rennois a écrit:étant de la maison, j'ai beaucoup aimé tous vos avis exprimés, les critiques avec, bien que pas toujours d'accord
- yannzeman, tu occultes que indé ou rattaché à un hyper ( en ayant pourtant un espace dédié ), la logique commerciale de l'entrepreneur est obligatoire.
Aucun magasin ne référence un truc pour lequel il sait qu'il n'y a aucune vente potentielle, donc dire que des GS n'ont pas ce que tu souhaites, c'est regrettable, mais un magasin ne peut se permettre de TOUT référencer en le sachant.
Il y a des avancées, qui ne se voient pas pour vous clients, par exemple changement de logiciel chez nous qui révolutionne le côté indépendant des "Edouard".
- Et comme le dit JAUNE au final, c'est encadré, tout ça, donc le prix n'est pas un critère
Je n'occulte absolument pas la logique commerciale.
J'ai souvent eu l'occasion de la mettre en avant, pour affirmer qu'il y a trop de tacherons dans la BD, avec des projets bancales ou qui n'intéressent que 3 pelés et 2 tondus, qui envahissent les étalages et empêchent les vrais auteurs de vivre correctement de la BD. La logique commerciale devrait permettre de virer tout ceux qui ne proposent pas des projets viables et grand public. Mais hélas, une autre logique, financière celle-là, pousse les éditeurs à l'avalanche de nouveauté, pour faire de la trésorerie sur le dos des libraires.
Je sais aussi très bien qu'un Leclerc culture ne peut pas stocker en rayon tout ce qui existe en BD, dans un espace aussi réduit et partagé avec d'autres marchandises.
J'explique juste pourquoi ces espaces culturels des GS ne me correspondent pas, à moi gros consommateur de BD, et ce qui fait la force des réseaux type canalbd pour un amateur éclairé comme moi (et la plupart d'entre nous, ici).
Et que le prix n'entre pas en ligne de compte, dans la question, grace à la loi du livre.
(dans ce topic, j'ai aussi déjà écrit en quoi la loi sur le livre a des effets pervers, interdit aux GS de faire des promos sur les BD ultras amorties type Tintin ou Spirou, par exemple ; mais disons que la situation actuelle, avec des libraires spécialisés protégés contre les grandes surfaces, me convient très bien. Il faudrait que d'autres domaines, comme l'agriculture ou les commerces de centre-ville, soient aussi bien protégés que l'industrie de la culture, et ça, nos gouvernants, quels qu'ils soient, ne l'ont jamais accepté)