Intéressante critique !
Le cartésianisme est-il un frein à la lecture de cette série ?
Moi aussi, je n'aime pas... les histoires de magie, par exemple, qui autorisent tout et n'importe quoi à n'importe quel moment du récit. Par contre j'apprécie les histoires de Science-Fiction ou de Fantastique à partir du moment ou le "pouvoir" ou la "particularité" du héros ou de la machine (ou de la sociologie mise en oeuvre) est clairement spécifiée.
Dans Science et Vie, un journaliste BDphile a analysé la possibilité de connaître dans un futur plus ou moins proche ces techniques que la BD nous propose dès aujourd'hui : Iron-Man, par exemple, ne pourrait utiliser son armure volante que s'il était relié à une centrale nucléaire... Hé bien on s'en fiche ! Imaginons une énergie capable de le faire : que se passerait-il ? C'est le principe-même de la Science Fiction.
Il en est de même pour le Fantastique : partons du postulat que telle créature peut exister et amusons-nous à placer ce personnage dans le monde réel. D'aileurs, sans aller bien loin, n'importe quelle histoire se base sur des postulats que l'on traite dans le récit. Qu'ils soient plausibles n'est qu'une des possibilités...
Quant à l'aspect mystérieux, enquêtes et énigmes, c'est justement le charme de ce genre de séries (et ce qui est sensé scotcher le lecteur jusqu'à la fin de l'histoire) ! "Où cette histoire nous mène-t-elle ?" Mais vers la résolution de l'énigme, tout simplement ! Et il suffit de savoir ligne entre les lignes - blanches - de mes interventions pour y entrevoir tout le sel
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Mais je comprends parfaitement ce point de vue, en tant qu'informaticien ayant des parents et des frère et soeur particulièrement terre-à-terre (et je réclame à cors et à cris quelqu'un suceptible de me dire où je dois mettre le pluriel dans ce dernier mot)
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