alambix a écrit:Thierry_2 a écrit:alambix a écrit:Mais ceux qui en achètent moins de 50 disent souvent envier les + gros.
Mais financièrement, c'est impossible pour eux de suivre.
euh, non
c'est comme les mecs qui ont une porsche et sont persuadés qu'on les envie tous.
toute cette discussion semble tourner autour du fait que chacun aspire à acheter toujours.
J'ai acheté jusqu'à 250 titres par an. Avec le recul, beaucoup de trucs juste moyens, des achats automatiques pour compléter une série en cours qui ne m'intéressait plus depuis 4 tomes, parce que je "suivais" aveuglément l'auteur (et acheter le dernier Bilal, comme un con et sans illusion), pour suivre les nouveautés. Vite lus, vite oubliés, qui prennent la poussière. J'ai pris des décisions drastiques. L'une d'elle est de ne pratiquement rien acheter à sa sortie mais d'attendre. L'envie persiste ou pas. Je suis retombé sous les 50 et ce n'est pas pour des raisons financières. Par contre, j'essaye de choisir avec soin.
je me demande même comment on peut acheter (et lire?) 500 BD par an. Comment peut-on trouver 500 BD qu'on a vraiment envie de lire chaque année. J'y vois surtout un réfexe consumériste.
Je te rejoins entièrement là-dessus.
Quand on possède + de livres qu'on ne dispose de temps pour les lire et que l'album acheté vient directement grossir la pile des livres "à lire", c'est qu'on peut sérieusement se poser la question du rapport de force entre l'envie et le besoin.
Mais je parlais surtout du lecteur à faibles moyens qui s'achète 1 à 2 BD par semaine et doit renoncer à beaucoup d'envie d'achat et envie ceux qui ont les moyens de ne pas devoir faire de choix.
Avec le numérique, ma capacité à lire 500 BD/comics par an est une réalité.
je compte une intégrale pour le nombre d'albums (de 3 à 5) qu'elle contient, pas comme 1 album ; et pour les comics, la lecture par fascicule : 1 an = 12 fascicules (+ les annuals), multiplié par le nombre de séries.
Tout n'est pas bon, c'est sur, mais je ne veux pas rater "le truc bien" dans l'avalanche de sorties.
Et puis, si j'avais plus de moyens, ou si la BD était moins chère et plus populaire, j'en achèterai plus en version papier, parce que je veux laisser un "héritage" culturel à mes descendants (enfants, mais pas que : rien ne m'a fait plus plaisir que de voir des petites cousines venir dévorer certains de mes mangas, quand elles étaient ado).