Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[toine74]

Message précédent :


Globalement un petit film, mais superbement tenu par les deux acteurs principaux et le côté jouissif de voir dégommer des cons (extrémistes chrétiens, "stars" de la TV réalité, commentateurs politiques à deux balles, etc.).

[Morti]

J'ai vu L'autre vie de Richard Kemp avec Jean-Hugues Anglade et Mélanie Thierry.

Une tentative méritoire de fantastique dans le cinéma français mais...ratée encore une fois.

L'idée de base est bonne mais il y a plein d'incohérence, hormis celles bien sûr dues aux paradoxes temporels, et le film ne décolle jamais...manque de rythme encore une fois...et aucune explication ou tentative d'explication sur le comment...facile, quoi...

Anglade que j'aime beaucoup généralement commence à me lasser avec son personnage un peu déglingué, dépressif, un peu crade.
Et Thierry, j'ai rarement vu une actrice aussi peu expressive...à part son regard de veau cuit, elle ne dégage rien.
Le seconds rôles ne servent à rien...

J'aurais peut-être dû en parler dans les daubasses...

[Anianka]

J'ai vu L'autre vie de Richard Kemp avec Jean-Hugues Anglade et Mélanie Thierry.

Une tentative méritoire de fantastique dans le cinéma français mais...ratée encore une fois.

a zut, je l'ai justement récupéré hier, et je voulais le regarder ce soir ... bon ba on verra bien si je vais au bout, mais bon, y a tellement peu de films fantastiques français ...

[Scalp]

[center]End of Watch David Ayer - 2012





"We are the police."[/center]

C'était bien cool, je suis assez client du taf de Ayer et ici c'est clairement son meilleur film, sa ressemble un peu à du Colors ou du Joseph Wambaugh ( un ex flic du LAPD qui fait des romans sur les flics en patrouille ) et donc forcément au film de Fleischer : The New Centurions, par contre Ayer prend une approche plus gangsta et moins déprimocassecouille par contre on peut toujours faire les mêmes reproches si on est casse couille, à savoir que ça raconte rien mais bon ça c'est si on est casse couille, car en vrai ça raconte bel et bien quelque chose à savoir la vie de 2 flics moyens ( plus tête brulé que la moyenne mais ils sont avant tout montré comme des bons gars aimant leur job mais au contraire d'un film comme Démineur qui montrait des têtes brulés ici ils ont une vie de famille et ne la délaissent pas ) et moi j'étais à fond dedans et la fin je la trouve très réussit ( ptet un peu facile ) mais sur moi ça a carrément fonctionné cette dernière scène entre les 2 potes, j'étais même content de la voir.

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Le coté flic en patrouille c'est un truc finalement pas trop exploité dans le ciné ricain ( bon y a pleins de films hein mais c'est pas ce qu'on a de majoritaire dans les polars ) ici donc pas d'enquête ( c'est pas leur job et d'ailleurs quand ils tombent sur un gros truc on les envoie chier en leur disant que c'est pas leur job ) et juste leur boulot quotidien, le fil conducteur sera bien entendu le gang de mexicains mais c'est pas l'intérêt premier du film, ici c'est avant tout un film sur 2 potes qui aiment leur job malgré les trucs sordides sur lesquels ils tombent ( entre la mère qui séquestre ses gamins et la découverte de la boucherie on baigne pas dans du tout public ).
Et puis bon une promenade dans South Central avec 2 flics badass c'est quand même bien cool et puis c'est surtout bien mieux dialogué que Bad Times, alors y a autant de Fuck mais on évite les 14000 "you know who i mean" et puis les scènes de conversation dans la voiture de patrouille ont bien fonctionné sur moi, je me marrait quand ça devait être drôle, je jubilait quand je les voyais jouer au gros con de flic tout content de sortir leur gun et j'ai été touché lors de la dernière scène.

Sinon on a effectivement une scène où ça mitraille à la kalash et où ça touche pas une bille mais quand on a joué à Counter Strike on sait qu'une AK47 c'est pas du tout précis quand on envoie la purée donc voilà les gars ne touchent pas les flics mais c'est pas un drame c'est pas comme si c'était la première fois que ça arrive et puis la suite de la séquence est tellement mortelle que c'est pardonnable car oui les 20 dernières minutes c'est du lourd gros ( pour rester dans l'esprit du film ^^ ) et on se croirait dans une ville en état de guerre avec des putains de terroristes.

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Le principe found footage sur lequel était centré la promo est finalement rapidement mit de coté et c'est très bien comme ça, ça permet au moins de raconter une histoire et là le POV est juste là comme un petit gimmick sympa lors des différentes intervention et ça donne lieu à plein de plans sympa lors des petites séquences d'action et ça donne forcément un petit coté immersif plutôt réussit.

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Dans l'ensemble c'est quand même du bon boulot de mise en scène, surtout que moi ce procédé à base de caméra tremblotante ça a vite tendance à me gaver et ici j'ai trouvé ça très bien géré et puis les plans nocturne de ce LA tentaculaire ça fait toujours son petit effet sur moi.

Jack Gyllenhaal à part Zodiac j'ai pas aimé grand chose et là il est très bien mais j'ai un peu l'impression qu'on aurait pu avoir n'importe quel acteur que ça aurait rien changer à la qualité du film ( bon sauf Ryan bien entendu ), Pena lui je l'aime bien, il a une bonne tronche, les seconds rôles ici on s'en fout un peu, on retiendra juste qu'il y a Franck Grillo et ça c'est bien car je l'aime bien.

Qui dit Hood et LA dit forcément rap qui déchire avec un bon vieux Public Enemy ( bon y a des trucs un peu plus nase par contre genre Cam'ron ).
En fait là comme ça je trouve pas de défaut, j'ai tout aimé dans le film, m'attendais pas à aimer autant d'ailleurs. Sinon le débat campagne de pub de recrutement que j'ai lu dans certaines critiques c'est juste :eheh:
End of Watch pour moi c'est clairement le Colors des 00's.

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8,5/10[/center]

[Morti]

Globalement un petit film, mais superbement tenu par les deux acteurs principaux et le côté jouissif de voir dégommer des cons (extrémistes chrétiens, "stars" de la TV réalité, commentateurs politiques à deux balles, etc.).

J'ai vu le film et j'ai adoré...

Putain de film jubilatoire...quasi un fantasme...on en a tous rêvé d'autant plus que TOUT ce qui est dit ou montré dans le film EST VRAI...personne ne pourra le contester.

Ce qui fait peur en fait, ce n'est pas le comportement des deux héros mais la réalité de ce qu'ils affrontent...et c'est vers ça que nous allons...en fait on y est déjà et c'est un constat encore pire.

Le duo d'acteurs est formidable, le rythme est bon, les caractères sont bizarrement intelligents et logiques avec eux-même et on a immédiatement de la sympathie pour eux.
En plus c'est drôle dans l'excès même si parfois le rire est jaune...

Je défie n'importe qui de ne pas reconnaître la civilisation actuelle dans ce film...

Il faudrait que tout le monde voie ce film mais je suis sûr que ceux qui sont sensés être représentés dans le film ne se reconnaîtront même pas...les cons, c'est les autres, c'est bien connu...

[toine74]

[RosbOOm]

Jouissif c'est le bon mot, mais je me souviens que la fin était un peu facile

Mais les collègues qui ne parlent que de télé réalité, les connards qui font du bruit au cinéma, les intégristes religieux, etc., bah ils sont toujours là

[rahoul]

Jouissif c'est le bon mot, mais je me souviens que la fin était un peu facile

Mais les collègues qui ne parlent que de télé réalité, les connards qui font du bruit au cinéma, les intégristes religieux, etc., bah ils sont toujours là

Un peu trop didactique, mais si le but du film est la pédagogie pour les " mal comprenants " , pourquoi pas...
( Mais pas sur que la violence des héros soit correctement interprétée, comme dans " Chute libre ", plus ambigu... )

[Morti]

Jouissif c'est le bon mot, mais je me souviens que la fin était un peu facile

Mais les collègues qui ne parlent que de télé réalité, les connards qui font du bruit au cinéma, les intégristes religieux, etc., bah ils sont toujours là

Un peu trop didactique, mais si le but du film est la pédagogie pour les " mal comprenants " , pourquoi pas...
( Mais pas sur que la violence des héros soit correctement interprétée, comme dans " Chute libre ", plus ambigu... )

Chute libre était plutôt axé sur la violence dans les rues, ici il s'agit d'une croisade contre la connerie.

C'est plus original, plus jouissif et surtout on peut s'identifier plus facilement qu'avec des braqueurs ou des dealers.

Pour la fin, il ne pouvait y en avoir d'autre, US oblige...mais le message est passé...au cas où certains spectateurs ne s'en étaient pas rendus compte...

Mais au final, que ce soit la violence ou la bêtise, ce sont deux domaines où visiblement les gens n'en peuvent plus...trop c'est trop...et on en arrive à des solutions radicales, poussés par une exaspération ultime...

Le constat est dur mais ô combien réel...

[Scalp]

[center]Les Jeunes Dragons John Woo - 1974



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Belle surprise, m'attendais à un truc tout cheap et impersonnelle et non pas de doute on est devant un John Woo et dès son premier film on y retrouve ce qui fera le coeur de sa filmo : l'amitié, l'amour pure et chaste, le code d'honneur et personnage chevaleresque, le sens du sacrifice et bien entendu un talent évident pour mettre tout ça en scène.
Le milieu des années 70 aura donc vu l'apparition de 2 monstres sacrés du cinéma HK : Woo et Jackie Chan qui officie ici en tant que chorégraphe, sauf que Chan lui il a fait pleins de merde chez Lo Wei avant de devenir quelqu'un, Woo dès son premier film a posé les jalons de sa filmo à savoir le seul héritier de Chang Cheh.

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Film qui ressemble pas mal à du shaw brothers ( forcément ), Woo ( réal et scénariste ici ) montre dès son premier film un intérêt évident pour ses personnages avant tout, ici c'est donc une histoire simpliste avec un gros méchants trafiquant d'arme qui fait chier son monde et notre héros voleur avec ses potes et qui passent son temps à essayer de détrousser le trafiquant, notre héros va se lier d'amitié avec un vagabond, bon la partie amitié c'est du pur John Woo car on devient pote en se tapant sur la gueule et c'est amitié amènera bien entendu un final sanglant et sans pitié.
Bon alors dis comme ça je me doute que ça donne pas forcément envie mais si on est un fan de Woo c'est clairement à voir car on y trouve tout les prémices de ses futurs chef d'oeuvre ( y a même un petit passage qui rappel le génial passage de The Killer avec Lee qui s'installe dans le fauteuil de Chow Yun Fat ), par contre dès son premier film on retrouve ce tocard de Dean Shek qui une fois de plus joue le bouffon de service ( enfin heureusement c'est juste une scène de 2 minutes ), par contre chose très rare chez Woo on trouve ici des personnages féminin qui ne sont pas des victimes ou des belles en détresse à sauver, ici on a notamment une femme qui cherchera à se venger par tout les moyens.
Et puis la force de Woo je trouve c'est toujours réussir à rendre ses personnages attachant, ici il y arrive une fois de plus alors qu'il ne dispose pas forcément d'un casting de première classe.

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La réalisation est super classieuse, shooté dans un très beau scope ( par contre un peu plus cheap que les gros shaw brothers qui avait souvent une photo qui flatte la rétine ici pas de studio et du décors naturel et pas mal de combat dans des champs, la marque de fabrique Golden Harvest ), Woo multiplie les cadrages sympathiques et son art du montage est déjà évident, de plus qu'un jeu intéressant sur les gros plans

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Comme tout Woo qui se respecte on y retrouve des grandes envolés lyrique de mise en scène, ici le final dans une villa qui annonce le Syndicat du Crime 2 est un gros morceaux avec notamment la séquence où le héros découvre sa femme ( séquence magnifiquement mise en scène avec ce magnifique plan sur la larme qui coule ) et le plan final avec la mort d'un des persos principaux c'est une belle idée visuel, d'ailleurs dans l'ensemble sur la forme le film doit plus à Chu Yuan qu'à Chang Cheh et par moment on pense même à du Leone ( le film a d'ailleurs un gros coté western spaghetti je trouve ).

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Bon passons maintenant au truc un peu moins réussit du film et qui fait que le film n'est du coup pas un must to see, ici on est vraiment des chorégraphies basique et pas très inventive ( pourtant c'est Chan qui s'y colle ) alors surement que le niveau martial des acteurs entre en ligne de compte mais clairement ici on est plus proche d'un Chang Cheh que d'un Liu Chia Liang, alors quand c'est du Wu Xia Pian ça me gène pas trop car les armes et la violence compense les chorégraphies approximative mais quand c'est du Kung Fu Pian comme ici c'est déjà plus gênant et ici clairement c'est pénalisant, alors oui Woo a recours à des beaux plans ( celui avec les combattants et le coucher de soleil au loin notamment ) et oui il utilise déjà le ralenti avec intelligence mais quand on a des gars pas doué pour se battre ça se voit malheureusement à l'écran.

Le casting est pas le plus prestigieux de l'époque, bon on a des seconds rôles connu de l'époque mais en premier rôle c'est pas des acteurs de premier rang, mais tout le monde s'en sort très bien, le héros qui allume ses cigarettes de façon classe avec sa boite d'allumette est très bien de même que le flic qui enquête, les 2 personnages féminin sont éloignés des clichés du genre et les 2 gros méchants sont des tronches connu et font très bien le job.

Film à voir pour tout fan du cinéaste, et un fan est reconnu lorsqu'il trouve que Windstalkers est un grand film et le meilleur film ricain de Woo, dans le cas contraire vous êtes pas fan et un gros tocard, sinon c'est aussi à voir si on aime bien les shaw de Chang Cheh.

Et petit bonus assez rare chez Woo, une belle paire de boobs :

[center]7/10[/center]

[Brian Addav]

et un de plus sur ma liste...

[Scalp]

[center]The Flying Swords of Dragon Gate Tsui Hark - 2012

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Projet tout faut original car on se retrouve devant le remake d'un précédent Tsui Hark ( très cool avec Maggie ) lui même remake d'un King Hu ( le très chiant Auberge du Dragon ). Ce Tsui Hark qui même si au regard de sa filmo s'avère un film mineur n'en reste pas moins un excellent divertissement ( de mémoire celui avec Maggie Cheung est un poil meilleur mais plus porté sur un aspect un peu comique ). Et puis les retrouvailles de Jet Li et Tsui Hark après leur 2 chefs d'oeuvre intemporel fait plaisir quand même, leur brouille légendaire est désormais du passé et si les 2 pourraient continuer à bosser ensemble ( et avec Donnie Yen tant qu'a faire ), ce serait cool.

Bon commençons avec le point noir que les mauvaise langues n'oublieront pas de mettre en avant ( car ils auront que ça à mettre en avant ), à savoir des CGI d'un autre âge, en gros ça bien 10 ans de retard ( au moins ) on pense pas mal à Blade 2 ou au combat des 100 agent Smith dans Matrix Reloaded, donc c'est moche, l'incruste est pas génial ( et c'est peu dire ) mais bon ça fait partie du charme HK on va dire, enfin tout ça pour dire que rapidement on oublie ces trucs moches car on est pris par les histoires et ces personnages hautement iconique.



Et puis on a l'aspect 3D, alors voir le film en 2D ne gêne pas pour voir les effets 3D tellement ici c'est du "je t'envoie tout ce que je peux t'envoyer dans la gueule" ( le seul et unique intérêt de la 3D de toute façon, car la profondeur de champ quand on sait filmé en scope on l'a ). Et il se fait plaisir le père Hark là dessus, on en bouffe du truc qui jaillit et pas qu'un peu, il était content de faire joujou avec son gadget et ça se voit, par contre y doit y avoir du contre plongé qui doit bien avoir de la gueule avec ces lunettes à la con et j'aurais bien aimé voir la scène des fils coupants pour voir ce que Hark a pu faire avec la 3D sur ce passage.

L'histoire est la même que dans les 2 autres films mais on a rajouté quelques persos en plus et un trésor caché et du coup il en découle un résultat très sérial ( un peu comme dans OUATIC 5 ), donc le but c'est toujours de tuer le méchant eunuque et tout le monde se retrouve dans la même auberge perdu au milieu du désert où un jeu de dupe se met en place, les trahisons et les retournements de situation sont donc nombreux et le film est vraiment très rythmé alors qu'on approche les 2h on ne voit carrément pas le temps passé, faut dire que la première demi heure se révèle très généreuse en combat. Mais une fois qu'on arrive dans l'auberge ça se calme un peu, histoire de présenter les forces en présence et là y a du monde à présenter et puis voir tout ce beaux monde s'observer et se jauger crée d'excellentes séquences ( très bien mise en scène où Hark soigne le placement à l'écran de chaque personnage ).



Tsui Hark s'est toujours montré très à l'aise avec les scènes intimistes et les histoires d'amour ( bien plus que Woo clairement ) et ici au détour de quelques plans il arrive à cerner la relation entre Jet Li et Zhou Xun, il rend ça tout simplement beau.

Les combats sont comme souvent avec Hark assez jouissif bon par contre ici autant le dire direct y a pas un seul combat qui entre dans le panthéon de Hark, pas de climax de fou comme dans OUATIC, pas de combat de malade comme dans The Blade, pas de combat dans un espace réduit comme dans Seven Swords, c'est même moins marquant que Dee pour la simple et bonne raison que chaque affrontement se révèle assez court. Alors y a pleins de fights ( une bonne petite dizaine ) mais aucun ne doit dépasser les 3 minutes ce qui est un poil frustrant surtout qu'une fois de plus on a des personnages qui en impose et qu'on aimerait plus à l'écran. Bien entendu on reconnait le style de Hark, ah ces petits travelling au raz du sol avec Zhou Zun (enfin sa doublure) qui frappe aux jambes de ses adversaires, ah ces petits enchainements de chorégraphie signé Yuen Bun ( comme toujours chez Hark ) où on apprécie vraiment chaque coup mais une fois de plus là où Hark se démarque c'est surtout grâce au charisme de ses personnages et leur caractérisation ( la warrior tatoué c'est ultime et son arrivé sur le bouclier style Legolas mais en bien ici, ça tue ), ce qui fait que malgré qu'il y ait vraiment pas mal de perso, on est jamais perdu et on sait qui est qui car Hark a pris la peine de bien les introduire ( même si des fois c'est juste un plan c'est suffisant car c'est le plan qu'il faut ).



Par contre le combat dans la tempête est vraiment trop bordélique, ici le coté 100% cgi reprend le dessus et j'ai trouvé ça vraiment pas fameux et puis le coté combat à la Swordsman où on fait des trucs complétement improbable c'est pas ce que je préfère chez lui mais bon heureusement à coté de ça on a toujours ce gouts pour le plan qui tue et qu'on est content de voir ( y a 2 mises à mort qui sont carrément excellente ) :
Si on oublie les CGI ( c'est possible ) j'ai trouvé le film très beau et la photo par moment c'est vraiment à tomber ( les plans sur la tempête qui arrive sont vraiment beau ) et encore une fois tout le travail sur les décors et le charac design sont super beau, chaque personnage a réellement son look et c'est toujours une très bonne idée.

Ca doit être un des rares films avec Jet Li en premier rôle où ce dernier a finalement pas un temps de présence très élevé à l'écran, alors ça reste le personnage principal mais y a tellement d'autres persos qu'il n'apparait pas dans tant de scène que ça, bon après pour chipoter il commence à faire son âge ( il est encore un bouffi comme dans la Momie 3 ) mais il apporte toute sa classe naturel et c'est le genre de personnage où il a pas besoin de faire grand chose pour être crédible, après c'est clair qu'on est pas devant sa meilleure prestation.

Hark comme c'est devenu une habitude depuis Green Snake compose une galerie de personnage féminin haute en couleur et surtout terriblement dangereuse, chez Hark la femme est une guerrière aussi aguerrit que l'homme et ici on a pas moins de 4 personnages féminin combattant on va commencer avec Zhou Xun qui est une de mes chouchous du moment je l'avais adoré dans The Message ( film injustement inédit encore en France ) et là son perso ( sauf erreur elle reprend le rôle de Maggie à peu près, mais me semble que Maggie était la tenancière de l'auberge ) c'est une putain de guerrière, son intro c'est juste la classe, elle fait un saut de la mort qui tue et va défourailler une dizaine de garde et ridiculise un des hommes de mains du gros méchant, après on sent que Hark iconise dès que possible ce personnage ( comme tout ses persos féminin en fait ).



L'actrice jouant la femme enceinte est le personnage le moins intéressant du film ( ce qui ne veut pas dire qu'elle est pas intéressante ^^ ) le défaut de son personnage c'est d'être rapidement tricard ( on sait très bien où ça va aller avec elle ). L'actrice jouant le sosie de l'empereur c'est elle aussi une bonne guerrière qui envoie la sauce quand il faut ( elle a des armes cool en plus ) et puis pour finir on a Kwai Lun-Mei que j'avais découvert et apprécié dans Stool Pigeon qui campe le personnage le plus iconique du film, et là Hark y nous sort un festival de plan où il est vraiment tout fier de son personnage, de son look et de l'aura qu'il dégage ( quand elle est à l'écran j'étais comme un fou ) :

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Bon par contre Chen Kun ( Painted Skin et Mulan que des grands films quoi ) c'est pas l'idée du siècle mais il s'en sort plutôt pas mal ( et même doublement bien vu qu'il a un double rôle ) et puis on a Louis Fan en bras droit et ça c'est cool, mais il apparait pas assez.
La BO de Wu Wai-lap a défaut d'être inoubliable fait très bien le job.

Un Hark mineur et même assez grand publique je trouve ( suite au succès de Dee, Hark a peut être voulu continuer dans ce genre de film moins expérimentaux histoire de regagner le public qui l'avait lâché après The Blade ), on y retrouve pas le coté foutraque habituel ( et du Dragon Inn des 90's notamment ) et la folie des WXP des 90's mais c'est un Hark quand même et devant la pauvreté du WXP actuel une fois de plus Hark vient rappeler que le boss c'est lui et puis après Dee il confirme que son petit coup de mou est bien derrière lui, vivement le prochain.

[center]8/10[/center]

[Mr Degryse]

Je croyais que c'était un Raymond Lee l'auberge du dragon. Tsui Hark n'en était pas que le producteur avec droit de regard. C'est d'ailleurs pour cela qu'il voulait en faire un remake.


Pas vu celui là mais j'adore celui de Raymond Lee que je mets parmi les meilleurs films de Hk que j'ai vus

[Scalp]

Quand c'est produit par Hark ça veut dire réalisé par Hark

[Mr Degryse]

C'est ce qu'il veut faire croire à tous ses fans


Les syndicats du crime, c'est pas John Woo c'est moi. ah bon alors pourquoi le trois que tu as réalisé et le moins bon des 3......



Histoire de fantômes chinois : Pareil c'est pas Ching Siu-tung c'est moi.


Tsui Hark va pouvoir reprendre la chanson de Dutronc: Et moi et moi et moi !!!!!



ps: en fait j'aime beaucoup certains Tsui hark mais je crois que c'est quand même un gros enfoiré en tant que producteur

[Scalp]

Non mais oui y a des quelques exceptions, celle que tu cites ( et encore sur Histoire de Fantomes chinois, Chin Siu-tung a fait du Hark en terme de réal), mais sinon il est omnipotent sur les tournages

[Brian Addav]

t'as vu le dernier sur la jeunesse du detective Dee ?

[Scalp]

Non pas encore, mais j'ai vu qu'il trainait sur Air Albanie.

[Scalp]

[center]Sans Retour Walter Hill - 1981



"It real simple... we live back in here... dis is our home, and nobody don't fuck with us."[/center]

Certainement le film le plus puissant de Hill, celui qui à la plus de fond, pas que les autres film de Hill n'est pas de fond mais on va dire qu'ils sont plus axé série B ( ce qui ne me déplait en rien ) mais celui là on sent vraiment qu'il se démarque du reste de sa filmo.
Et pourtant sur le papier c'est ni plus ni moins qu'un survival, un genre bien éculé en soit mais ici on est clairement devant le meilleur script du genre, meilleur que Predator et bien entendu meilleur que ce putain de surcoté Delivrance, alors on pourrait évoquer le parallèle avec le Vietnam c'est normal mais voilà Hill dit que c'est pas ce qu'il a voulu faire alors peut être qu'il la fait inconsciemment, donc au premier degré le film c'est juste une bande de connard pas bien malin qui faute à leur stupidité ( et leur arrogance, les gars se prennent pour des navy seals alors que c'est juste une bande de tocard qui font une randonnée ) font se faire tuer un par un car ils sont tombé sur encore plus bas du front qu'eux et que les seuls qui s'en sortiront seront le moins militarisé du lot et le plus cynique.

Le film prend le contre pied du schéma narratif habituel des survivals, à savoir qu'ici la menace est montrer clairement dès le premier quart d'heure et le premier heure arrive aussi dans ce premier quart d'heure ce qui est très rare dans ce genre de film, après le rythme sera nettement plus calme, les cajuns se manifestant très peu mais bon on sent leur présence tout au long du film, ils peuvent être caché derrière n'importe quels arbres, ils laissent des pièges, lancent leurs chiens d'attaques, déterrent les cadavres et vont finir par rendre fou nos pauvres héros.
En terme d'écriture c'est vraiment un survival intelligent, l'un des plus malins du genre ( tellement moins con que Delivrance ) et qui arrive à prendre le contre pied du spectateur même si on peut deviner qui a le plus de chance se s'en sortir.
Les personnages sont très bien caractérisés et très vite on se rend compte qu'il n'y a pas véritablement de personnages sympathique, on a de tout dans ce groupe mais surtout ce qu'on a pas c'est de gars compétent, ils vont accumuler les erreurs et se foutre eux même dans la même entre le petit nerveux qui se prend pour un super soldat, le coach qui devient fou, le petit chef qui suit le règlement à la lettre en sortant du jargons militaire à tout va, le nerveux de la gâchette, le cynique ... enfin une belle équipe de bras cassé, en fait ce film c'est un peu un anti Rambo.
Et puis il y a cette fin pleine d'ambiguité où on peut imaginer tout les scénarios possible : sont ils devenu fou ? retombent ils sur une menace ? sont ils sauver, toute les théories sont plausible moi je penche sur la nouvelle menace car Hill film ça de façon trop explicite pour que ce soit anodin.

Walter Hill n'a jamais été considérer comme un grand réalisateur, un bon faiseur oui, mais pas un grand réalisateur et moi je trouve que définitivement avec ce film il gagne ses galons, je vais commencer par le final qui est ce qu'on appel une leçon de cinéma, comme McT dans Predator ( d'ailleurs McT a dut être inspirer par le Hill car il reprend certaines idées comme le gars qui se peint le torse et il reprend même Sonny Landham pour son film ), Hill livre une séquence entièrement muette pendant près de 10 minutes où la tension est à son maximum et où on comprend parfaitement la paranoïa du perso de Boothe ( le plan trompeur sur l'échafaud au premier coup fait tout drôle ) et sur cette scène Hill fait monter doucement la sauce, clairement on ne peut pas anticiper ce qu'il va se passer et la tension atteint des sommets ( on se dit carrément que le film peut carrément basculer dans le pur film d'horreur à la Leatherface ), juste un grand moment de cinéma que n'aurait pas renier Peckinpah ( on y retrouve la même science du montage ).

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Et puis comme les 3 screens ci dessus le prouve, visuellement ça a de la gueule ( ici on est au lisière du fantastique et le très bon chef op Andrew Laszlo fait un excellent boulot ), alors Hill n'opte pas pour le scope et c'est judicieux même si forcément on aimerait voir des beaux plan en scope ici Hill réussit à donner de la gueule à son film et ce choix de format permet de réduire le champ intelligemment, ici pas de profondeur du coup on ne voit jamais l'ennemi, ici pas de grand espace, on baigne toujours dans ce putain de bayou et on ne voit que des arbres et des marais et comme les soldats on a l'impression de tourner en rond.
Et puis quel décor, le genre de lieu que toute les 3D ou HFR du monde ne pourront pas mieux retranscrire, ici on sent l'humidité, on sent la crasse, le froid, le brouillard, on en chie avec eux, le bayou c'est pas pour les pd.
Sur la forme le film est difficilement attaquable ( ou alors faut être aveugle ).

Le gros plus du film c'est bien entendu son casting car faut se le dire le même film avec Ryan Gosling ça l'aurait fait moyen donc ici on a donc que des trognes bien comme il faut avec en premier lieu un Fred Ward tout bonnement génial dans son rôle de soldat qui se prend pour un putain de warrior ( le perso est vraiment bien ), Power Boothe c'est le petit nouveau cynique qui débarque mais qu'il faut pas faire chier et son charisme est une nouvelle fois évident, Keith Carradine, je comprend pas, c'est un putain d'acteur, ici une fois de plus il est génial et c'est vraiment un gars qui n'a pas eu la carrière qu'il mérite car il avait vraiment le talent pour tout jouer, et même maintenant on le voit pas assez ( le voir dans Cowboy vs Envahisseur était un des seuls trucs positif du film ), Peter Coyotte c'est un gars que j'aime pas du coup j'étais bien content de le voir se prendre un headshot aussi rapidement et puis on a un habituel de Walter Hill avec Brion James et sa tronche inoubliable ( c'est le genre de gars qu'on se demande toujours où on l'a déjà vu : le méchant dans Scorpion Rouge, un flic dans 48h, un des mercenaires de La Chair et le Sang ) ici il campe un cajun ( et parle donc un français atroce )

La BO de Cooper est très bien, j'ai une énorme préférence pour le morceau d'intro.
Walter Hill, un grand réalisateur qui mériterait d'être reconnu à sa juste valeur, Sans Retour c'est un film qui mixe habillement la réflexion ( ici pas de coté métaphysique à la con parce que tu vois moi j'aime me chatouiller la nouille devant des plans qui veulent rien dire comme Boorman sait si bien le faire, tient d'ailleurs Delivrance c'est l'Assassinat de Jesse James du survival ) et le coté action, chose que ne faisait pas le sois disant chef d'oeuvre du genre.
Un film qui permet de sélectionner les bons cinéphiles des tocards.

[center]8,5/10[/center]

[Scalp]

New York Confidential Russell Rouse - 1955



C'est plutôt sympa, bon dans les mains de Samuel Fuller ( on pense à Underworld USA ) ça aurait même pu donner un chef d'oeuvre mais on se contentera donc de Rouse qui dresse un portrait sans concession de la Mafia ( nommé ici le syndicat ), alors on pourrait reprocher au film son manque de subtilité ( en gros la mafia c'est une bande d'enculé prêt à se trahir ou se tuer au moindre soucis ) mais la façon dont s'est raconté ( on suit 2 personnages auquel on peut s'identifier ) fait que ce manque de subtilité est pas gênant et la fin sans concession est une belle réussite ( même si on peut y voir un coté moralisateur l'absence de sentimentalisme fait que cette fin est parfaite ).

C'est donc l'histoire d'un hitman qui suite à un contrat réussit avec brio va devenir le bras droit du boss de New York, une relation d'amitié et de complicité va s'établir entre eux et on va donc suivre le duo qui fait fonctionner le syndicat à coup d'achat de juges et de meurtres ordonné à cela on rajoute la fille du Parrain qui a honte de son père et on a une première heure tranquille qui se suit avec plaisir c'est même plutôt bien dialogué. Ensuite on a la couille dans le potage qu'on a attendu et là ça devient assez (trop) prévisible dans son déroulement mais bon ça reste sympa à suivre quand même grâce à d'excellents personnages rendu sympathique alors que c'est des bonnes grosses crapules ( et là c'est bien écrit car on ne sent pas obligé de les aimer c'est amener comme il faut ) et puis l'ombre du Parrain flotte vraiment sur tout le film.
On regrettera l'usage de le voix off ( heureusement très peu présente ) qui se révèle plus inutile qu'autre chose ( enfin ptet que pour le spectateur de l'époque c'était utile d'expliquer les arcanes de la mafia mais ça donne par moment un coté documentaire assez pénible ).



Le soucis du film reste quand même sa réalisation, pas que ce soit honteux ou torché n'importe comment mais ça manque clairement de personnalité et d'idée de mise en scène, pourtant on sent qu'il essaye, genre la scène du premier contrat dans le restau ou alors la longue scène de l'ascenseur mais rien ne fonctionne, ça reste plat du début à la fin, j'ose même pas imaginer ce film dans les mains d'un Lang, Fuller ou Mann on aurait eu un truc ultime ( genre la dernière demi heure même si prévisible c'est un truc où un bon réal peut se faire plaisir )

Comme j'ai dit les personnages sont vraiment bien et en plus les acteurs sont bon, dans le rôle du parrain Broderick Crawford sort une prestation touchante alors qu'il joue quand même un bel enculé, on croit à son personnage de parrain un peu sanguin qui aime plus que tout sa fille, on peut dire pareil de Richard Conte qui bouffe l'écran en tueur élégant et implacable au grand sens de l'honneur, c'est même un perso assez fascinant ( son attirance pour la fille de son patron est bien retranscrite ), j'aime bien sa froideur ça apporte un réel plus au personnage, et puis on a Anne Bancroft dans un rôle un peu casse gueule et elle s'en sort très bien ( par contre pour le coup j'avais pas prévu le sort de son personnage ).

Malgré un bémol sur la forme ça reste clairement un sympathique film noir porté par d'excellent personnage et puis des films sur la mafia aussi frontale dans les 50's ça court pas les rues, non franchement ça mérite clairement d'être vu.

7/10

[toine74]

Spike Lee fait dans le film de gangster à coup de théâtre. Le côté idéologique ne vas pas à la petite cuillère mais reflète bien les années Bush post 2001 (riches corrompus à la moelle, libertés individuelles aux chiottes et politiciens magouilleurs). Heureusement, l'intrigue et les acteurs sont à la hauteur et la réalisation bien huilée. Ca se laisse bien voir comme on dit .