Solomon a écrit:...
En parlant de prix, il serait très intéressant de savoir comment il est possible qu’un éditeur propose un volume aussi bien fabriqué à un tel chiffre. Surtout que, bien que Bryan Talbot soit un auteur très apprécié, ses œuvres n’ont certainement pas le public d’un Astérix ou d'une Mortelle Adèle.
Il y a quelque chose qui m’échappe : les éditeurs anglais sont-ils fous ?
toine74 a écrit:2. Le livre est en anglais, donc un marché énorme (en comparaison avec un album francophone)
Brian Addav a écrit:Petit petit...
Si le marché japonais, c'est à peu près 4-5 milliards d'Euro et reste le plus grand marché planétaire, la bande dessinée rien qu'aux US, c'est 1.2 milliards. La France 900 millions il me semble en comparaison.
Alors oui c'est beaucoup moins que le Japon, mais ce n'est pas un petit marché.
Et le marché ricain, c'est aussi un marché qui exportent beaucoup depuis plusieurs années et quia une énorme couverture géographique par rapport au monde.
Quasi tous les titres du marché ricain sont accessibles un peu partout dans le monde en vo, que ce soit en import avec les librairies ou sites de vente locaux, ou par des sites internationaux comme amazon ou bookdepositery (qui est anglais lui il me semble).
Brian Addav a écrit:ça n'empêche pas que tu ne peux pas dire que c'est un petit marché tout court.
la taille du marché, elle ne dépend pas du nombre de gens auquel tu t'adresses, mais simplement du nb de trucs que tu vends.
les boîtes, les entreprises, les éditeurs, ce qui les intéresse, c'est vendre. Qu'ils en vendent X à N personnes ou P personnes, ils seront content pareil.
Maintenant, la particularité du marché du comics en langue anglaise, c'est qu'il te permet de vendre partout dans le monde.
Et c'est un gros plus.
La question ici c'était de se demander comment ils font pour avoir une si belle édition.
Ce n'est pas une question nouvelle. Tu prends les VO de Craig Thompson, y'a pas photos avec les VF. Tu prends tout une palanquée d'omnibus, les VO sont super intéressantes. Là au hasard, les omnibus Black Science, les EO des Peter Parker de Darwin Cooke, etc...
Fantagraphics, ils ont du super matos.
Alors l'économie n'est pas la même certes, mais dire que le marché est petit, c'est un poil réducteur. Ce n'est pas le marché immense du japon, mais c'est un gros marché, qui pèse 1 milliards et plus, et qui se vend partout dans le monde.
Où que tu sois, il est plus facile d'acheter de la bd en anglais que de la française ou de la japonaise. Parce que tu n'as pas à la traduire, et parce que ça s'importe facilement via amazon ebay et équivalent.
Et cela permet aux éditeurs de toucher plus de monde.
Brian Addav a écrit:Non non.
Je vois juste ce qui est dispo, je vois juste la taille du marché.
Et je ne suis pas dupe. Si le marché est gros, il profite surtout aux éditeurs, comme partout. Pas aux auteurs.
C'est comme toujours, des locomotives, et des foules de titre qui vendent peu.
Par contre, on ne peut pas dire que le marché us, ou le marché de la bd en anglais, est un petit marché. Il est loin d'être aussi gros que le japonais, mais c'est le deuxième marché au monde.
Après 50 ans à faire vivre la BD, Brigitte ferme sa librairie, véritable institution à Cherbourg
« Les mangas représentent 50 % de mon chiffre d'affaires, sans quelqu'un de pointu sur le sujet, ça n'est plus possible de continuer. »
yannzeman a écrit:Elle se fait entre 600 et 1200 euros par mois pour cette activité annexe.
Pouffy a écrit:yannzeman a écrit:Elle se fait entre 600 et 1200 euros par mois pour cette activité annexe.
Ce vol
yannzeman a écrit:Oui, ce n'est pas nouveau.
Mais ce qui est bien, là, c'est que ce n'est pas très contraignant (l'auteur travaille à son rythme), et il n'effectue que quelques heures par mois (à quantifier, quand même) dans cette activité pas très compliquée.
Ce n'est pas comme ces dessinateurs qui ont un "vrai" travail alimentaire en semaine, un 35h, et qui dessine les soirs et week-end.
Alors qu'avec la solutoin trouvée par cette illustratrice, c'est beaucoup moins d'heures à effectuer. Et pas toute la journée.
Evidemment, quand on est parent, c'est plus compliqué...
toine74 a écrit:yannzeman a écrit:Oui, ce n'est pas nouveau.
Mais ce qui est bien, là, c'est que ce n'est pas très contraignant (l'auteur travaille à son rythme), et il n'effectue que quelques heures par mois (à quantifier, quand même) dans cette activité pas très compliquée.
Ce n'est pas comme ces dessinateurs qui ont un "vrai" travail alimentaire en semaine, un 35h, et qui dessine les soirs et week-end.
Alors qu'avec la solutoin trouvée par cette illustratrice, c'est beaucoup moins d'heures à effectuer. Et pas toute la journée.
Evidemment, quand on est parent, c'est plus compliqué...
Tu devrais faire conseiller pôle emploi, tu sembles avoir la sensibilité nécessaire. Plus sérieusement, tu te prends pour quoi pour balancer un tel "conseil" à deux balles ? Les auteurs sont bien assez grands pour se prendre en charge tout seul. Si tu veux vraiment aider, achètes les albums, des planches ou des illustrations.
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