Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[mathhatt]

Message précédent :
Simplement pour apporter mon avis sur Drive: J'ai trouvé que c'était un film expérimental, doté d'une mise en scène léchée aux cadrages magnifiques et qui prend son temps et son rythme très particulier et différent de ce qui se fait en général sur ce type d'histoire. L'interprétation des personnages est sobre et quand l'explosion de violence se produit, elle est filmée et mise en scène de façon très différente et originale de ce à quoi on aurait pu s'attendre. Le principal problème du film c'est qu'il a été vendu et annoncé comme un film à la transporteur justement, alors que c'est un film d'auteur, qui veut filmer autrement et proposer quelque chose de neuf et de différent. Je vous rappelle quand même que c'est le réalisateur de Valhala Rising, Pusher ou encore Bronson. Tous sont des films très particuliers dans lesquels il n'est pas aisé de rentrer, qui sont loin d'être "calibrés" et répondant aux codes habituels du genre. C'est évident que si on va voir Drive en pensant voir un film d'action, voire un film classique à l'américaine, on ne peut en sortir que déçu ou se faire chier. Faut se renseigner un minimum avant sur les films quoi...

[Baltimore]

Oui mais le Zanz, comme il est systématiquement à côté de la plaque, on l'écoute de toute façon pas. C'est comme la vieille tante sénile aux repas de famille. On reste poli. On est humain.

[zanzibar]

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Oui bon le traffic, c'est pas mal du tout, c'est aussi du pur Soderberg donc bon c'est souvent spécial.
Et puis bon je vous y prends à tout mélanger.
Bande de Schtroumpf!!
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[zanzibar]

Simplement pour apporter mon avis sur Drive: J'ai trouvé que c'était un film expérimental, doté d'une mise en scène léchée aux cadrages magnifiques et qui prend son temps et son rythme très particulier et différent de ce qui se fait en général sur ce type d'histoire. L'interprétation des personnages est sobre et quand l'explosion de violence se produit, elle est filmée et mise en scène de façon très différente et originale de ce à quoi on aurait pu s'attendre. Le principal problème du film c'est qu'il a été vendu et annoncé comme un film à la transporteur justement, alors que c'est un film d'auteur, qui veut filmer autrement et proposer quelque chose de neuf et de différent. Je vous rappelle quand même que c'est le réalisateur de Valhala Rising, Pusher ou encore Bronson. Tous sont des films très particuliers dans lesquels il n'est pas aisé de rentrer, qui sont loin d'être "calibrés" et répondant aux codes habituels du genre. C'est évident que si on va voir Drive en pensant voir un film d'action, voire un film classique à l'américaine, on ne peut en sortir que déçu ou se faire chier. Faut se renseigner un minimum avant sur les films quoi...

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Math, allons ce n'est pas le problème qu'il soit ou non un film classique à l'américaine ou un film expérimental, mais il arrive un moment ou il faut quand meme raconter un récit cohérent.
Et là dessus, et bien ça fait juste rigoler tellement c'est à coté de la plaque, alors après on peut toujours épiloguer, mais ce n'est pas cohérent pour autant.
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[mathhatt]

Simplement pour apporter mon avis sur Drive: J'ai trouvé que c'était un film expérimental, doté d'une mise en scène léchée aux cadrages magnifiques et qui prend son temps et son rythme très particulier et différent de ce qui se fait en général sur ce type d'histoire. L'interprétation des personnages est sobre et quand l'explosion de violence se produit, elle est filmée et mise en scène de façon très différente et originale de ce à quoi on aurait pu s'attendre. Le principal problème du film c'est qu'il a été vendu et annoncé comme un film à la transporteur justement, alors que c'est un film d'auteur, qui veut filmer autrement et proposer quelque chose de neuf et de différent. Je vous rappelle quand même que c'est le réalisateur de Valhala Rising, Pusher ou encore Bronson. Tous sont des films très particuliers dans lesquels il n'est pas aisé de rentrer, qui sont loin d'être "calibrés" et répondant aux codes habituels du genre. C'est évident que si on va voir Drive en pensant voir un film d'action, voire un film classique à l'américaine, on ne peut en sortir que déçu ou se faire chier. Faut se renseigner un minimum avant sur les films quoi...

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Math, allons ce n'est pas le problème qu'il soit ou non un film classique à l'américaine ou un film expérimental, mais il arrive un moment ou il faut quand meme raconter un récit cohérent.
Et là dessus, et bien ça fait juste rigoler tellement c'est à coté de la plaque, alors après on peut toujours épiloguer, mais ce n'est pas cohérent pour autant.
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Je ne vois pas trop le manque de cohérence dans le récit... en tout cas moi j'ai tout compris à l'histoire et j'ai trouvé que ça se tenait parfaitement. Qu'est-ce qui t'a paru incohérent dans le récit?

[zanzibar]

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En premier lieu, je dirais les scènes non finies qui sont plusieurs au début et ou le découpage en devient malheureux et certaines vers la fin ( notamment la scène de la plage ou l'on se demande quand meme ce qui se passe, et ou les possibilités de bifurcation sont légions), le personnage principal qui est un taiseux mais il y a taiseux ( genre celui-là) et les taiseux à la Eastwood. ( exemple)
En second je dirais facilement le manque de peps entre 2 scènes "violentes" ( parce que bon c'est pas plus violent que dans le transporteur), ça donne un effet mou du genou ou mou du gland qui en dit long et participe au petit coté autiste du film entre les multiples bifurcations du récit et son absence de précision sur les actes et les émotions des personnages .
D'une certaine façon ça tourne à ça au final: à de l'autisme ou genre je veux dire le truc à mon façon mais ou l'évidence et la cohérence ne devrait jamais etre remise en doute par le spectateur parce qu'il ne donne pas tous les éléments, meme si il y en a quelques-uns, ça ne suffit pas et participe à l'incohérence des intentions, ou bien à la je vais pas tout te dire, et c'est au spectateur de deviner ce qui vient ensuite, seulement dès le départ ce n'est pas pécris et quand c'est au spectateur de recréer les liens d'une scène à l'autre puis d'une intention à l'autre, c'est rarement bon signe.
Après rien n'empeche l'ellipse tant que ça ne tourne pas à l'autisme si l'on est précis dès le départ et tout le long du récit.
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[Scalp]

Dans la Ligne de Mire Wolfgang Petersen - 1993



Dernier film de Clint en tant que premier rôle sans ce que soit lui qui réalise et c'est très moyen, j'en gardais un souvenir pas désagréable et Petersen emballe un thriller un peu mou de la bite quand même.
Le film part pourtant avec une bonne idée de départ avec le trauma de Clint bien sympa : c'était l'un des gardes du corps de Kennedy à Dallas et il est en quête de rédemption mais voilà ça s'arrête juste au stade de la bonne idée car c'est pas spécialement bien traité et le film dans sa globalité est pas super bien écrit ( la partie enquête est vraiment pas génial et la fin c'est les fins typiquement US sans idée ) et les scènes de suspens sont pas une grande réussite.
Le film est un peu trop long ( Ca dure bien 15 minutes de trop ) et le rythme en pâtit vraiment.
Petersen on l'a connu beaucoup plus inspiré et là il livre vraiment un travail très plan plan à part l'intro très Dirty Harry le film est très sage et sans aucune idée de mise en scène.
Un fois de plus Clint nous la joue héros vieillissant et fatigué physiquement, bon ça va y maitrise mais c'est loin, très loin d'être une de ses meilleurs performances, René Russo est juste là pour le quota féminin et elle sert à rien, Malkovitch en gros méchant machiavélique fait le boulot et c'est tout, son duel psychologique avec Eastwood est loin d'être très marquant.
Quand le film s'est terminé j'ai découvert que c'était Ennio Morricone le compositeur bein putain dans le genre BO par marquante du maitre celle là elle se pose là.
Un thriller pour papy a revoir si on est fan de Clint, ça fait un pensé au Chacal en moins mauvais quand même.

5,5/10


La Nuit des Juges Peter Hyams - 1983



Un vrai bon film de Hyams c'est tellement rare que ça fait plaisir.
Alors même si l'ensemble au final s'avère rapidement sans surprise ça se laisse bien suivre avec du bon petit script qui tient la route, du bon casting et une bonne réal.
Vu le sujet y avait quand même moyen de faire un truc un peu mieux écrit ( la justice expéditive et les failles du système judiciaire y avait vraiment de quoi faire ) ou un peu plus percutant que ce Magnum Force version light, le personnage de Douglas me parait vraiment mal écrit ( en fait c'est du personnage écrit un peu facilement et il n'a jamais l'ambiguité qu'il devrait avoir ) et la fin est vraiment trop facile.
Le tueur à gage fait un peu pitié quand même y avait moyen d'avoir des scènes plus chiadé avec lui, par contre j'ai été agréablement surpris par les 2 scènes de poursuite du film que j'ai trouvé vraiment très bien emballé ( super gestion de ses plans avec une alternance dynamique de plan serré, plan d'ensemble et plan séquence ) de même que la photo du film lors des séquences nocturnes ( usine délabré et parking sous terrain ) est vraiment magnifique avec un superbe scope et les faisceaux de lumière ça fait toujours son petit effet.
Douglas comme souvent m'a pas spécialement convaincu, comme tout le casting en fait qui sans plomber le film ne le rend vraiment pas meilleur.
Malgré plein de petit défauts le film se révèle quand même sympathique dans l'ensemble.

6/10

[Brian Addav]

Au fait Scalp, tu l'as vu Colombiana de Megaton ?

[Scalp]

Oui ça tue :

Colombiana Olivier Megaton - 2011



Mon instinct régressif me pousse à voir tout les films avec sur l'affiche une meuf tenant un gun ( GwG quoi ) et pourtant là y avait des gros warning : Besson + Megaton mais non c'est plus fort que moi.
Bon c'est du Besson donc on parlera pas du script mais pour situer c'est aussi bien écrit que Hitman ( y a des coups de masse de folie, le meilleur étant Cliff Curtis abattant des gens en pleine rue et je vous laisse découvrir la suite de cette scène ), y a pas d'Audi et de gros noir mais on a bien des yamakazi, le pire c'est qu'ils s'y sont mit à 2 c'est coécrit par Robert Mark Kamen, putain j'adorerais voir une séance d'écriture avec les 2, ça doit être épique.
C'est du Besson c'est donc très premier degré, raconté avec un sérieux qui devient de plus en plus navrant au fil des années ( le plus fort est atteint quand on nous dit qu'il faut aller à l'école si on veut devenir un bon tueur ), je ne parlerais pas de l'histoire d'amour vaut mieux donc le script c'est un truc qu'on peut se passer quand on regarde ce genre de film mais voilà on peut malheureusement pas se rabattre sur l'action, car y en a pas.

Quand on voit le trailer on se dit cool ça défouraille un peu ( putain de trailer mensonger ) et bein pas du tout c'est aussi généreux en action que le merveilleux Max Payne, alors au début on a une course poursuite yamakazi style avec une gamine de 8 ans ( et on peut jouer au super jeu "trouve la doublure", on gagne à tout les coups ), par contre le film c'est trop bien y s'ouvre sur un gunfight hors champs ( ça met direct dans l'ambiance ) , après on a un l'exécution d'un contrat chez les flics où ça se limite à une promenade dans des couloirs d'aération, après on a un contrat où ça se termine avec des requins mais là encore c'est super genre le gars il a une super sécurité de fou et hop ellipse avec Zoe qui a buter tout le monde et reste que le gros lard à buter, trop bien quoi, mais il est pas fou Besson il a gardé le meilleur pour la fin avec un climax de folie qui dure au moins 5 minutes, en plus le premier plan de ce climax tu te dis enfin ça envoie du lourd avec Zoe qui balance une roquette dans le tas bein non finalement c'est dla merde, y a rien à se mettre sous la dent avec en summum un fight à coup de brosse à dent ( promis ) dans une salle de bain où le montage atteint des sommets de découpage, ça se termine quand même sur une mise à mort que n'aurait pas renier Matrix dans Commando.

La réal de Megaton est moins nul que dans Transporteur 3 ( on peut difficilement faire pire ) mais c'est vraiment tout formaté dans la nouvelle norme europa, le début est pas trop mal visuellement bon c'est carrément pompé sur Man on Fire avec du filtre et un découpage bien agressif mais ça passe bien puis après y a plus d'idée, le climax final faut le voir pour le croire.

Zoe joue comme une savate mais elle bouge bien et elle est souvent en petite tenue et prend souvent des douches et Megaton la film pas trop mal, le reste du casting ça fait un peu pitié, Cliff Curtis un gars jamais mauvais bein ici il est mauvais, pis bon vu que les méchants c'est des latinos bein on a Jordi Molla.

La bo en rajoute des tonnes et est bien casse couille, le soundtrack est pas trop mal avec un chouette morceaux quand Zoe danse toute seul chez elle.
Voila une merveille de film d'action sans action, bon c'est quand même pas aussi nul que le Transporteur 3 on peut donc dire que Megaton s'améliore.

3/10

[Coldo3895]

Moi j'ai vu ça...



en Blu-Ray, la version Buenos Aires avec la demi-heure supplémentaire...

C'est incroyable. C'est super beau. C'est remarquablement moderne. Bon... sauf peut-être le personnage de Freder qui est tout de même le roi des neuneus.

J'adore.

[Brian Addav]

Scalp => merci!
(me doutais bien que le trailer était trop bon....)

[Scalp]

La Lame Diabolique Kenji Misumi - 1963





Ah oue quand même !! m'attendais pas à ce que ce soit aussi bon, je pensais tomber sur un bon petit chambarra ( comme pour Le Sabre ) et en fait c'est un putain de film à la beauté visuelle époustouflante dès les 2 premières minutes j'ai su que j'allais aimer le film avec une ouverture magnifique avec ce plan de femme allongé les cheveux éparse sur sa paillasse :

On suit le parcours initiatique d'un jeune homme, fils d'une femme et d'un chien, et en fait y a quand même un gros doute car les capacités hors norme du héros donne un vrai coté fantastique au film ( le film s'ouvre d'ailleurs comme un conte fantastique avec notamment un très beau travail sur les jeux de lumière ), car bon c'est pas tout les jours qu'on voit Flash dans un Chambarra ( les mauvaises langues diront Forest Gump ) et pis Hanpei développe les mêmes qualités qu'un chien en plus, notamment il restera fidèle à son maitre malgré tout, d'ailleurs le script ne s'éparpille pas trop ( c'est ultra concis et en 1h23 on a une histoire complète qui tient la route ) et le coté complot et tout les trucs habituels est ici carrément anecdotique ( même si les crises de folie du suzerain sont sympathique et c'est original ) et l'intérêt unique du film c'est vraiment ce personnage principal qui veut trouver sa place, au départ c'est juste un jardinier ( et un excellent jardinier même ) mais il va s'épanouir via le sabre se découvrant des aptitudes hors normes ( il garde en mémoire les paroles de son père juste avant de mourir qui lui a dit qu'il fallait qu'il devienne quelqu'un ) et le destin tragique auquel il était prédestiné dès sa naissance s'accomplira à travers ce sabre et c'est le sabre qui va pervertir un homme pourtant foncièrement bon à la base et à cause son aptitude au sabre il va devenir un assassin hors pairs et trancher tout ce que son suzerain lui ordonnera ce qui malheureusement va lui attirer les foudres du village ( déjà que personne l'aimait avant ).

Misumi c'est un putain d'esthète et avec ce film il le prouve une fois de plus, y a une séquence carrément hors norme et juste magnifique ( et même mystique ) ou Hanpei apprend le sabre rien qu'en regardant un ronin s'entrainer ( bon il l'observe pendant 1 an quand même ) ( c'est pas tout à fait la screen que je voulais mais j'ai pas trouvé mieux, je voulais trouvé une screen vraiment de l'entrainement avec les nombreux plans sur le katana en gros plan ), la relation maitre/élève qui se noue malgré le peu de temps de présence à l'écran est réussit et la dernière rencontre entre les 2 donne lieu à une nouvelle scène magnifique.
Chez Misumi on sent toujours un soucis du "beau plan" avec entre autre ces 2 plans consécutif très imaginatif :
et le Climax final dans un champ fleuri qui donne un coté un peu surréaliste et poétique à la tuerie est vraiment réussit : , les scènes d'actions souvent en plan séquence sont très réussite et très gracieuse avec des chorégraphies vraiment classe et expéditive ( Hanpei rengaine à chaque coup de sabre ), la scène de course a pied ou Hanpei est censé courir plus vite qu'un cheval bein techniquement ça vieillit bien.
Le casting est dominé par Raizo Ichikawa dans le rôle de ce batard détesté de tous ( ou presque ), et il est vraiment bon, il arrive bien à ressortir les sentiments de son personnage, du coté du second rôle on regrettera un peu que le casting soit juste correct, à part le ronin personne ne sort du lot.
Du très bon Misumi, seul finalement le fait que l'histoire ne soit pas plus développé par moment ( trop d'épure tue l'épure ) fait que le film n'est pas un chef d'oeuvre définitif.

8,5/10

[stoney]

Petite demande d'info:
Je suis entrain de me faire la filmo de Friedkin et là je vois ce film "Le sang du châtiment" avec Micheal Biehn dont je n'ai jamais entendu parlé.
Un film sur fond de peine de mort qui a été remonté par Friedkin après qu'il ait pris un "virage plus à droite" .
Quelqu'un l'a-t-il déjà vu car apparament il est introuvable dans la 1ère version.

[Scalp]

Les Duellistes Ridley Scott - 1977



Ca SPOIL un tout petit peu.

Sacré réussite pour un premier film, magnifique adaptation d'une œuvre de Conrad et tiré d'un fait divers ( selon Wiki.
Reconstitution historique convaincante ( tout est parfait : costumes, coiffures, accessoires, rite lors des duels et c'est important tout ses éléments dans un film de ce genre ) et vrai film épique ( alors qu'au final la scène où il y a le plus de monde à l'écran ne doit pas dépassé les 15 figurants ).

Le film est très épuré au niveau de l'intrigue puisqu'il retrace la rivalité entre 2 soldats de l'empire Napoléonien ( Gabriel Féraud et Armand d'Hubert ) étiré sur une quinzaine d'année ( y a donc plein d'ellipse ), une rivalité partie de rien ( les 2 hommes au final ne savent même plus pourquoi ils se battent ) qui ne cessera jamais à cause de l'acharnement de Keitel ( dont on ne connaitra jamais les motivations ) et un Carradine qui par honneur ne refusera jamais le duel qui à chaque fois s'avérera inévitable ( même si il fait tout pour éviter Keitel ) il a trouver son némésis et finalement il se complait dans la situation, à chaque nouvelle rencontre un duel ( sauf lors de l'excellent passage en Russie où on sent qu'ils n'ont pas la force, ce passage en Russie est visuellement très marquant avec un atmosphère de mort omniprésent et une froideur réellement palpable :
), malgré l'épure du récit, Scott réussit à dresser 2 petites histoire tout à fait convaincante ( le plan d'adieu de la première conquête de Carradine c'est ultime j'ai beau trouvé je crois bien n'avoir jamais vu de plan d'adieu aussi beau :
La fin est habilement trouvé, je les voyais bien s'entretuer mais c'est plus fin que ça avec d'Hubert qui battra Féraud sur son propre terrain puisqu'il mettra l'honneur en jeu avec malice pour pouvoir retrouver sa "liberté".
Le film sans être spécialement passionnant se révèle tout de même très prenant car malgré la répétitivité de l'histoire c'est toujours intéressant et bien raconté ( on a pas trop une impression de scénettes que laisse présager le film ).

Là où le film nous met vraiment KO c'est grâce à son esthétisme d'une beauté à tomber avec un nombre de plan tout droit sorti de tableau et un énorme travail sur la lumière et les éclairages ( notamment des scènes intimistes très réussit entre les 2 amoureux éclairées à la bougie ) , Scott a jamais aussi bien filmé la nature que dans ce film et il compose des tableau magnifique et use beaucoup de focale permettant une très grande profondeur de champ rendant les plans encore plus beau :

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mais n'oublions pas que le film est aussi un film de duel qui dit action et là Scott se paye le luxe de réaliser des scènes à chaque fois différente en variant notamment les armes ( sabre, épée de gay et pistolet ) et les lieux ( en plein air avec un immense champs, dans une petite cour, dans une grange, à cheval et dans une forêt ) et il alterne avec brio les plan fixes et la caméra à l'épaule ( les 2 premiers duels sont vraiment dynamique ) et puis on a ce climax génial dans une forêt noyé par la brume matinal :

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où Scott se paye le luxe de réaliser une séquence de pure tension pleinement réussit.

Et pis on a ce plan final très Napoléonien visuellement splendide et plein de signification ( avec un parallèle malin entre Féraud et Napoléon qui finiront tout les 2 seul ) :


Keith Carradine trouve ici son meilleur rôle, il est excellent dans le rôle de ce soldat plein d'honneur fatigué par les duels mais quelque part il vit lui aussi à travers ces duels et il arrive à ne pas se faire éclipser par le monstre de charisme qu'est Keitel, Keitel a moins de temps de présence à l'écran et c'est juste un gars belliqueux et sanguin ne vivant pleinement que par le duel, on sent que un réel besoin pour lui, qu'il a besoin de ça pour vivre ( et pis j'adore la posture qu'il prend lors des combats : , les seconds rôles même si très secondaire sont sympa Tom Conti et Albert Finney et on a aussi une courte séquence avec Pete Postlewhaite.
Un très grand film qui n'a pas grand chose à envier à Barry Lyndon, dès son premier film Scott marquait les esprits.

8,5/10

[Coldo3895]

Alors là moi j'ai revu ça...



L'Enfer est à Lui - White Heat - 1949
Raoul Walsh avec l'énormissime James Cagney

Je suis totalement love de James Cagney. J'avais il y a quelque temps acheté le coffret Spécial Films Noirs avec plusieurs films de lui (Public Enemy, Les Fantastiques Années 20, L'Enfer est à lui, Les Anges aux Figures Sales), et tous ces films sont fantastiques...

On dit que c'est dans White Heat que Cagney inaugure la longue lignée des tueurs psychopathes, avec clairement des problèmes avec leur mère, sanguinaires et sans pitié.

Les acteurs sont tous pile poil, Cagney bien sûr mais aussi Edmond O'Brien dans le rôle du flic undercover, et la très flippante Margaret Wicherly dans le rôle de Ma' Jarret...

Non franchement, c'est à voir absolument !

[zanzibar]

Les Duellistes Ridley Scott - 1977

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Un bon film de Scott, largement oublié et très méconnu, alors qu'il vaut largement une séance de revisionnage.

ps: par contre la note en jaune sur un écran c'est pas le top...
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[Scalp]

Mort ou Vif Sam Raimi - 1995



Quand Raimi fait un western, il le fait à sa sauce et c'est une sauce très italienne quand même.
Sharon Stone alors au sommet de sa gloire veut faire un western et c'est elle qui choisit le réalisateur et son choix se porte sur Raimi et au vue du résultat on dirait que personne ne l'a bridé et qu'il a put faire le film qu'il voulait, à l'époque Clint a tué le genre et c'est pas les Jesses James qui ont réussit le réanimer, malheureusement malgré tout ses qualités ce film de Raimi creusera la tombe encore plus profondément si bien qu'il faudra attendre quasiment 10 ans pour ravoir un western sur grand écran avec le Open Range de Costner.

Le scénario prétexte à duel est sympathique ( et ptet même original j'ai pas souvenir d'un western avec concours de ce genre ), on regrettera simplement qu'il n'y ai pas assez de duel, donc niveau intrigue et personnage on repassera ( même si la rivalité père/fils est sympathique ), tout est cliché ( mais bien campé dans l'ensemble ), ça manque un peu d'émotion mais ce film est avant tout un pur film de mise en scène.

Dès la première minute Raimi pose le niveau, puisqu'on dénombre en une seule séquence déjà 3 idée de mise en scène : vue subjective du fusil, ombre où on aperçoit le trou dans le chapeau puis lumière qui passe à travers le chapeau.
Le film déborde d'idée, y a un plan que j'aime bien c'est Herod qui jette un verre à Cort et la caméra via un rapide travelling nous met en vue subjective avec le verre attrapé en plein vol ( c'est ultra court comme plan, 2 ou 3 secondes à tout cassé et le raccord est ultra rapide en tout cas ça rend vraiment bien ).
Les duels sont des grands moments et là Raimi fait tout : pur plan large de western ( sauf erreur on en a qu'un et c'est à la fin, me souvient plus si c'est Cort et Herod ou Cort et Lady ), dilatation du temps, plan serré sur les visages en montage ultra rapide mais vu qu'on est chez Raimi, toute la panoplie du travelling ( avant, arrière, latéral, zoomé, dézoomé, d'ailleurs les dézoom sont particulièrement efficace ), ces passages sont vraiment stylé, et chaque duel a son petit truc en plus et est filmé différemment ( de coté, sous la pluie, de face, en courant ... non du bon boulot vraiment ), celui entre Herod et Ace est excellent, déjà y commence on a l'impression que les 2 adversaires quand ils se parlent sont à 1 mètre l'un de l'autre puis la caméra recule et on voit qu'ils sont vraiment éloigné ( effet de style très sympathique ), le duel père/fils tient lui aussi toute ses promesses et celui contre l'indien est bien marrant, le duel avec la vieille pétoire c'est une belle trouvaille aussi, et puis les balles font des trous béant ( le trou dans la tête avec la lumière du soleil qui passe c'est coooooool ).
Y en a qui cadre beau, Raimi lui y cadre fun ( avec plein de plans sur des petits détails cool : éperons, jeux de carte, balle, revolver, ceinturon, poitrine de Sharon )



Sharon Stone n'est clairement pas à sa place mais elle plombe pas le film et puis cette magnifique scène ou elle est en chemise au matin ( enfin elle réussit quand même a donner le coté fragile voulu pour son personnage mais elle manque quand même de présence pour un tel premier rôle ) et son personnage a les mêmes motivations et quasi le même trauma que Bronson dans le chef d'oeuvre de Leone, Gene Hackman ça a pas du être dur de le diriger en gros Raimi a dut lui dire "tu vois Unforgiven ? bein tu fais exactement pareil " et bon l'enculé de service il le fait avec délectation, Russell Crowe transpire le mâle une fois de plus et c'est un bon personnage ( ah cette séquence groovy sorti de Evil Dead ou il élimine les gardes de Herod ), Leonardo DiCaprio le talent était déjà là et il est bon en Kid, et puis on a toute une galerie de trogne dans les seconds rôles avec Keith David en tueur à gage ( bon perso à la Lee Van Cleef ), Lance Henriksen qui fait penser au perso de English Bob de Unforgiven, un beau parleur qui se la raconte mais qui vaut pas tripette quand il faut tuer un homme, Mark Boone Junior dans un rôle déjanté, Tobin Bell qui ne savait toujours pas joué mais qui a toujours une sale tronche, Kevin Conway en gros pervers et y a même Gary Sinise pour un court passage par contre bien la peine d'écrire Woody Strode dans le générique de début si c'est pour qu'il ai une scène de 5 secondes ( bon Raimi se rattrape en lui dédiant le film, Strode étant mort pendant le tournage ), sinon j'ai vu qu'il y avait Bruce Campbell de mentionner mais je l'ai pas tricard.
A la photo on retrouve pas un tocard et ça se voit pendant le film, c'est Dante Spinotti qui s'y colle avec talent.
Le score de Silvestri, sympa sans plus, en tout cas dès la première note on reconnait son style
Gros bide incompréhensible à sa sortie, le film reste un western majeur des 90's.

8/10

[Brian Addav]

Scènes coupées pour Bruce dans mes souvenirs
C'est vrai que quand on y repense, le film il aligne juste Hackman, Crowe, Stone et Di Caprio, avec Raimi à la réal

[cdmdu]

Vu ce week-end, et c'est très bon.
Un peu comme tout ce que fait Christopher Nolan, en fait.

Le scénario est délicieux puisqu'il nous tient en haleine jusqu'à la fin et arrive à ne pas trop nous perdre. A part un ou deux petits moments de doute, on reste dans l'histoire, jonglant entre les différentes époques, avec en filigrane au fond de notre cerveau la première image du film qui trotte... Jusqu'à la révélation finale, qui explique beaucoup de choses et fait marcher les méninges plusieurs heures encore après avoir sorti le DVD du lecteur. Un scénario en béton qui ouvre les portes du rêve.

Les images du film sont nettes, sans bavure, plutôt bien foutues et agréables à regarder.
Les acteurs jouent sans surjouer, Scarlett est un peu chiante (plus que ce que voudrait le rôle, à mon avis) mais Jackman et Bale savent trouver le ton juste. Jackman remplit d'ailleurs parfaitement son rôle de personnage jaloux et épris de vengeance, aigri par son obsession. C'est une vraie réussite.

La musique ne m'a pas marquer, mais elle est de Hans Zimmer. Il est impressionnant que celle-ci n'écrase pas tout le film comme souvent avec ce compositeur.

Pour moi qui ne l'avait jamais vu, ce film est un petit bijou qui surclasse de beaucoup l’Illusionniste, avec Edward Norton, sorti à peu près à la même date.
Et j'ai déjà envie de le revoir.

[Coldo3895]

Vu ce week-end, et c'est très bon.
Un peu comme tout ce que fait Christopher Nolan, en fait.

Le scénario est délicieux puisqu'il nous tient en haleine jusqu'à la fin et arrive à ne pas trop nous perdre. A part un ou deux petits moments de doute, on reste dans l'histoire, jonglant entre les différentes époques, avec en filigrane au fond de notre cerveau la première image du film qui trotte... Jusqu'à la révélation finale, qui explique beaucoup de choses et fait marcher les méninges plusieurs heures encore après avoir sorti le DVD du lecteur. Un scénario en béton qui ouvre les portes du rêve.

Les images du film sont nettes, sans bavure, plutôt bien foutues et agréables à regarder.
Les acteurs jouent sans surjouer, Scarlett est un peu chiante (plus que ce que voudrait le rôle, à mon avis) mais Jackman et Bale savent trouver le ton juste. Jackman remplit d'ailleurs parfaitement son rôle de personnage jaloux et épris de vengeance, aigri par son obsession. C'est une vraie réussite.

La musique ne m'a pas marquer, mais elle est de Hans Zimmer. Il est impressionnant que celle-ci n'écrase pas tout le film comme souvent avec ce compositeur.

Pour moi qui ne l'avait jamais vu, ce film est un petit bijou qui surclasse de beaucoup l’Illusionniste, avec Edward Norton, sorti à peu près à la même date.
Et j'ai déjà envie de le revoir.

Si je peux me permettre, je vous conseille vivement le bouquin, Le Prestige, de Christopher Priest si je ne me trompe.
Je crois qu'il y a pas mal de différences dans l'histoire avec le film.
Mais le livre est remarquablement écrit !!!

[jolan]

Les Duellistes, L'Enfer est à lui, Le Prestige, trois excellents films.