Nirm a écrit:C'est toi qui ne comprends pas de quoi je parle.
Quand un marché se crée, par exemple les abonnements de téléphonie mobile, tu as bien une concurrence qui joue en faveur du client (ce que tu appelles la concurrence revendeur). Et le marché est censé atteindre sa maturité quand le prix du même produit est stabilisé (toute chose étant égale par ailleurs comme on dit, pas de nouvel acteur notamment).
Non.
Lorsque je travaillais dans la téléphonie (en grande distribution), les prix m'étaient communiqués, et imposés, par les opérateur.
SFR me donnait sa grille de tarif par exemple pour le Nokia 3310 (129 € en prépayé, 29 € en abonnement 2h etc ...).
Et on retrouvait le même portable, au même tarif, dans les enseignes SFR, ou chez Auchan et Leclerc.
Il n'y avait pas de "concurrence revendeur".
Pour info, nous étions commissionnés par l'opérateur après la vente, la commission venant compenser l'écart (important) entre le PV réel de l'appareil et le prix consommateur. Cette commission était conditionnée par le respect des règles du contrat, à savoir suivre cette grille de prix.
Il n'y a que sur les téléphones nus que nous étions libres, car non-commissionnés derrière. Mais c'était un marché extrêmement marginal à l'époque.
La concurrence, elle était entre les opérateurs (Bouygues pouvait vendre le Nokia moins cher que SFR), ou entre les constructeurs (Alcatel pouvait essayer de concurrencer Nokia en vendant son OT301 moins cher que le 3310).
Mais la concurrence, elle se jouait peut-être sur le prix, mais aussi et surtout sur tout le reste : le design, les fonctions, l'autonomie, la qualité des sonneries et/ou de l'appareil photo, la renommée de l'appareil etc ...
Dire que la concurrence ne joue que sur le prix est faux.
Le point abordé par Jeff, et qu'il s'explique si je l’interprète mal, c'est qu'aujourd'hui le marché de la BD est-elle qu'il existe une concurrence naturelle entre albums.
Quand tu as un budget BD de 30 euros / mois, tu fais une sélection drastique dans les sorties. D'où une concurrence entre l'offre supérieure à la demande.
S'il y avait moins de sorties, celles-ci se vendraient (peut-être) mieux.