euh... si vous le dites a écrit:"La relocalisation de la production s'est donc effectuée, « auprès de fournisseurs français et en Europe, notamment en Europe de l'Est », détaille France Moline. « Le développement des robots en bout de chaine, pour la mise sous carton et sur palettes, a permis de réduire l'impact de ces étapes, qui étaient très lourdes en termes de main d’œuvre. » "
En résumé, heureusement qu'on a pu virer plein de gens sinon la relocalisation n'aurait pas été possible.
corbulon a écrit:La prépublication serait toujours prospère au Japon et les maisons d’édition ne se tourneraient pas vers le numérique ? Et bien ce thread de Julien Bouvard (oh non du name dropping ) qui s’est intéressé à l’évolution du marché sur 25 ans dit le contraire.
https://twitter.com/julienbouvard/status/1388587551611629573?s=21
yannzeman a écrit:Le changement prendra du temps, mais il me semble inéluctable
(...) L'accessibilité et l'immédiateté du numérique sont des arguments difficiles à combattre. Et l'argument du rapport à l'objet n'est pas suffisant à mes yeux
(...) C'est certain que l'absence , sur le marché FB, d'offre de BD numérique dont on est propriétaire ralenti le processus, mais ne le fait pas disparaitre pour autant.
(...) Mais quand cette génération papier aura disparu, qu'en sera-t-il ?
toine74 a écrit:Grand Ipad pro, c'est la tablette que tu utilises ?
zxcvbnm a écrit:Enfin bref, je pense quand même que les gens devraient faire l'effort d'essayer le numérique quand même au lieu de crier "beurk" par principe sans faire l'effort de voir concrètement ce que ça donne.
Pourquoi faut-il à tout prix devenir des disciples du numériques et de la technologie à tout prix.
Pour la tablette, il faut scroller, cliquer, recharger, etc..
Je ne veux convaincre personne de l'intérêt d'une version papier, tout comme cela me gonfle ces disciples de la technologie qui ne veulent pas admettre que bien des choses se perdent.
zxcvbnm a écrit:Enfin bref, je pense quand même que les gens devraient faire l'effort d'essayer le numérique quand même au lieu de crier "beurk" par principe sans faire l'effort de voir concrètement ce que ça donne.
C'est la même chose quand sont arrivées les liseuses pour romans. "Ah! Jamais! Moi c'est le papier à 100%". Combien de fois je l'ai entendu! Et puis quand ces gens ont pu utiliser une liseuse, ils ne pouvaient plus s'en passer et trouvent ça super pratique.
Le côté pratique doublé d'un bon confort de lecture a totalement fait exploser leurs préjugés après en avoir eu une en main.
Je pense que pour la BD ça sera pareil quand on aura de bonnes liseuses adaptées et financièrement abordables.
zxcvbnm a écrit:Pourquoi faut-il à tout prix devenir des disciples du numériques et de la technologie à tout prix.
Personne ne dit ça non plus. Perso je dis juste que ça a des côtés pratique. Après chacun choisit en fonction des habitudes de lecture et ce qu'il estime plus confortable. Et accessoirement il faut vivre avec son temps. Tu déplaces encore à cheval?
scubby a écrit:Quand à "vivre avec son temps"... ça fait quand même bien mouton....
Bolt a écrit:Casterman : de la Chine à l'Europe de l'Est, la relocalisation de la productionDepuis quelques années désormais, l'édition française s'interroge sur son impact environnemental, et, si toutes les questions ne trouvent pas une réponse, elles sont au moins posées. La crise sanitaire, ses conséquences matérielles et logistiques, mais aussi le conflit russo-ukrainien au cœur de l'Europe ont rebattu les cartes, et fait apparaitre le versant moins profitable de la délocalisation.
À la crise environnementale globale s'ajoutent des facteurs conjoncturels, comme une longue grève dans les moulins à papier finlandais, ou encore la fermeture de quatre des cinq usines du géant du papier finno-suédois Stora Enso, qui viennent compliquer le circuit de production de l'édition française. Dans ces conditions, l'idée d'une relocalisation de la production au plus près de la France ne semble plus utopique, mais plutôt souhaitable.
En 2018, Casterman faisait partie des éditeurs d'ouvrages jeunesse qui imprimaient le plus en Asie, selon les données combinées des impressions entre 2006 et 2016, collectées par le WWF. Sur la période, 693 titres sur 3197 avaient été imprimés en Asie, dont 625 en Chine.
Quatre ans plus tard, l'éditeur Casterman nous indique imprimer en Asie une trentaine de titres sur les 300, environ, publiés par an. « Il s'agit principalement de titres avec une peluche intégrée, que peu d'acteurs en Europe sont capables de produire », nous indique France Moline, directrice de la production pour Casterman, Futuropolis et Denoël Graphic.
(...)
La relocalisation de la production s'est donc effectuée, « auprès de fournisseurs français et en Europe, notamment en Europe de l'Est », détaille France Moline. « Le développement des robots en bout de chaine, pour la mise sous carton et sur palettes, a permis de réduire l'impact de ces étapes, qui étaient très lourdes en termes de main d’œuvre. »
Le groupe Casterman travaillait déjà avec des partenaires européens en Espagne et en Italie, des liens qui ont été conservés, d'autant plus que, « sans l'Italie et l'Espagne, la capacité de production de la France ne suffirait pas à la production éditoriale », tout comme en Belgique d'ailleurs, où travaille aussi le groupe. Bien que situés en Europe, ces fournisseurs rendent aussi des comptes en matière de certifications et d'obligations RSE.
Les difficultés d'approvisionnement en matière première, notamment en carton et papier, ainsi que la guerre en Ukraine auront amené de nouvelles difficultés : « Pour les ouvrages tout-carton, qui sont compliqués à imprimer en France, nous avions l'habitude de travailler avec Unisoft, en Ukraine, pour lequel la situation est bien sûr devenue très compliquée. » Six ouvrages qui devaient être imprimés par Unisoft pour Casterman ont été reportés et mis en attente par l'éditeur, « pour éviter de les imprimer en Asie, mais aussi par respect pour tous les maillons de la chaine graphique ».
Ce sera moi jamais et j'y resterai figé, j'aime l'album, j'aime le papier, j'aime avoir une bd chez moi et à moi pas sur une tablette ou j'aurai ce sentiment pourri qu'elle ne m'appartient pas vraiment.
Quand à "vivre avec son temps"... ça fait quand même bien mouton....
C'est sûr que concentrer la culture sur des serveurs c'est un peu comme conserver tout le savoir du monde connu à la bibliothèque d'Alexandrie, un jour elle peu brûler, et ce jour la pfuit! Mais vivons avec notre temps sinon.
zxcvbnm a écrit:C'est marrant car pour la musique ça ne dérange personne d'écouter du Mp3, qui est tout aussi virtuel et en plus de moins bonne qualité, mais pour le livre, ça passe pas. Je ne comprends pas cette différence de traitement qui est accepté pour un genre et pas pour un autre.
zxcvbnm a écrit:Ok mais si un jour le format numérique s'impose (et ce n'est qu'une question de temps même si c'est lent), qu'est ce que tu feras? Tu ne liras plus de BD?
zxcvbnm a écrit:Ok mais si un jour le format numérique s'impose (et ce n'est qu'une question de temps même si c'est lent), qu'est ce que tu feras? Tu ne liras plus de BD?
Musique et Lecture ne font pas appel au même sens, ca se regarde pas un mp3... C'est quand même deux choses bien différentes !
ertains ressentent un réel attachement au côté matériel du livre
Je ne conçois pas un instant de lire mes romans sur liseuse
Chacun son truc en fonction de son parcours, je pense.
je suis incapable lire un texte sur écran dès qu'il est un peu long
Murakami a écrit:zxcvbnm a écrit:Ok mais si un jour le format numérique s'impose (et ce n'est qu'une question de temps même si c'est lent), qu'est ce que tu feras? Tu ne liras plus de BD?
Exactement, je ne lirai plus de BD. Ou plutôt, je relirai les albums papier que j'ai acquis depuis des années. Traitez-moi de vieux con mais je suis incapable lire un texte sur écran dès qu'il est un peu long : ce que je fais alors, je l'imprime ! Alors autant acheter directement le bouquin !
fanche a écrit:Payer pour un truc que tu n'as pas la garantie de garder ça s'apparente à de la location, c'est là que ce modèle peut coincer. Autant aller le chopper gratos en bib et tant pis pour les commerces et les auteurs
Le Tapir a écrit:Pareil! Je déteste absolument lire sur écran!
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