FrancoisG a écrit:Toujours est-il qu'on ne peut faire un reset de la production de plusieurs décennies et repartir à zéro, il devient difficile à un moment de proposer autre chose ou en tout cas sans aucune influence.
Je suis taquin avec Moore mais pas en total désaccord avec sa façon de penser, faut dire aussi que j'aime bien égratigner les "monuments"
C'est typiquement un exemple que Moore a pris -- et qui a été on s'en doute assez mal reçu. Pourtant les faits sont là, et les éditeurs ne font rien (ils le prouvent tous les mois) pour que ça ne perdure pas. Before Watchmen étant le fond du trou, vu sous cet angle.Jimbolaine a écrit:Geoff Johns, par exemple, construit depuis trois ou quatre ans Green Lantern sur des idées qu'Alan Moore a posées en quelques cases
Genug a écrit:Passionnant bonhomme tout de même (à côté de ce qu'est devenu Miller, du moins de ce qu'il a choisi de montrer de lui-même)...
L'idéologie qui sous-tend les plus récentes (même si en cherchant un peu son dernier n'est peut-être pas à prendre au tout premier degré). On aurait pu tenter de dissocier l'œuvre de l'auteur, mais en se prononçant comme il l'a fait à propos du mouvement Occupy, il a levé toutes les ambiguïtés.Baltimore a écrit:Je connais Miller qu'a travers ses oeuvres, pas le bonhomme, tu lui reproches quoi ?
Genug a écrit:C'est typiquement un exemple que Moore a pris -- et qui a été on s'en doute assez mal reçu.Jimbolaine a écrit:Geoff Johns, par exemple, construit depuis trois ou quatre ans Green Lantern sur des idées qu'Alan Moore a posées en quelques cases
Genug a écrit: Pourtant les faits sont là, et les éditeurs ne font rien (ils le prouvent tous les mois) pour que ça ne perdure pas. Before Watchmen étant le fond du trou, vu sous cet angle.
Genug a écrit:Il y a un consensus pour s'en prendre à Moore quand il fait ce genre de sorties, ça évite à toutes les autres parties prenantes de se poser des questions.
Genug a écrit:Reste une variable : le lecteur. Moore lui reproche son immobilisme, son conservatisme, sa propension à bouffer du X-Men avec la même apathie que les auteurs en question leur en chient leur dose tous les mois, et les statistiques de vente ne sont apparemment pas près de le démentir...
Ouais, au lieu de ça ils se contentent de voler au secours du succès...Jimbolaine a écrit:Comme disait un jour Peter David, les auteurs et les éditeurs ne devraient pas publier ce que les lecteurs veulent lire, mais ce qu'ils doivent lire.
Genug a écrit:Ouais, au lieu de ça ils se contentent de voler au secours du succès...Jimbolaine a écrit:Comme disait un jour Peter David, les auteurs et les éditeurs ne devraient pas publier ce que les lecteurs veulent lire, mais ce qu'ils doivent lire.
À rapprocher de la raison pour laquelle Goscinny refusait qu'il y ait un référendum dans Pilote : c'est pas au lecteur mais au rédacteur en chef de faire le journal.
Le courage éditorial, une valeur rare...
Bert74 a écrit:[...] C'est là, il me semble qu'il a essayé d'ouvrir la voie à une méta-narration possible sur les super-héros qui n'a absolument pas été vue par ses successeurs (où peut-être, tout simplement, n'ont-ils pas réussi à reprendre le flambeau).
D H T a écrit:Bert74 a écrit:[...] C'est là, il me semble qu'il a essayé d'ouvrir la voie à une méta-narration possible sur les super-héros qui n'a absolument pas été vue par ses successeurs (où peut-être, tout simplement, n'ont-ils pas réussi à reprendre le flambeau).
Ou, pour rester dans les conjectures, peut-être n'ont-ils pas eu la même liberté éditoriale...
Bert74 a écrit:D H T a écrit:Bert74 a écrit:[...] C'est là, il me semble qu'il a essayé d'ouvrir la voie à une méta-narration possible sur les super-héros qui n'a absolument pas été vue par ses successeurs (où peut-être, tout simplement, n'ont-ils pas réussi à reprendre le flambeau).
Ou, pour rester dans les conjectures, peut-être n'ont-ils pas eu la même liberté éditoriale...
Je ne vois en quoi ils ne l'auraient pas eu. Pour reprendre mes exemples, Darwyn Cook a pu donner sa vision du Silver Age de DC, et Garth Ennis a su aller très loin dans son traitement des super-héros (y compris certains bien établis). Millar aussi, tiens.
Bert74 a écrit: la mise en abîme de ses personnages. Très jubilatoire sur Suprême, elle est poussée à son paroxisme dans Judgment Day (où il fait d'ailleurs une première critique du "grim'n gritty")
Bert74 a écrit:Oh m'sieur Lainé , je vous fais entièrement confiance là-dessus. 1963 fait hélas partie des trucs que je n'ai jamais lu.
Bert74 a écrit: (bon, pas encore lu "Tisser l'invisible" mais c'est dans ma pile à côté du lit, de même que le bouquin sur Franck Miller dans la même collection par un certain JM Lainé...)
Jimbolaine a écrit:Bert74 a écrit: (bon, pas encore lu "Tisser l'invisible" mais c'est dans ma pile à côté du lit, de même que le bouquin sur Franck Miller dans la même collection par un certain JM Lainé...)
Hmm, je me demande bien quelles âneries tu risques de trouver dans un tel ouvrage…
Jim
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