toine74 a écrit:yannzeman a écrit:...
Le meilleur exemple, c'est les "intégrales" de "jérome K jérome Bloche", 4 tomes parues il y a quelques années, dans un format plus petit et en noir et blanc (hélas), reprenant 6 albums chacun, pour 30 euros.
Détail important pour
JKJ Bloche, la série est encore "vivante" et il y a des nouveautés régulièrement, ça aide à faire vivre le fond.
yannzeman a écrit:Bon sang, les romans sont bien proposés en grand format en nouveauté, et en petit format (livres de poche) 6 mois à 1 an plus tard !
Est-ce que cela tué les romans ?
non, cela a peut-être sauvé les romans.
Alors !
Qu'est-ce que les éditeurs attendent !
La littérature n'a pas les mêmes contraintes et la même dynamique que la BD. (Très) rares sont les écrivains qui vivent de leur art (en BD c'est en train de devenir le cas, malheureusement). Un dessinateur lambda a besoin de 9 mois
à temps plein pour faire un album et ça se paye.
Oui, la série JKJ B existe encore, et comme je l'ai expliqué précédemment, ces intégrales low-cost m'ont permis de revenir à cette série, dont je ne possédais aucun album.
J'ai acheté toutes ces mini-intégrales, et maintenant, j'achète les albums normaux, depuis "un couteau dans un arbre", le dernier tome paru.
Sans cette offre low-cost, je ne serai pas revenu à cette série.
Autant d'argent perdu pour l'éditeur, l'auteur, et un lecteur en moins.
J'ai eu la même expérience, pour "Gil Saint André".
La parution en albums grand format couleurs m'avait échappée, je n'avais pas vu le potentiel.
Mais l'éditeur a eu la bonne idée de sortir une version low-cost petit format noir et blanc des 5 ou 6 premiers tomes, à un prix défiant toute concurrence ; je l'ai acheté, et depuis (ça date un peu) j'achète tous les tomes en nouveauté.
Idem pour "les maitres de l'orge", de Van Hamme, à ceci près qu'il n'y a pas eu de suite, la saga était terminée à la parution de cette "intégrale low-cost".
Sans ces offres commerciales à bas cout, je n'aurais pas acheté ces oeuvres, et je serais passé à côté de petits chef d'oeuvres.
la co-existence de 2 versions, une "luxueuse" en grand format couleur et une "low-cost" en plus petit format (mais raisonnablement petit, pas format livre de poche comme essayé bêêêêêtement il y a quelques années) est possible.
Le low-cost est partout ; pourquoi il n'envahirait pas le monde de la BD ???
Cela semble inéluctable.
Quant à la comparaison romans/BD, elle se tient.
Qu'est-ce que la situation des auteurs vient faire dans la discussion ?
Cela a été dit, par certains, une offre de BD low-cost, quelques mois après la parution de la nouveauté en version "luxe", engendrerait des revenus supplémentaires, comme c'est le cas pour la parution en livre de poche des romans.
Pour un auteur, vendre peu et donc gagner peu, c'est mois bien que vendre beaucoup et gagner beaucoup plus, non ?