C'est ptêt une impression, mais si les séries s'étalent sur 8 semaines, c'est parce que l'histoire de Spirou dépasse les 60 pages ...
Du coup, pour ne pas avoir deux séries qui finissent en même temps, Lucky Luke s'étale aussi en 8 semaine, et pour compenser la différence de pages (44 pour Lucky Luke, 60 pour Spirou), une troisième histoire (Sac à Puces) est sur huit semaines
Bon, il vous a pas plu le spécial western les abonnés ???
Lucky Luke c'est le dernier du contrat avec Lucky Productions ? Déjà j'aime pas les republications mais alors Lucky Luke quoi. Le dessin de Morris je peux vraiment pas, je trouve ça d'un immondice pas possible.
GRRRRROOOOOAAAAARRRRHHH !l'histoire de Thierry Martin est formidable, à la limite de l'OuBaPo (ça, ça devrait faire râler Gill )
Je suis comme Tireg, je ne comprends pas [:bru:8] !Le dessin de Morris je peux vraiment pas, je trouve ça d'un immondice pas possible.
et que le dessin de Morris est avant tout porté par l'efficacité narrative (plans américains à gogo) dans un paysage plutôt désertique, avec des tons peu nombreux et trop souvent uniformes, à l'inverse des belles images colorées d'un Uderzo, aux plans variées et travaillés...
"La la la schtroumpf lala ! Viens schtroumpfer en coeur !"Morris passe encore, mais touche pas à Peyo.
Tu as le droit de ne pas aimer Morris. De là à parler d'immondices ...Lucky Luke c'est le dernier du contrat avec Lucky Productions ? Déjà j'aime pas les republications mais alors Lucky Luke quoi. Le dessin de Morris je peux vraiment pas, je trouve ça d'un immondice pas possible.
En général, Morris dessinait un grande case avec un décor de saloon assez fouillé, par exemple et puis les case suivantes, il faisait des petits bouts de décors qui renvoyait à la grande case. C'est très futé mais je reste un peu sur ma faim et puis je dois dire que j'ai tété le lait de la bd avec Franquin et que ses décors fabuleux m'ont donné de mauvaises habitudesLes décors maigres ? Ses saloons plein de vie ? Ses trians qui déraillent ? Ses caravanes de chariots ?
J'ai lancé un super débat. Ceci dit, je pense que ça a moins à voir avec le dessin de Morris qu'avec les couleurs très souvent faites à la vite.
Si ça disparait, on peut rien montrerLes couleurs, c'est une des marques de fabrique de Morris. Ses codes couleurs, ses choix d'aplats, sa façon de faire disparaître le décor comme peut le faire Mezieres dans Valérian, c'est à montrer partout.
Dans le même ordre d’idées, votre mise en couleurs frappe très tôt par
son originalité. Dans “Spirou”, un support plus conventionnel en ce
domaine, vous osez des a-plats de couleurs uniques pour un personnage...
Plus audacieux encore : dans une scène d’incendie, c’est toute
la planche qui est coloriée uniformément en rouge vif... On a presque
envie de dire que vous faites du “pop art” avant la lettre ! Comment est
née cette conception du coloriage ?
Dans la mesure où je fais de la bande dessinée caricaturale où tout est
exagéré ( les nez, les attitudes, etc. ), je me suis dit : “pourquoi ne pas
caricaturer également les couleurs ?” C’est tellement pauvre quand on
met éternellement du bleu clair pour le ciel et de la couleur chair pour les
visages ! J’estime que dans ce domaine aussi, il faut faire preuve d’une
certaine fantaisie qui participe du genre humoristique.
Par ailleurs, il faut aussi noter l’influence du cinéma : ces contre-jours ou
ces avant-plans avec des personnages entièrement d’une seule couleur,
ça fait cinéma ! En fin de compte, cette influence cinématographique est
tout à fait dans la logique de mon travail puisque je parodie le cinéma
avec Lucky Luke...
Néanmoins, est-ce que cette fantaisie des couleurs fut facile à imposer
chez un éditeur comme Dupuis ?
Non, pas tellement. Ca n’était pas dans les habitudes. Un problème supplémentaire
naissait du fait que les couleurs étaient appliquées par des
chromistes à l’usine, et que ceux-ci ne respectaient pas du tout les
teintes que nous avions demandées ! Nous étions censés inscrire des
indications de couleur sur des papiers calques posés sur nos planches;
mais vu le peu de respect de ces indications, c’était devenu une tâche
très désagréable parce que cela ne servait pratiquement à rien. Et je me
souviens que, quand les couleurs n’avaient vraiment pas d’importance,
je mettais quelquefois : “Ici, couleur ad libitu”... Et j’ai reçu un coup de fil
des gars de l’imprimerie à Marcinelle qui m’ont répondu : “cette couleurlà,
nous ne l’avons pas !”
Pour ceux qui ne connaissent pas le blog "Les lectures de Raymond", voici une étude intéressante sur Lucky Luke
http://lecturederaymond.over-blog.com/a ... 64483.html
Oui, les gens passés par l'"école Jijé" savent merveilleusement équilibrer les noirs et blancs sur la planche (Franquin, Morris, Will). On sent même cette influence indirecte de Jijé chez Peyo et Tillieux.Morris savait ausi manier le noir et blanc, avec de superbes contrastes, dans le style Jijé...
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