Solomon a écrit:...
En parlant de prix, il serait très intéressant de savoir comment il est possible qu’un éditeur propose un volume aussi bien fabriqué à un tel chiffre. Surtout que, bien que Bryan Talbot soit un auteur très apprécié, ses œuvres n’ont certainement pas le public d’un Astérix ou d'une Mortelle Adèle.
Il y a quelque chose qui m’échappe : les éditeurs anglais sont-ils fous ?
Pistes de réponse :
1. Cet album album est sorti chez Jonathan Cape (UK), une subdivision de Penguin Random House (USA) qui est elle-même possédé par Bertelsmann (Allemagne). C'est le plus gros éditeur éditeur du monde.
2. Le livre est en anglais, donc un marché énorme (en comparaison avec un album francophone)
Ce qui fait qu'en terme de prix de revient, ce n'est pas la même force de négociation qu'un Paquet ou même un Média Participation = leur prix sont plus bas.
3. + les distorsions réglementaires propres à chaque pays (loi du prix unique, vente ferme vs retour des libraires, etc.)
PS. Sarbacane et Ankama, part exemple, sortent régulièrement des livres imposants joliment édités à des prix comparables (Carbone & Silicium, L'aimant...). Le prix, c'est un mélange de frais fixes, de marge et de risque commercial (mettre de l'avant un titre auquel on croit, l'attrait d'un nom, etc.).