de Anianka » 28/06/2018 15:44
je trouve un peu facile d'accuser l'état de la paupérisation
sinon sur le prélèvement à la source : quand tu touches moins d'un demi smic par an, tu paies pas d’impôts, donc le taux de PAS sera de 0%. et quand bien même à cause de haut revenus l'année précédente (qui sert a estimer combien il faudra te prélever l’année en cours, avant regul en fin d'année par rapport a ce que tu as réellement touché) tu devrais pouvoir (quand le système sera en place, je ne sais pas quand) prévenir le centre des impot que le taux pré-calculé d'impot ne correspondra pas et demander sa correction (et la régul final aura lieu en fin d'année comme pour tout le monde)
donc non, demander un régime spécial pour le PAS est une mauvaise idée, et ne changera absolument rien, et en théorie c'est même plus juste car les revenus de l'année précédente ne viennent pas pourrir tes revenus de cette année s'ils sont moins bon (enfin si le système de demande d'ajustement est correctement mis en place et que tu as fais ta demande d'ajustement du taux à l'avance)
l'édition a tellement gonflé qu'elle va effectivement exploser d'ici pas tard (chapitre "demain") mais c'est logique, et prévisible, et inévitable au stade où on en est. c'est un principe économique comme écologie, a un moment, la population atteint une masse telle qu'elle s'effondre brutalement jusqu’à retrouver son équilibre a un niveau bien plus bas (et elle remonte ensuite).
les réformes de l'état aux auteurs,ça ne va absolument rien changer à cet état de fait : au pire ça peut précipiter un peu plus le phénomène si elles sont mis en place telles quelles, et sinon c'est l'état qui va essayer de repousser via perfusion l'effondrement, qui se produira tout de même car le système auteur/édition ne veut (et je dis bien veut, et pas peut) pas se réguler de lui même.
l'effondrement est nécessaire pour que le système éditorial soit revu, et la contamination à tout le système culturel (chapitre apres demain) français est un non sens, car aucun n'est autant surchargé que celui de l'édition, et quand on voit le système de cinéma sous perfusion que la France produit, qui n'est viable alors qu'il produit 80% de merde que grâce aux financement de l'état (qui permet d'avoir des films déficitaires mais sur lesquels les producteurs gagnent de l'argent car seul l'état en perd vu que els producteurs se servent en premier).
je ne vois aucun rapport entre les produits de luxe et l'édition, les chimistes de base qui participent a la création d'un parfum sont salairés, et les gros pontes (nez) qui sortent les plus gros produits sont pays des fortunes, tout comme les auteurs de best sellers, mais il n'y a pas de chimiste freelance qui bosserait gratos en espérant sortir le parfum jackpot.
et pour finir, même si je compatis au problème des auteurs, voici encore un texte qui dédouane de toute responsabilité les auteurs dans le problème (pas un seul moment ils ne prennent leur responsabilité dans la surproduction) , alors que les milliers de jeunes sortis d'écoles de psycho ou autres filières surbookées qui ne trouvent pas de travail, ca semble logique qu'ils soient au chômage, ils ont fait un mauvais choix d'étude.
pourquoi les auteurs ne seraient ils pas responsable de leur choix d’étude ? ils vont dans une filière qui est reconnue par tout le monde comme extrêmement difficile, ingrate et exploitée ... et ils s'étonnent de la situation alors qu'ils se mettent eux même en concurrence les uns avec les autres, en connaissance de cause ...
est-ce que c'est à l'état d'assumer leurs mauvais choix, de payer pour que ce système foireux persiste parce qu'aucun des intervenant ne veut bouger de sa position ?