tzynn a écrit:
- réduire les frais de production pour l'auteur: bein c'est deux fois rien: papier et crayon/encre + café et ordi - licences - scanner - imprimante. Vont pas faire des grosses économies là dessus.
Lapin Moutarde a écrit:La feuille de papier, le crayon à papier, les feutres et la gomme appartiennent au passé, c'est fini ça mon ami
Aujourd'hui, beaucoup d'auteurs bossent sur des tablettes de type Wacom Cyntic, pour des raisons de souplesse, le numérique leur apporte un confort de boulot indéniable, et rien que la tablette Cyntic, çà coûte une blinde !
yannzeman a écrit:tzynn a écrit:Ton modèle ne marchera pas. Les auteurs qui vendent bien veulent le plus souvent être indépendants, ce qui leur permet de travailler avec plusieurs éditeurs.
Ma proposition consiste à proposer un statut protecteur à l'ensemble des auteurs de BD (du moins, ceux qui ne souhaitent faire que cela comme métier) ; mais il y a une condition : le "confort" du salariat contre une fidélité à un éditeur, fatalement (comme des millions de gens, quoi).
De plus cela leur permet de récolter les fruits de leur succès.
cf le principe du salaire fixe + un variable en fonction des ventes.
Et comme dans toute entreprise, les meilleurs ont un plus gros salaire fixe, à la base.
Ta méthode revient à étaler le succès d’un auteur sur plusieurs têtes. Et je ne pense pas que les auteurs soient financièrement très solidaires, surtout s’ils sont très nombreux.
Justement, non, puisque je pars du principe qu'il y a trop d'auteurs, et pas assez de ventes par auteur ; je ne conserverai donc que les plus vendeurs (comme dans toute profession commerciale).
Les auteurs sont-ils moins solidaires que les autres travailleurs ? Mouais, j'en doute, mais je ne connais aucun auteur donc je ne peux rien certifier ; simplement, ce n'est pas mon propos ici. Les salariés ne réfléchissent jamais en terme de solidarité. Ca reste du chacun pour soi, même pour les salariés.
Et si tu sélectionnes tes auteurs pour garder seulement ceux qui vendent bien, alors ça revient à essayer juste de capter leurs revenus.
Je ne saisi pas bien l'argument.
De toute façon, les éditeurs ne cherchent qu'à capter les revenus de la surproduction et des auteurs sous-payés, comme les témoignages le démontrent régulièrement (cf le projet à 4000 € sur 1 an).
alambix a écrit:tzynn a écrit:
- réduire les frais de production pour l'auteur: bein c'est deux fois rien: papier et crayon/encre + café et ordi - licences - scanner - imprimante. Vont pas faire des grosses économies là dessus.Lapin Moutarde a écrit:La feuille de papier, le crayon à papier, les feutres et la gomme appartiennent au passé, c'est fini ça mon ami
Aujourd'hui, beaucoup d'auteurs bossent sur des tablettes de type Wacom Cyntic, pour des raisons de souplesse, le numérique leur apporte un confort de boulot indéniable, et rien que la tablette Cyntic, çà coûte une blinde !
alambix a écrit:En tout cas, les auteurs ont une sacrée chance de voir ceux qui bénéficient du fruit de leur travail se casser autant la tête pour améliorer leur condition.
Jeff70 a écrit:Il veut dire que les auteurs sont soutenus par les lecteurs dans leur lutte pour améliorer leur sort.
tzynn a écrit:
C'est bien ce que je disais. Prendre que des auteurs qui gagnent bien leur vie et qui vendent bien, et leur dire que tu diminues leur salaire pour faire un fixe + un bonus, qui sera inférieur à leurs gains actuels n'a pas de sens. En plus ils ne peuvent plus aller chez d'autres? Pourquoi accepteraient-ils? Comme ils vont gagner moins, c'est juste que l'argent que tu as récupéré reste chez toi. En effet, les auteurs non bankables tu ne les gardes pas, donc quel est l'intérêt?
De plus, pourquoi accepterais-tu ensuite que les auteurs fassent ce qu'ils veulent, autant faire des histoires qui rapportent s'ils sont salariés. Tu vas devoir payer des charges. A la fin tu vas arriver à juste recréer des studios, comme Vandersteen où les auteurs faisaient de la page de Bob et Bobette parce que ça vend bien et qu'il n'y a pas de raison de faire autre chose, ou comme au Japon.
Tu as déjà géré une boite et payé des salaires?
yannzeman a écrit:(oui, je suis pour un système plus égalitaire)
yannzeman a écrit:
Il est possible que les auteurs qui gagnent très bien leur vie dans le système actuel se retrouvent à gagner moins dans un système basé sur le salariat.
Jeff70 a écrit:Bref, tu voudrais transformer les auteurs en fonctionnaires ?
Beau programme...
Pouffy a écrit:yannzeman a écrit:(oui, je suis pour un système plus égalitaire)
équitable
Lapin Moutarde a écrit:
Les auteurs qui gagnent très bien leur vie, n'accepteront jamais d'être salarié d'un éditeur.
imagine la dégringolade des revenus !
Et puis réciproquement, les éditeurs n'accepteront jamais de salarier des gens pendant un an qui vont faire un album qui va se vendre à 100 exemplaires voire moins (ce qui est monnaie courante aujourd'hui) ce ne serait pas rentable du tout.
Lapin Moutarde a écrit:Et puis réciproquement, les éditeurs n'accepteront jamais de salarier des gens pendant un an qui vont faire un album qui va se vendre à 100 exemplaires voire moins (ce qui est monnaie courante aujourd'hui) ce ne serait pas rentable du tout.
Blackfrag a écrit:Y'a jamais un Auteur qui donne son avis ici sur la question ou ont est plus censés qu'eux à savoir ce qui doit gérer leur gagne pain ... par là j'entends dire que si les auteurs ne viennent pas en parler c'est que tout ça tient de la sphère privé et qu'au final tu peux baragouinner sur 500 pages que ça ne changera pas le système qui est à défendre par la profession elle même. C'est un peu comme si on allait manifester a chaque fois avec les agriculteurs quand ils font grève; es-ce qu'on le fait ? non , et pourtant on bouffe tout les jours ce qu'ils produisent j'ai l'impression que là c'est un peu pareil, on veux se mêler d'un sujet en tant que lecteur ou collectionneur qui nous regarde en fait pas plus que cela c'était juste mon point de vue.
alambix a écrit:Blackfrag a écrit:Y'a jamais un Auteur qui donne son avis ici sur la question ou ont est plus censés qu'eux à savoir ce qui doit gérer leur gagne pain ... par là j'entends dire que si les auteurs ne viennent pas en parler c'est que tout ça tient de la sphère privé et qu'au final tu peux baragouinner sur 500 pages que ça ne changera pas le système qui est à défendre par la profession elle même. C'est un peu comme si on allait manifester a chaque fois avec les agriculteurs quand ils font grève; es-ce qu'on le fait ? non , et pourtant on bouffe tout les jours ce qu'ils produisent j'ai l'impression que là c'est un peu pareil, on veux se mêler d'un sujet en tant que lecteur ou collectionneur qui nous regarde en fait pas plus que cela c'était juste mon point de vue.
C'est exactement ce que je disais plusieurs pages + haut.
Les auteurs ont bien de la chance que des gens qui finalement n'y connaissent pas grand chose, se décarcassent autant pour eux ...
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