de yannzeman » 12/09/2022 22:18
Oui, enfin, les polytechniciens sont tous brillants et trouvent sans difficulté du travail, souvent très bien rémunéré.
Aucun ne reste sur le carreau, et en général les plus mauvais finissent en politique (comme les médecins !). On l'a vu avec VGE, à l'origine de tous les maux de notre société actuelle.
Les autres exercent comme ingénieur (leur coeur de métier), chercheur (le directeur de thèse de ma femme), dirigeant d'entreprise (là où j'ai commencé à travailler, il y a plus de 20 ans) ou se reconvertissent dans un domaine totalement différent mais qui les passionne (j'ai connu un ancien de l'X qui s'est reconverti organiste, par passion, pendant que sa femme - centralienne - travaillait dans un très grand groupe français).
Contrairement à tous ces illustrateurs, chanteurs, musiciens, brillants en apparence, mais ne trouvant pas forcément leur voie, et dont la reconversion est moins évidente, n'ayant pas le bagage intellectuel et la carte de visite des polytechniciens.
Et effectivement, les écoles de dessin forment à l'évidence des armées de dessinateurs qui, en apparence, savent dessiner, mais sans l'expérience des grands anciens pour les guider, ne savent bien souvent même pas raconter une histoire en dessin. Ou n'ont pas la chance de tomber sur un bon scénariste, et échouent.
Leur chance, c'est que les dessinateurs sont très recherchés... mais dans le dessin animé, les jeux vidéos, les trucages de cinéma. Anonymes au sein d'une équipe, pas toujours ce dont ils rêvaient, mais il faut bien vivre.
idem pour les chanteurs ; issus de télécrochets ou pas, ils ont l'impression d'être de bons chanteurs, parce qu'ils reprennent les succès des autres. Mais sans être bien accompagnés, sans rencontrer le bon compositeur et le bon parolier, ce ne sont que des coquilles vides qui ne font pas carrière.
Sans sa rencontre avec Goldman, Céline Dion serait devenue la caricature d'elle-même, une gueularde parmi les autres, jusqu'à ce que Goldman lui apprenne à sussurer et à chanter d'autres choses.
Sans sa rencontre avec Souchon/Voulzy, Nolwenn Leroy se serait "cassée" la voix et nous n'aurions pas eu les albums "histoire naturelle" et "Bretonne".