Thierry_2 a écrit:c'est un peu l'argument qu'on utilisait copntre ceux qui faisait grève pour obtenir de meilleures conditions de travail: s'ils n'étaient pas d'accord, il y en avait plein qui s'en contenteraient. Une excellente manière de justifier de ne rien changer.
Thierry_2 a écrit:c'est un peu l'argument qu'on utilisait copntre ceux qui faisait grève pour obtenir de meilleures conditions de travail: s'ils n'étaient pas d'accord, il y en avait plein qui s'en contenteraient. Une excellente manière de justifier de ne rien changer.
Thierry_2 a écrit:c'est un peu l'argument qu'on utilisait copntre ceux qui faisait grève pour obtenir de meilleures conditions de travail: s'ils n'étaient pas d'accord, il y en avait plein qui s'en contenteraient. Une excellente manière de justifier de ne rien changer.
Si peu...Jeff70 a écrit:Oui, mais il ne faut pas oublier qu'une manifestation comme le salon du livre, qui présente un intérêt commercial pour les éditeurs, est incontestablement, pour les auteurs, un moyen d'accroître leur notoriété et leur visibilité, et de promouvoir leur image, à travers les contacts avec des lecteurs.
Il semble en effet qu'il n'y ait pas de pénurie de vocations dans la BD...
Le sort des auteurs n'est peut-être pas aussi sombre qu'on pourrait le penser ?
Les auteurs nient leur part de responsabilité dans le problème
il ne faut pas oublier qu'une manifestation comme le salon du livre, qui présente un intérêt commercial pour les éditeurs, est incontestablement, pour les auteurs, un moyen d'accroître leur notoriété et leur visibilité, et de promouvoir leur image, à travers les contacts avec des lecteurs.
c'est un peu l'argument qu'on utilisait copntre ceux qui faisait grève pour obtenir de meilleures conditions de travail: s'ils n'étaient pas d'accord, il y en avait plein qui s'en contenteraient.
La notoriété n'est pas la question, c'est juste des gens à qui on demande de réaliser une prestation qui aimeraient recevoir une rétribution en contrepartie. Rien de plus normal donc, sauf que quand on leur dit non, au lieu de négocier tranquillement, ils lancent un lynchage médiatique indécent en 2 ou 3 clics.
80% des lecteurs que voient les auteurs dans de tels salons, ce sont des fans déjà acquis, alors...
Et les autres 20%, ça représente quoi ? 100 lecteurs potentiels ?
Croyez moi : une bonne prépublication, ça vaut au moins 20 salons, en terme de recrutement de lecteurs !
Et les réseaux sociaux, quasiment autant.
80% des lecteurs que voient les auteurs dans de tels salons, ce sont des fans déjà acquis, alors...
Sysy77 a écrit:Je pense qu'il faut différencier les actions promotionnelles (dédicaces, tribunes ouvertes, interviews...), où l'aspect gagnant-gagnant entre organisateurs et auteurs est indéniable (la présence de untel attire du monde, le monde vient se faire dédicacer ou rencontrer un auteur au sujet de SON œuvre, démultiplication par l'organisation et le prestige de l'évènement, concentration des acteurs et du public, présence des médias, etc...), et les conférences et débats sur des thèmes souhaités (je n'ose dire : imposés !) par le Salon du Livre.
Dans ce dernier cas, l'auteur n'est pas en train de parler de SON œuvre, mais participe à une action indépendante de son travail et de sa production, en animant le débat qui lui est RECLAME, donc...
Il fait un travail, et certains s'estiment en droit d'être rémunérés.
Le chantage intervient (et c'est là où ça devient abject) quand le Salon répond à ceux qui formulent la demande d'un cachet (raisonnable, hein : vous avez vu les montants dans l'article , une misère !) : "M'en fout, je vais demander à d'autre crève-la-dalle...".
Lorsque cela se sait, et que les auteurs s'organisent pour faire une réponse plus musclée (bien vu le parallèle avec le syndicalisme), le Salon a les jetons. A juste titre, car même si la fréquentation du Salon est élevée, la comparaison avec la somme des followers des auteurs (même les moins connus) sur les réseaux sociaux devraient donner froid dans le dos aux plus récalcitrants du comité organisateurs.
Les réseaux sociaux sont depuis longtemps le nouveau vecteur du syndicalisme des professions indépendantes, c'est comme ça. Dans le monde de la BD, ça s'appelle "jurisprudence Angoulême 2016"
Cooltrane a écrit:Je prendrai le truc plus au sérieux si cela devait venir du syndicats des auteur.e.s. P-ê que cela viendra dans les jours qui viennent.
Vincent Monadé, président du Centre national du livre a souhaité maintenir pour une troisième année consécutive son soutien à la French Comics Association, qui oeuvre pour l’implantation de la BD franco-belge aux États-Unis, en accordant à la manifestation une aide de 35 000 euros, en 2018.
gill a écrit:Si peu...Jeff70 a écrit:Oui, mais il ne faut pas oublier qu'une manifestation comme le salon du livre, qui présente un intérêt commercial pour les éditeurs, est incontestablement, pour les auteurs, un moyen d'accroître leur notoriété et leur visibilité, et de promouvoir leur image, à travers les contacts avec des lecteurs.
80% des lecteurs que voient les auteurs dans de tels salons, ce sont des fans déjà acquis, alors...
Et les autres 20%, ça représente quoi ? 100 lecteurs potentiels ?
Croyez moi : une bonne prépublication, ça vaut au moins 20 salons, en terme de recrutement de lecteurs !
Et les réseaux sociaux, quasiment autant.
Non, les salons du livre, c'est comme le reste du système éditorial : ça ne rapporte qu'aux intermédiaires (les ceusses qui ne sont pas bénévoles, en plus)...
Les auteurs n'ont qu'à ne plus y aller alors si ça ne sert à rien et qu'ils ne sont pas payés. Je suppose qu'ils ne sont pas envoyés sous contrainte de menaces contre leur famille
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