alambix a écrit:Caricature ? Tu es commerçant ? Y'a pas l'air donc ne portes pas de jugement quand certains évoquent leur situation personnelle.
Pas de souci, tu parles bien de ta situation perso... ne généralise pas c'est tout.
alambix a écrit:Bel exemple de compassion
Je n'ai aucune compassion, pas mon genre.
alambix a écrit:Depuis un an, 5 commerces situés à moins de 500 m du mien ont fermé certains moins d'un an après leur ouverture.
Pourquoi ont ils ouvert? Comment ont ils pu seulement ouvrir?
alambix a écrit:Donc la crise de commerce de proximité, un "cas perso" ? Sérieusement ? Ne viens jamais faire un tour dans les forums "commerce", ton argumentaire ne passerais pas le cap du 1er post.
Tu es focalisé sur les activités de négoce.
alambix a écrit:Quand tu empruntes pour créer ta boite et que tu retrouve avec un crédit (très) important à rembourser (prêt d'honneur qui est un prêt personnel, ou prêt bancaire sur lequel tu es obligé de te porter caution solidaire à hauteur de 30% au mieux) + des dettes, tu te dis que tu DOIS continuer parce que tu n'as pas le choix.
La banque ne te suit que si la projection de ton activité est rentable avec un BP sur 3 voire 5 ans minimum. La majorité des villes de plus de 50 000 habitants ont une pépinière d'entreprise qui mettent à dispo un expert comptable... ou la banque exigera une validation par une asso de type EGEE.
Mais oui, si pour toi micro entreprise ça signifie ouvrir une boutique de fringues (avec tes sous)... là effectivement tu fais ce que tu veux.
[/quote]alambix a écrit:Quant à "tenter de revendre une affaire qui ne fonctionne pas" avec dettes et crédits et sur le dos, BON COURAGE !!!
D'où ma question sur le BTP. Dès que la boîte est liquidé, tu en remontes une autre... et tu te retrouves avec le même patron qui change juste le nom de la boîte après chaque liquidation.
alambix a écrit:Pourquoi personne n'y avais jamais pensé avant ? Avec un business plan, aucun risque de faillite !
Sans BP pas de prêt bancaire (souvent sur 7 ans max d'ailleurs).
alambix a écrit:Tu t'intéresses si peu à l'actualité ? Faut lire autre chose que des BD ...
Je bosse avec des agriculteurs.
alambix a écrit:Tu le fais exprès ? Je parlais de l'ensemble des entrepreneurs, petit commerçant, libraire ou entrepreneur du BTP, même combat. On a pas le même maillot, mais on a les mêmes problèmes (et pas le salaire des footeux).
Non tu parles des commerçants de proximité surtout dans le négoce.
alambix a écrit:Oui, c'est notamment le cas de mon frère et de mon père.
Donc tu sais très bien que soit tu fais ce que tu veux et tu n'en vis pas. Soit tu fais ce que le marché demande... avec la diversification qui va avec.
alambix a écrit:En résumé, on peut épiloguer des heures, mais comparer l'investissement financier d'un auteur et celui d'un micro-entrepreneur, c'est franchement faire preuve de mauvaise foi.
Parce que pour toi micro-entrepreneur = commerce de proximité. Tous les micro-entrepreneur qui montent des boîtes de conseil ou de service (pas ce qui manque) l'investissement est nul. Dès que tu touches à l'industrie, l'investissement est énorme (d'ailleurs c'est là la difficulté avec les banques). D'où l'essor du matériel de loc. pour les pro.
alambix a écrit:Défendons les conditions des auteurs, OUI, mais de grâce, arrêtons de les affubler de difficultés imaginaires ou exagérées sous prétexte de les défendre.
On en revient au début... il y a peu d'auteur de BDs bon gestionnaire ou bon chef d'entreprise... sinon ils ne feraient pas ce métier.
alambix a écrit:Un auteur qui galère, il peut prendre la décision de laisser tomber son rêve et de trouver un boulot alimentaire (comme quasi tout le monde finalement). Quitte même à trouver un travail lié de près ou de loin à l'édition ou la création artistique. Financièrement, rien ne le retiens (je dirais même qu'au contraire, financièrement tout le pousse à renoncer et trouver du boulot, car sa situation s'améliorerait immédiatement).
La notion de rêve est importante... comme pour l'entrepreneur d'ailleurs. C'est la seule chose qui la distingue du salariat.
alambix a écrit:Un micro-entrepreneur avec crédits et dettes à charges ne PEUT PAS s'arrêter du jour au lendemain. Prétendre le contraire est une malhonnêteté intellectuelle.
Il s'est aussi mis dans le merde tout seul. Comme dans tout investissement.