Frannck a écrit:Je n'aime ni Tintin, ni Mickey qui ne permettent aucune identification contrairement à Donald.
Jeff70 a écrit:C'est vrai que le style "animalier" est mieux adapté à des histoires pour enfants (chlorophylle...) qu'à de la BD pour adultes..
EYE OF DOOM a écrit:toine74 a écrit:EYE OF DOOM a écrit:Tintin: si je reconnaît tres volontiers la maestria graphique d Hergé avant 1940 disons, je n ai vraiment accrocher qu au Lotus Bleu en version d origine , le reste me barbe. Pas assez ancré dans la vie réelle ( école Tintin versus école Spirou pour résumer)
...
Marrant comme argument. Je viens d'une famille "Tintin" et la principale critique de mon père envers Spirou était justement son manque de réalisme (trop farfelu). Des observations assez justifiées quand on connaît la méticulosité d'Hergé (ou d'un Jacobs) pour les détails (décors, accessoires, etc.).
Je comprends mais l'ancrage dont je parle n'est pas du même ordre.
Sous l'impulsion initiale d'un Jije justement, on trouve dans Spirou des personnages féminins pas caricaturaux, des problèmes d'argent, une psychologie des personnages beaucoup plus riches, une "vitalité" qui manquent trop souvent à l'école Tintin. Le " réalisme" des descriptions des décors n'a rien à voir
C est un vieux débat...
toine74 a écrit:As-tu des exemples ? Parce que là, des personnages féminins pas caricaturaux (Seccotine, Queue de Cerise ?), idem pour les problèmes d'argent ou la psychologie riche ??? Je ne vois pas trop. Ça reste majoritairement des récits jeunesses bien moraux et très premier degré (au moins jusqu'au milieu des années 70).
toine74 a écrit:ou alors, c'est un problème d'élocution.
EYE OF DOOM a écrit:Sur la question des personnages féminins, c'est facile : il n'y a pas de personnages féminins dans le journal de Tintin!
A si, un, la Castafiore
Sérieusement, les séries "historiques" du journal Tintin sont asexuées: c est un monde sans filles ni femmes. Non pas que dans Spirou, on soit à la parité, on est d accord, mais on a jamais l impression qu'un censeur est passé pour faire soigneusement disparaître la moitié de l humanité.
Je crois que cette position propre à Jijé à donner le ton au journal. Queue de ceriSe et Secotine sont des personnages secondaires mais bien féminins et traités avec respect.
Dès le seconde moitié des années 60, c' est donc assez naturellement que les premieres heroines apparaîtront: Sophie, Sybilinne, puis Yoko, Natacha, ...
Dans un contexte où chez Tintin, nous aurons au mieux de ravissantes compagnes à Luc Orient ou Olivier Rameau ( un grand merci à Greg par ailleurs)
Concernant l'ancrage dans la vrai vie, c'est la même chose. On voit Fantasio qui a un vrai boulot qu'il assure même avec ces travers. Comme Felix, Gil Jourdan a un job et doit joindre les deux bouts ( on le voit se faire payer). Quant à Gaston....
Pareil, il n est pas question de dire que le journal de Spirou jete un regard cru et réaliste sur la société des années 50 mais d'indiquer que la tonalité est bien moins engoncée que dans Tintin.
Cela a déjà été dit plein de fois, notamment dans le livre fort instructif sur la concurrence entre les deux journeaux dont je n ai plus le titre en tête.
vacom a écrit:Marrant, ce sujet.
- Je suis toujours resté hermétique à Giraud/Moebius. Blueberry me tombe des mains alors que je n'ai rien contre le western en général, et L'incal est pour moi un sommet de délire imbitable. Dans les deux cas, c'est peut-être dû en partie au scénariste, mais même, la maîtrise graphique du dessinateur, pour parfaite qu'elle soit, me maintient à des kilomètres à la ronde. Je n'ai ressenti aucune émotion, c'est froid, froid, froid.
- Puisqu'on parle de L'incal, je n'ai jamais compris pourquoi Jodorowsky était à ce point porté au nues par certains. Même ses collaborations avec Bess ont fini par me lasser, à force de délires qui ne mènent à rien. Bref, tout ce qui est méta-barons, technopères, mégalex... ça passe à l'as !
- J'ai mis Zidrou sur ma liste noire. Ca dégouline tellement de bons sentiments que ça en devient indigeste, à l'image du sirupeux Lydie dont je ne comprends pas le succès. Pour moi, ça rejoint les productions de Jim, également blacklisté (rien que le titre de ses bouquins me fait fuir, tellement l'eau de rose suinte de partout). Dans le même genre, Où le regard ne porte pas ne m'a laissé qu'un souvenir diffus.
- J'ai lu beaucoup de Davodeau et je ne pense pas en avoir gardé un seul. Le côté ancré dans la réalité est à mes yeux du provincialisme peu intéressant, avec un dessin constant, bien réalisé, mais sans charme ni aspérité.
- Je n'ai jamais compris le succès public de Van Hamme, tant il est vrai que Thorgal me semble une gentillette série d'aventures et que XIII me tombe des mains, depuis toujours. Même Le grand pouvoir du Chninkel me déplaît à la relecture. À sauver dans sa bibliographie : SOS Bonheur. Ah oui, et Largo doit être l'une des séries les plus insupportables à mes yeux.
lobo a écrit:Oui, Line dont Jacques Sadoul disait : "Line fut une des héroïnes féminines les plus érotiques du moment". Et c'était dans Tintin !
Cooltrane a écrit:lobo a écrit:Oui, Line dont Jacques Sadoul disait : "Line fut une des héroïnes féminines les plus érotiques du moment". Et c'était dans Tintin !
pas pendant longtemps...
monsieur burp a écrit:Moi, oui...
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