Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision

[Anianka]

Message précédent :

[:kusanagui:6]

Tudjieu, j'ai vu le film l'an dernier, et je comprenais votre histoire de Drucker... je voyais pas pourquoi y'aurait sa voix dans le DA... j'ai dû aller sur le net pour découvrir Léa Drucker... et pas michel...

ha c'est pas le vieux Drucker, c'est une autre. ba du coup je sais pas qui c'est, je risque pas de reconnaitre sa voix.

[logan1973]

C'est pas Michel mais c'est sa nièce, on reste dans la famille.

[jolan]

Pareil, la voix m'avait gêné

Mars Express – Dessin animé de Jérémie PERIN – 2023
Un polar futuriste à la « Blade Runner » (avec des clins d'oeil à d'autres films de SF) en forme d'enquête au sein du monde des robots. Comme pour le film susdit, le scénario m'a laissé pour le moins dubitatif et ne m'a guère intéressé. J'ai l'impression de revoir une histoire très balisée, déjà vue de nombreuses fois, et surtout je regarde ça d'un œil assez distant, voire distrait, sans jamais rentrer dans cet univers.
L'animation est assez sommaire, même si le graphisme me plaît plutôt bien, mais la différence entre les décors (à la BD Goldorak) et les personnages (à la Vivès) est trop importante, ce qui rend l'ensemble trop inégal.
Mais ce qui m'a le plus frappé, c'est le doublage, qui est particulièrement mauvais, en particulier celui de l'héroïne, doublée par Léa Drucker. Je pense qu'une voix plus jeune et moins austère eût été de meilleur aloi, même si on comprend bien qu'il fallait incarner un caractère fermé, blindé.
8/20

[jolan]

Ce soir à 22h35 sur Arte, je recommande le très bon "Les Rêveurs" de Tom Tykwer

Pas revu depuis vingt ans, je vais vérifier si j'aime encore après tout ce temps tiens.

[fanche]

J'ai hésité à le poster sur le sujet ikea en "généralités" et je ne sais pas si il a été posté ailleurs
C'est assez effrayant
Le saigneur des forêts

[euh... si vous le dites]

Je viens de terminer mon marathon Hong Sang-Soo.
32 longs métrages et 2 courts en un peu moins de deux mois.
Et un final en apothéose avec le magnifique "Un jour avec, un jour sans" avec la délicieuse Kim Minhee.




Merci Monsieur Hong.

[jolan]

Comme je ne mate quasiment plus que du cinéma asiatique, on pourrait faire de belles séances du Ciné-Club.
Mais bon.

[avensis]

On pourrait écrire toutes les critiques des films de Hong Sang-soo avec les mêmes mots, car son style reprend sans cesse des thèmes similaires et provoque des émotions proches.
Mini Militia App Lock

[euh... si vous le dites]

On pourrait écrire toutes les critiques des films de Hong Sang-soo avec les mêmes mots, car son style reprend sans cesse des thèmes similaires et provoque des émotions proches.

Ben pas tant que ça en fait.
L'idée de me faire l'intégrale, mais pas en les regardant dans l'ordre chronologique, c'était justement pour me confronter à cette impression que j'avais. Mais ça m'a en fait surtout montré qu'il y a vraiment de réelles évolutions dans son cinéma et que s'il utilise régulièrement des motifs récurrents, ce n'est que très rarement pour raconter la même chose.
La proximité de vision accentue la perception des différences alors que si on les voit juste quand ils sortent on a beaucoup plus l'impression d'un nouveau Hon Sang-Soo qui ressemble aux précédents. C'est l'effet que ça m'a fait en tout cas.

[toine74]

Baissons un peu le niveau avec Trap de M Night Shamabadalala .

Faire un film de presque 2 heures avec une demi-idée et sa fille comme co-star, ça ne passe pas finalement. Les 10 premières minutes sont amplement suffisantes + Josh Hartnett est impeccable, mais ça ne sauve pas ce qui se révèle être un long naufrage.

[HOCHET Gabriel]

Je viens de la revoir, pratiquement par hasard, dans trois ou quatre films en quelques jours, et je ne me souvenais plus à quel point sa beauté était immense…. Aurore Clément

[Julien Despreux]

Oui, c'était la grande époque des actrices françaises à la classe remarquable, et que tu pouvais contempler au naturel également à la même période dans le magazine de Daniel Filipacchi.

Au passage, il y a peut-être un air, aussi, de Tilda Swinton ...

[HOCHET Gabriel]

Pafô…..

[logan1973]

Je me le suis pris dans la gueule.
La base du documentaire c'est le fait que depuis au moins 2009 une ou plus vraisemblablement plusieurs personnes ont réussi à hacker les données personnelles de Tegan et Sara et se font passer pour Tegan sur les réseaux sociaux pour piéger les fans ou les amis des jumelles. Tout en enquêtant sur l'identité du ou des coupables les sœurs Quin offrent une réflexion sur comment leur relation avec les fans a été affectée par la situation et les dérives de certains fans (si vous voulez une raison de voir le documentaire c'est la tête de Tegan quand elle découvre les fanfictions qui circulent sur elle et Sara. Si vous voulez une raison de désespérer du genre humain c'est les fanfictions qui circulent sur Tegan et Sara) et donnent aussi la parole à certaines des personnes piégées par Fake Tegan (dont une qui a bien souffert de la situation).
J'aurais du mal à conseiller le documentaire à ceux qui ne connaissent pas Tegan & Sara parce que même si au final le documentaire s'ouvre sur des thématiques autres que le catfishing dont elles sont toujours victimes c'est évidemment centré sur leur histoire et celle de leurs fans mais si ça vous parle (et si vous avez un bon VPN vu que Mickey+ n'a pas jugé bon de le diffuser chez nous) c'est intéressant et assez dérangeant.

[euh... si vous le dites]

Jamais entendu parler de Tegan et Sara.
Elles font quoi dans la vie ?

Sinon au programme aujourd'hui avec Miss euh... Jr , il y avait La nuit américaine et 8 1/2

[logan1973]

Elles chantent (rayon pop indépendante avec plus ou moins de guitares suivant l'envie) et elles racontent leur jeunesse en BD. avec Tillie Walden (1 tome paru en France et un à paraître en attendant la suite).

[logan1973]

On va quand même faire une présentation un peu moins succincte, en plus ça peut expliquer en partie ce qui leur arrive.
Donc à la base Tegan and Sara c'est deux sœurs (jumelles comme on peut voir sur l'affiche du documentaire) qui découvrent la musique par hasard et se mettent à écrire des chansons.
Après avoir gagné une sorte de radio crochet dans leur ville elles sont signées par le label de Neil Young, et deviennent Tegan and Sara le groupe.
Depuis elles ont sorti 9 albums (sachant qu'elles avaient déjà un album autoproduit avant d'avoir une maison de disques), et elles se sont forgées une bonne fanbase au fil du temps grâce à leur musique et leur réputation d'être toujours accessible pour leur fans et leur implication dans la vie associative au Canada.
Et c'est là que les problèmes leur sont tombés dessus.
Au moment de la sortie de leur troisième album, elles ont toutes les deux fait leur coming out, en partie pour ne plus qu'on leur demande ce que faisait leur petits amis pendant qu'elles étaient en tournée (la classe des journalistes), et surtout parce qu'elles avaient l' impression de jouer un rôle en refusant de reconnaître qui elles sont.
A partir de là elles ont commencé à assumer l'exemple qu'elles étaient devenues pour leur communauté de fans et à s'impliquer dans la communauté LGBT au Canada et ailleurs, Tegan étant plus en avant du fait de son caractère plus extraverti qui fait qu'elle allait souvent à la rencontre des fans après les concerts et ne refusait jamais les sollicitations dans la vie de tout les jours.
D'après ce qu'on peut comprendre dans le documentaire c'est à ce moment là que les sœurs se sont fait hacker et que quelqu'un a commencé à se faire passer pour Tegan sur les réseaux sociaux, et les fans qui ont été piégées ne se sont pas mefiées tout de suite justement parce que Tegan était considérée comme étant suffisamment proche de ses fans pour être capable de les contacter directement.
Pour le reste de l'histoire ce sera en voyant le documentaire.

[Bolt]

On pourrait écrire toutes les critiques des films de Hong Sang-soo avec les mêmes mots, car son style reprend sans cesse des thèmes similaires et provoque des émotions proches.

Ben pas tant que ça en fait.
L'idée de me faire l'intégrale, mais pas en les regardant dans l'ordre chronologique, c'était justement pour me confronter à cette impression que j'avais. Mais ça m'a en fait surtout montré qu'il y a vraiment de réelles évolutions dans son cinéma et que s'il utilise régulièrement des motifs récurrents, ce n'est que très rarement pour raconter la même chose.
La proximité de vision accentue la perception des différences alors que si on les voit juste quand ils sortent on a beaucoup plus l'impression d'un nouveau Hon Sang-Soo qui ressemble aux précédents. C'est l'effet que ça m'a fait en tout cas.

Je découvre ton message sur le tard. Tu avais savamment préparé l'ordre de visionnage ?
De sa filmo, je me suis arrêté à The Day He Arrives / Matins calmes à Séoul et je vois qu'il n'a pas levé le pied depuis.

[euh... si vous le dites]

On pourrait écrire toutes les critiques des films de Hong Sang-soo avec les mêmes mots, car son style reprend sans cesse des thèmes similaires et provoque des émotions proches.

Ben pas tant que ça en fait.
L'idée de me faire l'intégrale, mais pas en les regardant dans l'ordre chronologique, c'était justement pour me confronter à cette impression que j'avais. Mais ça m'a en fait surtout montré qu'il y a vraiment de réelles évolutions dans son cinéma et que s'il utilise régulièrement des motifs récurrents, ce n'est que très rarement pour raconter la même chose.
La proximité de vision accentue la perception des différences alors que si on les voit juste quand ils sortent on a beaucoup plus l'impression d'un nouveau Hon Sang-Soo qui ressemble aux précédents. C'est l'effet que ça m'a fait en tout cas.

Je découvre ton message sur le tard. Tu avais savamment préparé l'ordre de visionnage ?
De sa filmo, je me suis arrêté à The Day He Arrives / Matins calmes à Séoul et je vois qu'il n'a pas levé le pied depuis.

Non, j'ai fait un peu comme je le sentais en alternant des films que j'avais déjà vus et d'autres qui étaient des découvertes.
C'est la rétro cet été sur la chaîne youtube Microciné qui m'a donné envie de me faire l'intégrale.
Matins calme sà Séoul, c'est un de ceux que je préfère et c'est sans doute une bonne porte d'entrée pour qui voudrait découvrir Hong Sang-Soo. Mais celui que je préfère, c'est Un jour avec, un jour sans.
Ces dernières années, il carbure en moyenne à deux films par an donc oui sa filmo grandit vite.

[euh... si vous le dites]

Sinon, là, j'enchaîne sur des rétros Alain Guiraudie et Sean Baker avant d'aller voir en salle Miséricorde et Anora.
Là, je viens de finir Tangerine. Putain, quelle énergie dans ce film. C'est bluffant. Et toujours cette capacité qu'à Sean Baker de montrer des persos à la marge, ici des putes trans à LA, et de les faire vivre sans jamais les juger. Très fort, le mec.
Hier, L'inconnu du lac, sans doute le Guiraudie le plus fort de sa filmo.

[L'Ombre Jaune]

DVD reçu et visionné ce soir.

Bon, les quelques special FX hollywoodiens un peu cul-cul du dernier tiers du film sont excusés par la bonne prestation de Kurt Russel et des autres acteurs, ainsi que parce que le scénario repose sur des fondations solides, à savoir l'existence réelle du personnage principal qui fut réellement l'exorciste officiel du Vatican, et qui semble avoir produit des prestations réelles dans son domaine.