Jeff70 a écrit:Cela étant dit, le "circuit court" ( le "consommateur" achetant directement au "producteur") a aussi ses avantages, non ?
Pour le crowdfunding, le cas de Laurel est intéressant :chinetok a écrit:Mais c'est quand même un comble. A quoi bon se faire éditer, si on est obligé de faire le boulot de l'éditeur, de mendier à droite et à gauche et j'en passe et au final de quasi tout faire soi même...pour ne récolter que des miettes et en plus céder tous ses droits??
gill a écrit:chinetok a écrit:Mais c'est quand même un comble. A quoi bon se faire éditer, si on est obligé de faire le boulot de l'éditeur, de mendier à droite et à gauche et j'en passe et au final de quasi tout faire soi même...pour ne récolter que des miettes et en plus céder tous ses droits??
Et il n'y a guère que les relations avec les libraires qui obligent à en passer par un spécialiste : l'éditeur. Mais c'est désormais sa seule plus-value. La vente par correspondance, il le fait très mal, en définitive, et il passe d'ailleurs toujours par un prestataire (Amazon, etc...)
Pour le crowdfunding, le cas de Laurel est intéressant
Elle a bien fait imprimer elle-même les exemplaires, mais le plus dur, c'était la distribution. (…)Bref, en gros, la partie concrète la plus compliquée d'un éditeur.
légalement, un auteur n'a pas le droit de vendre des livres !
L'auteur récupèrerait donc ses droits et n'accorderait qu'un bien plus faible pourcentage à ce prestataire embauché, qui fait finalement tout le travail d'un éditeur !
(dans leurs conférences, Maliki et Becky affirment obtenir 50% des bénéfices !)
La vente par correspondance, il le fait très mal, en définitive, et il passe d'ailleurs toujours par un prestataire (Amazon, etc...)
chinetok a écrit:...
Aujourd’hui l’auteur dispose de nombreux atouts : les outils informatiques pour préparer son travail à imrpimer, le prix de l'impression qui ne cesse de diminuer, la vente directe en festivals, par correspondance, via Amazon et d’autres plateforme, etc… C’est un peu plus compliqué que d’avoir un distributeur unique mais si au final ça permet d’en vivre correctement, c’est un petit sacrifice à mon sens rentable.
...
Comme tu écris, sacrifice d'après toi tu
Tout les auteurs ne sont pas des gestionnaires dans l'âme
Pour certains se "vendre" à un éditeur est indispensable et ils sont prêts à "payer" pour ces services.
S'il y avait UNE solution, ça se saurait.
Non non ! Le statut d'auteur leur permet de vendre des "droits d'exploitation", pas des "objets", ce qui est l'apanage des commerçants, immatriculés à la Chambre de Commerce. Pour pouvoir le faire, il faut créer une seconde structure : une SCI ou autre...chinetok a écrit:C’est nouveau ça ?légalement, un auteur n'a pas le droit de vendre des livres !
Non non ! Ils ne cèdent aucun droit. J'ai un peu mélangé Laurel et Maliki :chinetok a écrit:C’est donc déjà gagner bien plus que s’ils vendaient leur travail à un éditeur conventionnel. Cela dit, je ne comprends pas l’intérêt de céder ses droits à prestataire embauché qui jouerait le rôle de l’éditeur à leur place pour s’occuper de vendre leur soupe?. Soit je n’ai pas pigé tes explications, soit c’est eux qui s’y sont pris étrangement.(dans leurs conférences, Maliki et Becky affirment obtenir 50% des bénéfices !)
Pour moi, c'est ça l'avenir (et la solution à la "Crise").chinetok a écrit:Après le fait d’engager quelqu’un ou une petite équipe pour assurer sa promo, relation avec l’imprimeur, le public, etc… En effet pourquoi pas ? Mais c’est effectivement faire à petite échelle un travail d’éditeur. Maintenant si c’est rentable, pourquoi se priver ?
Oui, je sais : Brétecher, Michel Vaillant, Lucky Luke, Iznogood, Astérix, Azara, Game Over... toutes ces structures éditoriales sont rentrées dans le giron. Mais c'est parce qu'elles jouaient le jeu de l'édition traditionnelle, dans la cour des éditeurs qui ont des décennies d'avance sur leur métier traditionnel ! Et que ces structures ne pouvaient pas faire d'économies d'échelle.toine74 a écrit:Toutes les aventures pour s'autoéditer en solo se sont soldées sur le court-moyen terme par des échecs (même Graton a fini chez Dupuis)
Là, c'est encore autre chose : on ne fabrique plus d'albums papiers (et on évite encore un intermédiaire de plus). Le plus dur, dans ce cas, c'est la création d'un véritable marché, d'un lectorat qui accepte de payer du numérique (on ne parle que de ça depuis la création de ce topic )toine74 a écrit:Le mode tout numérique est peut-être le plus prometteur, même si la question de savoir si le côté business ne risque pas de prendre le dessus sur la création.
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