Xavier Guilbert a écrit:Je cite
cet article de Livres Hebdo:
[...] la catégorie "directeur de collection" n’apparaît plus sur le site dans les différentes solutions de déclaration de droits.
Le débat a mis un coup de projecteur sur la diversité des profils des directeurs de collection, maillons méconnus mais essentiels de la chaîne de publication. [...] « Lorsque la personne ne fait qu'amener des auteurs et signer de temps à autre une préface, l'usage du droit d'auteur est clairement abusif », admet-on au service juridique d'une grande maison de littérature.
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A l'époque où je me suis occupé professionnellement d'édition (ça date un peu, il est vrai...
), le rôle de Directeur de collection était essentiellement différent dans la "fiction" ( littérature, poésie, BD,....) et dans le "non-fiction" ( essais, études, documents, livres pratiques....).
En effet, dans le domaine de la fiction, la valeur ajoutée d'un Directeur de collection tenait essentiellement à son réseau de relations auprès d'auteurs actuels ou potentiels. Il n'intervenait pratiquement pas dans l'élaboration des textes eux-mêmes.
Le rôle d'un Directeur de collection dans le "non-fiction" était beaucoup plus large. Les auteurs n'étant, le plus souvent, pas des professionnels de l'écriture, il fallait superviser leur travail, s'assurer qu'ils respectaient les normes de la collection, qu'ils tiendraient les délais prévus...
Les Directeurs de collection eux-mêmes étaient souvent des professionnels compétents dans des domaines particuliers (management et techniques de gestion, psychologie/psychanalyse, développement personnel...), pour qui diriger une collection n'était q'une activité annexe, plus ou moins en synergie avec leurs activités professionnelles principales...