Frannck a écrit:J'aurai presque envie d'être du même avis que Yann. Là où Brian et Blackfrag sr plante c'est que c'est boulot se font très bien ailleurs. Nos BD sont de moins en moins imprimées et reliées en France ou en Belgique. Les livres jeunesse viennent souvent de Chine (pop up, etc.) et le nombre d'auteurs étrangers est impressionnant.
Quel rapport avec la choucroute ?
Déjà, on parle de quoi ?
Des traductions ? Cad de livres étrangers repérés par les éditeurs français, puis traduits chez nous, ou de faire appel à des auteurs étrangers pour travailler sur des productions françaises ?
ça ça a toujours existé. C'est pas nouveau. C'est une partie de l'industrie du livre bd/jeunesse.
Là, le sujet, c'est la rémunération des auteurs en France. Et le fait que les éditeurs poussent à baisser cette rémunération sur le marché intérieur.
S'il suffisait de prendre des chinois pour tout dessiner, les auteurs l'auraient déjà... Certains l'ont fait, l'ont tenté.
On a eu ces dernières années qq auteurs des pays de l'est, d'Italie, un peu de Chine, qui sont arrivés "par groupe".
C'était des cas ponctuels, car très vite, les mecs se rendent compte qu'ils ont touché beaucoup moins que les auteurs français et demandent un salaire équivalent.
Frannck a écrit:Toutefois la mondialisation profite aussi à des auteurs français.
Combien ?
Comment ?
Combien d'auteurs français appelés par des éditeurs étrangers pour travailler directement avec eux ?
A part les ricains pour une dizaine d'auteurs (qui parfois ne sont même pas connus ici et qui sont allés directement travailler là-bas), dans les autres pays, c'est proche de zéro.
Combien d'auteurs traduits à l'étranger ?
Plus ok, mais combien par rapport à l'ensemble des auteurs français, et des oeuvres françaises ?
Et ça leur a rapporté combien, aux auteurs ?
Frannck a écrit:Je connais un illustrateur qui a été publié par une petite structure, son zlbum s'est plutôt bien vendu. Il a fait le boulot de commercial en se rendant chez tous les libraires des villes où il avait des salons. Son éditeur lui a demandé un autre album, mais ce n'est pas très bien rémunérateur. Il travaille également comme coloriste pour des comics, à deux pour aller toujours plus vite, car à l'aire du numérique les distances non plus de sens. Et là c'est lui qui pique du boulot aux ricains.
Voir la réponse de Nexus.
Mais encore une fois, le pb ici, c'est la rémunération des auteurs, et le fait, pour le cas cité, que les éditeurs tendent à la faire baisser, pour une charge de travail équivalente.