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Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 21/09/2011 16:30

Message précédent :
Wall Street Oliver Stone - 1987

Image

"Greed is Good"

Sur un sujet qui m'intéresse pas des masses, Stone réussit à me tenir attentif pendant 2 heures, bon les transactions financière par moment j'y comprenais que dalle mais ça gêne pas pour la compréhension globale de l'histoire, Stone nous fait comprendre ce qu'on doit comprendre et tout ça grâce à son talent de faiseur d'image.
Par contre je suis un peu déçu de l'orientation gentille que prend le script, avec la chute du méchant Gekko, Fox qui se rend compte que l'argent c'est pas si bien que ça et mieux vaut avoir une morale, ça fait vraiment trop happy end alors que jusque là le film était très cynique ( tout le monde est pourri et prêt à tout pour pouvoir se payer des toiles de peintures bien laide, seul le père de Fox a encore une vrai morale et son face à face avec Gekko est vraiment excellent ), dommage, dommage aussi que l'aspect thriller ne soit pas plus important.
La réalisation de Stone est plutôt bonne, et pas mal de scènes de dialogues sont en plan séquence avec une seule caméra donc ça donne un coté très vivant au dialogue ( là je pense surtout à 2 scènes : celle de l'ascenseur avec le père et le fils et celle du bureau avec Fox face à Gekko où Fox se rend compte qu'il s'est fait niquer ), pour un film avec juste des gars qui causent c'est vraiment dynamique, après la jungle du vietnam il filme la jungle urbaine avec autant de talent.
Y a aussi quelques passages qui font un peu fantastique notamment les scènes entre Gekko et Fox où ce dernier vend son âme au diable ( y a notamment un passage ou tout s'assombrit pour ne laisser que Gekko dans la lumière, ça rend super bien ).

Michael Douglas est bon mais de là a gagner un oscar, en fait sa prestation elle est plus sur le look que le jeu car niveau jeu c'est du pur Douglas qui ne se démarque pas spécialement de d'habitude il joue très bien de son sourire carnassier : Imageenfin il est tout de même très crédible en requin de la finance sans scrupule, cynique et arrogant, Charlie Sheen confirme qu'a cette époque qu'avec Platoon c'était un des jeunes acteurs à suivre bon son rôle de jeune qui débarque c'est pas bien dur mais il s'en sort très bien, Martin Sheen ne se force pas mais il est bon, Darryl Hannah est moche et ça a jamais été une grande actrice ( heureusement qu'elle a fait Kill Bill pour nous montrer qu'elle était capable de réciter 2 lignes de textes correctement ), Terence Stamp en adversaire qui saura prendre sa revanche est bon.
La photo est pas terrible par contre.
Loin des meilleurs Stone que sont Platoon, Uturn, JFK ou bien encore L'Enfer du Dimanche, mais un bon petit Stone tout de même.

7/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Morti » 22/09/2011 09:56

Par contre, Wall Street 2 est une vraie daube... [:bdgest]
"Les cons, ça ose tout...c'est même à ça qu'on les reconnaît... (M.Audiard)
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Coldo3895 » 22/09/2011 12:19

Je ne peux pas m'empécher de penser que le "happy-end" de Wall Street a la même valeur que ceux des films de gangsters des années 30 (genre Public Enemy, Little Caesar).

On finit avec le châtiment du méchant parce qu'on est bien obligé, mais le public comprend bien que le vrai héros du film est le méchant et que jusqu'à l'ultime minute, c'est lui le vainqueur.

Oliver Stone pouvait bien jouer l'hypocrite en racontant: "des traders venaient me voir en me disant que Gekko était leur inspiration et que c'était ce personnage qui leur avait donné envie de jouer en bourse... moi je leur répondais que Gekko était le méchant et qu'il perdait à la fin"...

C'est ça, ouais... le film montre bien que c'est Gekko le héros, et pas Bud Fox... Et d'ailleurs, on ne voit pas Michael Douglas se faire arrêter...
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede kakusai » 22/09/2011 13:02

je retiendrais surtout l' OST de wall street
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 22/09/2011 20:26

L'homme en Fuite Don Siegel - 1967

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Western assez méconnu malgré des noms prestigieux : Siegel & Fonda quoi, d'ailleurs c'est même pas un film mais un téléfilm ( sacrée distribution pour un téléfilm quand même ).
Henry Fonda campe un vagabond alcoolique et peureux qui arrive dans cette petite ville abandonnée et il va se retrouver accuser d'un meurtre qu'il n'a bien entendu pas commis et va se retrouver poursuivi par Michael Parks et sa bande de tueur avec des badges employé par la compagnie de chemin de fer et qui comme ils s'emmerdent dans le trou perdu vont prendre cette poursuite comme un jeu.
L'histoire est classique et épuré et ça se suit bien grâce a de bons personnages ( c'est plutôt finement écrit, bon y a bien les gros méchants bien lourdaud mais Parks, Fonda et Baxter ont des bons personnages ), seule la fin est un poil décevante et prévisible.
Vu que c'est téléfilm malheureusement pas de Scope mais Siegel s'en accommode très bien et livre une réalisation impeccable et énergique ( un bon petit gunfight bien long notamment ) et à la fin y a un petit coté Leone avec une succession de gros plan sur des visages.
Fonda est ici loin de ses rôles habituels dans les westerns et bien entendu il est génial Image, Michael Parks aujourd'hui surtout connu pour son rôle dans Kill Bill est ici carrément génial et c'est bizarre qu'après ce rôle il est pas plus percer car putain là y bouffe l'écran, Dan Duryea en vieux shérif en bout de course, bonne conscience de Parks est vraiment bon, Anne Baxter en femme forte ( sa spécialité ) c'est une valeur sure du genre ( elle était déjà excellente dans Ville Abandonnée ), Sal Minéo surtout connu aujourd'hui pour être dans le roman de Ellroy.
Clairement pas un western indispensable mais franchement un bon petit film agréable du mentor de Clint.

6,5/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede jolan » 22/09/2011 21:29

Ca finit par un dernier plan zoom arrière ( parfois d'hélicoptère ) typique de Siegel ou pas ?
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 23/09/2011 08:20

pfff alors là aucune idée, ça fait 4 mois que je l'ai vu.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 23/09/2011 17:02

Boogie Night PTA - 1997

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Clairement mon PTA préféré, tout aussi bien réalisé que ses autres films mais surtout beaucoup moins chiant.
Pour commencer un petit mot sur les oscars et ici on a encore un film injustement oublié : Robin Williams qui pique l'oscar du meilleur second rôle à Burt :roll: , film même pas nominé dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur alors qu'on a des trucs comme Pour le Pire ou le Meilleur, Full Monty et Will Hunting :roll: voilà pour la partie grosse injustice.
Avec un sujet qui m'intéressait pas des masses à la base ( bein oue les pornos m'en fout de l'envers du décors :mrgreen: ) PTA livre un film brillamment écrit ( même si finalement sans surprise ), merveilleusement bien réalisé et superbement interprété ( et moi je viens de faire une phrase magnifiquement cliché avec plein d'adjectifs ).
Sur une construction grandeur et décadence mainte fois vu PTA réussit pourtant un film qu'on pourrait considérer de presque parfait.
Dès le plan séquence du début qui nous présente les personnages PTA capte notre attention pour ne plus la relâcher, le seul petit coup de mou et lors de du début de l'arrivée des 80's mais ça rentre vite dans l'ordre notamment avec cette putain de séquence en montage alterné avec Dirk et Rollerball qui vont vivre une expérience sexuel qui va mal tourner ( et c'est peu de le dire ) et maintenant je sais d'où vient l'idée de Gangbus :mrgreen: .
PTA arrive rapidement et facilement a nous rendre toute la galerie de personnage attachant : Image, et il réussit vraiment à donner de l'importance à tout les personnages ( quasiment une dizaine ), bon en chipotant un peu quand même le perso de Don Cheadle et l'intrigue avec le gamin de Moore sont pas spécialement bien traité mais c'est vraiment mineur, et la fin très légère et plutôt joyeuse est ici vraiment agréable, je pense pas qu'une fin plus glauque aurait été une bonne idée.
Il réussit aussi sur un sujet tape à l'oeil a rester soft sans être pudique, et ne tombe jamais dans le voyeurisme ( bien entendu j'aurais pas cracher sur 1 ou 2 plans Boobs surtout ceux de Nicole Ari Parker :mrgreen: ) et il se permet un plan final bien couillue ( et là c'est le cas de le dire ) car tout au long des films à chaque fois que Dirk sort sa queue on a des plans sur les visages de tout ceux qui la découvre : Image et le dernier plan nous la montre ( enfin j'oserais dire :mrgreen: ) et on se dit ah oue belle bête quand même :chut:
Le film réussit a être à la fois vraiment drôle : Image et carrément touchant et surtout jamais il ne tombe dans la facilité en diabolisant ce milieu, à un moment ou à un autre je m'attendait à ce Burt Reynolds soit montré comme un enculé et non jamais c'est juste un gars qui fait des films un peu spéciaux mais qui aime son job et qui ne traite pas ses acteurs comme de la viande mais comme une vraie famille dont il serait le père.
La reconstitution d'époque est parfaitement réussit.
Comme je l'ai dit la réalisation est génial, PTA est un génie, on le sait, il le sait et nous le montre à chaque film, ici sa caméra jamais statique capte toujours notre attention et ses plans séquences sont merveilleux ( clairement à ranger avec ceux de Scorsese dont l'ombre plane vraiment sur tout le film, c'est le réalisateur dont on pense vraiment le plus souvent quand on voit les films de PTA, bien plus que Altman qui faisait que des films chiant rappelons tout de même ), celui qui se termine dans la piscine est vraiment excellent tant on ne s'y attend pas, et les séquences clefs du films sont toute réussit : la première scène de cul de Dirk Diggler, le deal de coke avec Alfred Molina qui a jamais été aussi bon, le double tabassage, le braquage, le passage à 80, tout respire la maitrise et chaque fois que PTA tente un truc, paf ça fonctionne à l'écran : les split screen, le passage ou Seymour Hoffman voit Diggler pour la première fois, montage parallèle, un gunfight cash, ça va même jusqu'au insert tous judicieusement utilisé, la classe je vous dit.

Comme pour un Lumet, chez PTA tout le monde est bon, y a pas un seul maillon faible, Mark Walhberg est bon, moins que chez Gray, mais il est très crédible dans un rôle finalement pas si facile que ça, Burt Reynolds a rarement été aussi bon ( jamais même limite ) mais finalement le rôle n'aura pas sauvé sa carrière puisqu'il est retourné aussi vite au DTV pourri dans lequel il était depuis 15 ans ici il impose son charisme naturel au service d'un vrai rôle et c'est rare pour lui, Heather Graham est magnifique ( en plus d'avoir une poitrine merveilleuse ) et Rollergirl c'est son meilleur rôle, Julianne Moore est sublime et en plus elle assure comme toujours, et du coté des seconds rôles tout le monde a le droit à sa scènes : Williams H. Macy, Philip Seymour Hoffman, Luiz Guzman, John C. Reilly ( génial ), Don Cheadle, Thomas Jane, la classe ce casting.
Le Soundtracks funcky bon bein là aussi c'est du lourd, que des zics qui arrache ( et toujours placé au bon moment, à part Tarantino je vois peu de réalisateur qui ont réussit à placer autant de bonne zic au bon endroit ), par contre ça m'éclipse carrément la BO de Penn dont je suis incapable de me souvenir un seul morceaux alors que je viens juste de voir le film.
Clairement le meilleur film de PTA, une putain de fresque, un film majeur des 90's.

9/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede MacCabbe » 23/09/2011 19:25

Scalp a écrit:brillamment écrit, merveilleusement bien réalisé et superbement interprété ( et moi je viens de faire une phrase magnifiquement cliché avec plein d'adjectifs )


En l’occurrence, tu as trois adverbes et trois participes passés, et pas un seul adjectif... :violon:
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 23/09/2011 22:27

Tu m'excuseras j'ai toujours été une burne en français.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede MacCabbe » 23/09/2011 22:40

Oui... mais tes critiques restent argumentées et fleuries (en plus d'être très influencées mammairement)... du coup ça n'a aucune importance... :D
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Brian Addav » 24/09/2011 06:58

En tout cas, ce que j'aime bien avec Scalp, c'est qu'il me file bien de bonnes idées de films à télécharger...
Je viens de me faire The War Lord, et effectivement, c'est de la balle :ok:
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 24/09/2011 07:57

Ah bein oui War Lord c'est inconnu et on se demande bien pourquoi!!!

Rio Lobo Howard Hawks - 1970

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Alors que la mode crépusculaire et Spaghetti débarque en Amérique, Hawks continu de faire des westerns old school avec le Duke ( 5 ème collaboration du duo ) et il livre un dernier film plus que correct dans la plus pur tradition de son style, il ajoute tout de même un coté un peu moderne à ses séquences d'actions avec notamment des gerbes de sang pas ou peu présente auparavant.
Un western qui prend son temps avec notamment une longue intro de 30 minutes avant que l'intrigue principal arrive vraiment.
Comme dans Rio Bravo puis plus tard El Dorado avec cette ville sous l'emprise d'un riche propriétaire, le film se révèle un pur film de siège, c'est le film le plus faible des 3.
Le film s'ouvre sur une attaque de train assez spectaculaire ( pour l'époque, mais ça vieillit vraiment vraiment bien ) avec les soldats qui se jettent du train en marche et le train stoppé de façon fort impressionnante. Après le film continue son rythme pépère avec cette longue partie de cache cache notamment dans la ville sous la coupe du méchant shérif, l'action arrive à intervalle régulier du coup on ne s'ennuie pas une seconde et les petites touches d'humour fonctionne plutôt bien, on reprochera au film son côté déjà vu ( Hawks a déjà tout dit dans ses précédents films ) et un manque de subtilité : gentil très gentil, méchant très méchant, on notera tout de même que pour une fois les femmes servent vraiment à quelque chose dans le film.
Niveau action c'est correct ( enfin c'est du Hawks donc on dira plutôt que c'est simple mais efficace, et Hawks je le rappelle c'est un des idoles de Carpenter donc c'est pas n'importe qui ) mention tout de même au gunfight dans le bar vraiment, modèle de concision, le climax final n'atteint pas le sommet qu'il laissait présager et c'est un peu décevant.
Niveau casting c'est malheureusement un peu fade, Wayne commence à être en bout de course et avec le temps c'est devenu une caricature mais ça reste The Duke, si il ne livre pas ici une grande performance il reste correct en vieux soldat qui cherche à se venger mais ça reste Wayne le roc indestructible que rien n'arrête malgré ses 60 ans au compteur, niveau second rôle masculin à part Jack Elam comme toujours excellent, c'est pas la joie, plus de Dean Martin, plus de Robert Mitchum, de Kirk Douglas ou de James Caan, faut se contenter d'acteurs de second zone comme Jorge Rivero et Chris Mitchum, heureusement le casting féminin est très agréable avec Jennifer O'Neill ( déjà convaincante dans l'Emmurée Vivante ) et une Sherry Lansing dénudé très agréable à regarder.
Bonne BO de Goldsmith qui rend des scènes pas très réussit tout de suite plus épique ( notamment celle ou Shasta est censé conduire très vite sa chariotte ).
Alors bien entendu on est loin très loin de Rio Bravo mais ça reste un western sympathique si on est pas allergique à Wayne ( ce qui est compréhensible ).

6/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Olaf Le Bou » 24/09/2011 08:26

Brian Addav a écrit:En tout cas, ce que j'aime bien avec Scalp, c'est qu'il me file bien de bonnes idées de films à télécharger...
Je viens de me faire The War Lord, et effectivement, c'est de la balle :ok:


ah ben tout pareil, pas encore maté le warlord, mais vu plein de trucs chouettes suite aux chrochro de scalp :ok:
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux

En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 25/09/2011 08:04

Pour Une Poignée De Dollars Sergio Leone - 1964

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LE film fondateur du genre, le film qui a crée une icône, le film qui a engendré un génie ( génie qui s'est même pas fait chier à dire qu'il avait piquer l'histoire à Kuro :mrgreen: ), le film qui a surement aidé à la renaissance du western ricain via les films de Peckinpah ( bon là je m'avance peut être un peu mais j'ai l'impression que sans Leone on aurait ptet pas eu les films de Peckinpah ).
Alors même si Leone refait Yojimbo, il crée tout une mythologie qui sera mainte fois repris : le héros monolithique avec son poncho, sa rapidité légendaire ( le colt se vide en 2 secondes ), le tabassage violent du héros, la violence plutôt graphique ( pour l'époque ), le script minimaliste où les personnages ne sont pas là pour raconter leur vie, les bonnes trognes et les gars bien sales, les bodycount impressionnant, les BO de Morricone, les scènes de cimetière, les petites idées original ( ici la plaque d'acier ), les femmes qui servent à rien ( bon on retrouve pas tout ses éléments à la fois dans chaque spaghetti ).
Clint arrive, tue tout le monde et repart tel un ange exterminateur non sans avoir encaisser tout le cash qui devait prendre car ce qui le motive c'est pas de faire bien mais bel et bien l'appât du gain.

Le style de Leone est déjà là mais on sent que c'est que les prémices, Leone a carrément inventé une grammaire cinématographique ( bon dans ce film qui fait office de test si on peut dire c'est visible mais pas autant que dans les suivants ) , les cadres sont travaillé mais les plans ne durent pas encore très longtemps, la dilatation du temps n'a pas encore atteint les sommets qu'on lui connait, les gros plans sur les visages sont là mais ce ne sont pas encore les supers gros plans comme ceux sur le regard de Bronson , le face à face final tout aussi bon soit il n'atteint pas l'intensité de ceux des prochains films, mais la fascination pour les armes ou des plans sur des détails sont déjà là.
Même du niveau des punchlines ici c'est un peu radin.

[center]Image[/center]

Clint c'est Clint pas besoin d'en dire plus ( enfin il s'est retrouvé là parce qu'il était moins cher que Fonda, Coburn et Bronson envisagé pour le rôle ), Gian Maria Volonte dans le rôle qui lui aussi construit sa petite légende, Marianne Koch était très mignonne et les tronches patibulaires des seconds rôles sont parfaites.
La BO de Morricone est ici sympathique mais comme Leone il n'a pas encore atteint le paroxysme de son talent, c'est pas encore l'opéra baroque que l'on connait, et rarement réalisateur aura autant été associé à un compositeur, les films de Leone sans la zic de Morricone c'est juste impossible à imaginer.
Si ce film marque la naissance du spaghetti il n'en reste pas moins le moins bon des westerns de Leone, loin de la perfection de Il Etait une fois dans l'Ouest, mais bon le moins bon de Leone ça vaut bien 90% des westerns spaghetti ( pis ça vaut bien aussi 90% de la filmographie mondial tant qu'a faire ).

8/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Brian Addav » 25/09/2011 08:12

Pour les punch line, y'a du lourd quand même...
entre la scène où il demande au croque mort de lui mettre 4 cercueils de côté, et il ervient, en disant "pas 4, 5", et la fameuse les "baxter d'un côté, etc..."
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 25/09/2011 17:47

Le Fugitif Andrew Davis - 1993

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En acceptant ce film Davis change de division ( bein Seagal c'est la D2 quand même ) sur un bon petit script de Twohy ( oui oui le gars de Riddick ) il nous tient en haleine pendant plus de 2 heures, bon la dernière demi heure est un peu moins bonne que le reste du film par contre avec une révélation finale un peu décevante ( et prévisible ).
Toute la partie course poursuite de la première heure est trépidante bon la partie enquête est moins passionnante mais vu que c'est entrecoupé de petite poursuite on s'ennuie pas, bon on avale quelques petits coup de masses mais rien qui fasse réellement sortir du film.
Et 1 an avant Urgence on va se promener au cook county hospital.
Davis est un faiseur habile et il livre du bon boulot, rien d'original ou d'exceptionnel mais de l'efficace, le crash de train reste pas mal encore aujourd'hui : Image et les séquences de poursuite sont bien rythmé, celle de la prison est bien sympa ( beaucoup plus que le fight final typique de ce genre de film et qui dans 95% des cas est peu intéressant et dure beaucoup trop longtemps ).
Harrison Ford est ici vraiment bon et c'est vraiment un de ses meilleurs rôles ( et le look grosse barbe lui va très bien ), Tommy Lee Jones oscar du meilleur second rôle là pour le coup c'est un peu nawak, alors il est pas mauvais Tommy mais son rôle a rien de bien marquant surtout qu'en face y avait Fiennes pour Schindler par contre j'aime bien son personnage qui hésite pas à tirer dans l'esprit y me fait penser à Sterling Hayden dans Chasse au Gang ( jusque dans le volte face final du perso ), dans les seconds rôles qui servent à rien y a Joe Pantoliano et Juliette Moore.
Un thriller hollywoodien typique mais réussit.

7/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 26/09/2011 19:19

La Nuit nous appartient James Gray - 2007

Image

SPOIL !!

James Gray est un cinéaste peu prolifique 4 films ( enfin 3 de bien parce que bon son truc love story moisi je suis pas près de le voir ) seulement en près de 15 ans, mais quels films !!! The Yards est un des seuls films qui soit un digne descendant du parrain, Little Odessa magnifique film !!! et ce putain de polar qui atteint des sommets qu'on ne croyait plus pouvoir atteindre dans un genre si éculé que le film policier.
Pour la 3 ème fois Gray fait un film sur la famille et 2 frères avec tout ce que ça implique comme thème : devoir, pardon, rédemption et une nouvelle fois il livre une vrai tragédie au sens noble du terme et on peut dire qu'il s'est forgé un vrai style à lui, désormais copier.
Bon alors oui l'histoire est pas original, c'est tout toujours la même rengaine, toujours le même thème de la famille mais putain quel maitrise de son sujet et même avec un thème familiale rabattu Gray nous surprend ( car le script est de lui ) car là ou on pensait voir une rivalité fraternel Image, Gray nous surprend et on va avoir une famille soudé comme jamais que rien ne pourra séparé.
Ce scenario est juste parfait rien n'est téléphoné ( c'est rare d'être autant surpris dans un polar et sans twist en plus !!! des vrais rebondissements crédible, bon quoique en chipotant et moi j'aime bien chipoter, la justification de la visite de la planque est vraiment légère et on comprend pas trop pourquoi les Russes ne butent pas Phoenix après avoir buter son père, d'ailleurs après ce passage le film est un poil moins bon et recèle peut d'être de quelques facilités mais rien qui ne soit vraiment pénalisant ).
Les relations entre entre les personnages sont vraiment bien écrit et rien ne vient plomber le métrage, aucune scène n'est superflue, les passages émotionnel sont réussit et traité avec simplicité et efficacité ( plan et dialogue final parfait en tout point ).
Le film commence par une intro de fou ( Eva qui se caresse sur du Blondie et dévoile un sein 8) ) avec une vue magnifique sur la foule du club et ou le perso de Phoenix est le roi des lieux, la bande son est terrible ( de la bonne musique année 80, c'est si rare de la bonne musique de cette période :lol: ), la mise en place est exemplaire et le contraste avec la soirée des flics fonctionne bien ( Gray utilise notamment un travelling similaire dans les 2 séquences : l'un sur le bar avec les meufs et l'autre sur la bouffe cuisiné par les flics ).
Et pis quel talent pour mettre en scène des séquences chocs : la séquence du labo en terme de montée de tension on fait pas mieux, l'identification fonctionne à bloc ( on a carrément l'impression d'être dans la pièce ) et la tension ( carrément palpable, on sent même oppressé tant l'appart est petit et la zic parfaite ) monte tout doucement mais surement ( les passages dans l'obscurité font bien leur effet et le score est impeccable, en terme de montage c'est efficace comme pas permit ) pour se terminer avec un gunfight chaotique ou une tête explose ( bein un coup de shotgun c'est douloureux ) et puis on a cette course poursuite en voiture digne du grand Friedkin ou Gray tente et réussit une approche immersive en collant à la place du héros mais il le fait sans la péter techniquement là ou certains aurait tenté un plan séquence pour nous en mettre plein la vue ( ici on se demande pas comment ça été fait tellement qu'on est pris dans la scène ) lui il entrecoupe la scène de plan d'ensemble bienvenu, ce passage c'est aussi une utilisation intelligente de CGI avec de la fausse pluie ( très réussit ) et une sacrée ambiance sonore avec le bruit continue des essuies glaces, c'est le genre de détails qui apporte un réel plus à la scène Image
Gray film la nuit à merveille, son film est tout simplement beau.
Et comme je l'ai dit Gray sait très bien en scène les séquences intimiste qui ne paraissent jamais lourde ou pathos, il sait saisir la gravité d'une séquence sans en rajouter avec une économie de plan qui force le respect, la marque des plus grands qu'on appelle ça.
En chipotant un peu le climax final est décevant surtout quand on repense aux 2 autres grosses séquences du film et la seconde heure est tellement tendu qu'on attendait vraiment un énorme final et là si j'ose dire on a un truc un peu basique avec notamment une utilisation balourde du flashback via le perso de Wahlberg.
Le casting tient toutes ces promesses : Phoenix, dont je suis pas fan, est vraiment parfait et nous montre toute l'étendu de son talent, son personnage passe par toutes les émotions et nous avec lui et l'évolution de son personnage est vraiment un des points forts du film ( même si le coup il devient tout ce qu'il a toujours fuit est pas nouveau ici ça fonctionne grave tant le fardeau qu'il porte est lourd, et à la fin même si regagne un frère, il perd sa femme et ses 2 pères ), Eva Mendes est pour une fois très bien et Gray sait vraiment la mettre en valeur, ah ce putain de ralenti sur elle déambule dans le couloir : Image, ici comme pour Theron dans The Yards elle a vrai rôle à défendre qui va plus loin que celui de belle poupée, elle tient vraiment son personnage et Gray saisit bien l'essence du perso, Walhberg, que j'aime bien, c'est pil poil les rôles qui lui faut mais il est un peu moins bon que dans The Yards ( par contre son personnage est un peu trop survolé quand on compare avec celui de Phoenix ) et Robert Duval bon bein c'est Duval quoi donc le rôle de patriarche il gère et quel scène où il apprend que son fils s'est fait tiré dessus.
La BO de Wojciech Kilar est discrète mais oppressante ( cf séquence de la planque ) mais aussi très poignante.
Rien a jeter dans ce film tout est parfait. Un des meilleurs films de l'année 2007 et un des meilleurs polar des années 2000, clairement un des dignes héritier des grands polars des 70's, un revival 70's qu'on aimerait voir plus souvent.
Un film qui rappel les meilleurs Lumet ( influence majeur du film, déjà le coté flic NY et année 80 ça interpelle direct et à la vision on sent bien l'influence, l'ouverture du film c'est du Lumet tout craché ) en plus percutant et forcément moins "vrai" ( le NY de Gray c'est du pur fantasme par rapport à Lumet mais ça le rend carrément plus immersif et prenant ).
Un bien beau film à conseiller à tout le monde.

9/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede pink56 » 28/09/2011 09:37

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Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara, plus
Synopsis : Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.
Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence...
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede grey_pigeon » 28/09/2011 12:25

Scalp a écrit:Boogie Night PTA - 1997

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Clairement mon PTA préféré, tout aussi bien réalisé que ses autres films mais surtout beaucoup moins chiant.
Pour commencer un petit mot sur les oscars et ici on a encore un film injustement oublié : Robin Williams qui pique l'oscar du meilleur second rôle à Burt :roll: , film même pas nominé dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur alors qu'on a des trucs comme Pour le Pire ou le Meilleur, Full Monty et Will Hunting :roll: voilà pour la partie grosse injustice.
Avec un sujet qui m'intéressait pas des masses à la base ( bein oue les pornos m'en fout de l'envers du décors :mrgreen: ) PTA livre un film brillamment écrit ( même si finalement sans surprise ), merveilleusement bien réalisé et superbement interprété ( et moi je viens de faire une phrase magnifiquement cliché avec plein d'adjectifs ).
Sur une construction grandeur et décadence mainte fois vu PTA réussit pourtant un film qu'on pourrait considérer de presque parfait.
Dès le plan séquence du début qui nous présente les personnages PTA capte notre attention pour ne plus la relâcher, le seul petit coup de mou et lors de du début de l'arrivée des 80's mais ça rentre vite dans l'ordre notamment avec cette putain de séquence en montage alterné avec Dirk et Rollerball qui vont vivre une expérience sexuel qui va mal tourner ( et c'est peu de le dire ) et maintenant je sais d'où vient l'idée de Gangbus :mrgreen: .
PTA arrive rapidement et facilement a nous rendre toute la galerie de personnage attachant : Image, et il réussit vraiment à donner de l'importance à tout les personnages ( quasiment une dizaine ), bon en chipotant un peu quand même le perso de Don Cheadle et l'intrigue avec le gamin de Moore sont pas spécialement bien traité mais c'est vraiment mineur, et la fin très légère et plutôt joyeuse est ici vraiment agréable, je pense pas qu'une fin plus glauque aurait été une bonne idée.
Il réussit aussi sur un sujet tape à l'oeil a rester soft sans être pudique, et ne tombe jamais dans le voyeurisme ( bien entendu j'aurais pas cracher sur 1 ou 2 plans Boobs surtout ceux de Nicole Ari Parker :mrgreen: ) et il se permet un plan final bien couillue ( et là c'est le cas de le dire ) car tout au long des films à chaque fois que Dirk sort sa queue on a des plans sur les visages de tout ceux qui la découvre : Image et le dernier plan nous la montre ( enfin j'oserais dire :mrgreen: ) et on se dit ah oue belle bête quand même :chut:
Le film réussit a être à la fois vraiment drôle : Image et carrément touchant et surtout jamais il ne tombe dans la facilité en diabolisant ce milieu, à un moment ou à un autre je m'attendait à ce Burt Reynolds soit montré comme un enculé et non jamais c'est juste un gars qui fait des films un peu spéciaux mais qui aime son job et qui ne traite pas ses acteurs comme de la viande mais comme une vraie famille dont il serait le père.
La reconstitution d'époque est parfaitement réussit.
Comme je l'ai dit la réalisation est génial, PTA est un génie, on le sait, il le sait et nous le montre à chaque film, ici sa caméra jamais statique capte toujours notre attention et ses plans séquences sont merveilleux ( clairement à ranger avec ceux de Scorsese dont l'ombre plane vraiment sur tout le film, c'est le réalisateur dont on pense vraiment le plus souvent quand on voit les films de PTA, bien plus que Altman qui faisait que des films chiant rappelons tout de même ), celui qui se termine dans la piscine est vraiment excellent tant on ne s'y attend pas, et les séquences clefs du films sont toute réussit : la première scène de cul de Dirk Diggler, le deal de coke avec Alfred Molina qui a jamais été aussi bon, le double tabassage, le braquage, le passage à 80, tout respire la maitrise et chaque fois que PTA tente un truc, paf ça fonctionne à l'écran : les split screen, le passage ou Seymour Hoffman voit Diggler pour la première fois, montage parallèle, un gunfight cash, ça va même jusqu'au insert tous judicieusement utilisé, la classe je vous dit.

Comme pour un Lumet, chez PTA tout le monde est bon, y a pas un seul maillon faible, Mark Walhberg est bon, moins que chez Gray, mais il est très crédible dans un rôle finalement pas si facile que ça, Burt Reynolds a rarement été aussi bon ( jamais même limite ) mais finalement le rôle n'aura pas sauvé sa carrière puisqu'il est retourné aussi vite au DTV pourri dans lequel il était depuis 15 ans ici il impose son charisme naturel au service d'un vrai rôle et c'est rare pour lui, Heather Graham est magnifique ( en plus d'avoir une poitrine merveilleuse ) et Rollergirl c'est son meilleur rôle, Julianne Moore est sublime et en plus elle assure comme toujours, et du coté des seconds rôles tout le monde a le droit à sa scènes : Williams H. Macy, Philip Seymour Hoffman, Luiz Guzman, John C. Reilly ( génial ), Don Cheadle, Thomas Jane, la classe ce casting.
Le Soundtracks funcky bon bein là aussi c'est du lourd, que des zics qui arrache ( et toujours placé au bon moment, à part Tarantino je vois peu de réalisateur qui ont réussit à placer autant de bonne zic au bon endroit ), par contre ça m'éclipse carrément la BO de Penn dont je suis incapable de me souvenir un seul morceaux alors que je viens juste de voir le film.
Clairement le meilleur film de PTA, une putain de fresque, un film majeur des 90's.

9/10



D'accord avec tout sauf la fin
C'est le deuxième meilleur film de PTA après There will be blood !!!
Super review sinon
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 29/09/2011 14:48

L.A Confidential Curtis Hanson - 1997

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SPOIL Comme un gros coup de Shotgun dans la tronche !!!

Bon comme toujours pour ce genre de film je commence par la partie vol d'oscar :mrgreen: comme pour Boogie Nights le film a été honteusement oublié aux oscars, à part le titre mérité pour Basinger et celui du script le film est reparti bredouille, meilleur film ? volé par Titanic, meilleur réalisation ? volé par Titanic ( bon là la rigueur j'accepte ), meilleur acteur ? volé par Nicholson et Williams, une honte tout simplement.
Revision après lecture du bouquin et donc oui maintenant je l'affirme ce film est une merveille d'adaptation et on prend un merveilleux plaisir a voir les écrits de Ellroy prend forme à l'écran, Brian Helgeland a vraiment sut tailler dans la gras en gardant l'essence du roman, il a sut quel intrigue secondaire zappé sans que ça fasse préjudice au film ( toute la partie avec la victime du viol notamment, l'intro avec Buzz ( personnage clé du Grand Nulle Part ) c'est dommage car c'est épique cette intro dans le bouquin, et l'intrigue dans sa globalité a été vraiment simplifié ) et il a osé changé la fin en tuant ce vieux Irlandais de Dudley Smith ce qui a dut en surprendre plus d'un, mais dans l'ensemble Helgeland réussit à ressortir avec brio une intrigue complexe, dense et tortueuse qui nous tient en véritablement en haleine.
C'est surprenant de voir qu'un gars comme Hanson réussit là ou De Palma ( enfin surtout son scénariste ) a foiré dans les grandes largeurs avec son plus que moyen Dahlia Noir.
Curtis Hanson livre le travail de sa vie ( le reste de sa filmo alternant la bonne grosse purge in her shoes entre autres et les films plus que mineure : 8 miles, comme quoi quand on veut on peut ), le script est vraiment solide ( impossible de deviner la fin ) et captivant ( multiple ramification sans que l'on soit perdu une seule fois, le film est très riche en info et faut vraiment assimiler pleins de trucs et ça commence direct avec l'intro sur Mickey Cohen qui prendra son importance qu'a la fin, bon par contre les 2 fois ou Crowe découvre un indice c'était pas la peine de faire un rappel et nous prendre pour des neuneus, mais c'est vrai que retenir le nom d'un gars qu'on 30 secondes au début du film c'est peut être pas si évident ), bon c'est sur que quand on adapte Ellroy on a de l'or dans les mains mais c'est pas évident à retranscrire ( y a qu'a voir le pitoyable Cop ) et la récit est vraiment ultra fluide, les 2h20 passent toute seule et c'est vraiment super riche, et le casting prestigieux et en pleine forme.

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Niveau réalisation c'est la classe, Kim Basinger est filmé avec une réel grâce et on tombe amoureux d'elle d'entrée, les 2 gunfights sont un modèle d'efficacité ( quoique le shotgun fait pas assez de dégâts mais je chipote un peu là ), avec des séquences vraiment bien découpé et des plans assez long, j'aime bien la mini course poursuite après le gunfight dans l'appart avec la camera qui suit Pearce entrain de courir et pis sympa l'idée du gunfight où la caméra ne sort pas de la maison, on reste du coté des assaillit, ça rend la séquence vraiment immersive on sait pas par où arrive les ennemis et Hanson démontre un talent surprenant sur ce climax final, bon le reste du film est un poil fonctionnel ( ou académique ) mais c'est pas spécialement un drame car ça reste efficace et puis Hanson sait sortir les doigts du cul sur les grosses séquences importante du film et c'est bien là l'essentiel car moi le gunfight final c'est vraiment un de mes préférés tout film confondu.
La reconstitution d'époque est parfaitement réussi ( ça a grave de la gueule, on se croirait vraiment dans le LA des 50's tant au niveau de l'ambiance que des costumes et accessoires ), et le portrait dressé de la police corrompu est réussit.
Le cast est sans faille : Crowe EST Bud White un flic qui frappe d'abord et cause ensuite et trouve véritablement ici un de ces meilleurs rôle ( la scène de l'interrogatoire déchire ) il fait vraiment honneur au White du roman, homme de coeur et de poing, Guy Pearce qui choisit toujours très très bien ces rôles ( enfin sauf la machine a explorer ) est une fois de plus parfait en flic intègre et arriviste et lui aussi il campe un Exley convaincant et il apporte avec talent la finesse voulu pour le rôle, K.Spacey bon comme d'hab quoi ( c'est a dire bon ) dans un rôle d'un flic un peu moins intègre ( dommage que la rédemption de son perso soit un peu relégué au second plan par rapport au bouquin, d'ailleurs son perso est celui qui a le plus de coupe par rapport au roman, la scène de sa mort on dirait que Spielberg a bien aimé car il nous fait la même dans Minority Report ), les 3 premiers rôles incarne 3 flics aux méthodes et aux personnalités radicalement différente et qui seront rendu tout les 3 attachant malgré leurs défauts, le cast de second rôle est parfait aussi Kim Basinger trouve ici son meilleur rôle, et de loin et son oscar est vraiment amplement mérité ah cette merveille de premier plan sur elle avec la caméra qui tourne autour de sa capuche et qui tarde a montrer son visage : Image c'est vraiment LA femme fatale dans toute sa splendeur, James Cromwell quand a lui bouffe carrément l'écran bon je le trouve un poil trop vieux pour le rôle de Smith ou peut être un poil moins imposant que sur le papier mais il campe quand même avec brio ce putain d'enculé que Ellroy a crée, Danny De Vito est pour une fois pas insupportable et campe un journaliste fouineur a merveille et il apporte sa touche d'humour avec talent, hush hush, David Strathairn fait un merveilleux Pratchett ( par contre là aussi le personnage a moins d'importance que dans le livre ).
La musique de Jerry Goldsmith est quand a elle parfaite, sobre et toujours dans le tempo du film.
La photographie de Dante Spinotti est de toute beauté, mais vraiment.
Une entière réussite ( la seule ) de Curtis Hanson.
Le film approche réellement la perfection. Un vrai polar noir ( un des derniers ) et nerveux ou on règle ces problèmes a coup de shotgun, LA c'est l'un des tout meilleurs polar ricain des années 90 ( avec Copland ) et c'est à ranger avec les Incorruptibles, du polar Hard Boiled qui fait plaisir et qu'on aimerait voir plus souvent, d'ailleurs je kifferais voir une adaptation du Grand Nulle Part et pis tant qu'a faire par Fincher.
Ma note est peut être un poil haute par rapport à la qualité réel du film mais le coeur a parlé ( et sans parler de la qualité du film je pense que tout le monde est d'accord si je dis que ce film est désormais un classique ), bien entendu le roman reste un cran au dessus mais j'aime vraiment ce film.

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