fancomvous a écrit:Là par contre t'as vraiment bien fait d'en mettre un.
illario a écrit:Festival d’Angoulême : la bonne santé de la BD en France :
http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/ar ... 20272.html
Le secteur de la BD n'est pas en crise, loin s'en faut, mais on peut dire que ce sont les auteurs qui sont dans un malaise certain...
Xavier Guilbert a écrit:A propos de l'article du Monde, je vous pose ça là: https://www.du9.org/humeur/en-plein-essor/ (qui remonte quand même à octobre dernier), et je retourne à mes activités angoumoisines.
Factuellement, rien à dire : selon les estimations de GfK, le marché de la bande dessinée en France est passé de 384 millions d’euros en 2007, à un peu plus de 458 millions d’euros en 2016, soit une progression de +19,5 %. Mais de là à affirmer que « le secteur […] affiche une forme éclatante », il y a un pas que je ne franchirais pas, et pour cause : sur la même période, les ventes en volume ont reculé de 3,2 % — réduisant la « forme éclatante » à une simple flambée des prix (+23,5 % sur la période).
Olaf Le Bou a écrit:entre 2007 et 2016 l'inflation cumulée est de 11%, ce qui relativise un peu les hausses ci-dessus.
et concernant la flambée des prix, il serait bon de relativiser également en regardant si cette hausse du prix de vente moyen n'et pas essentiellement imputable au changement progressif des formats de lecture, avec une poussée régulière des intégrales, gros one shot et autres romans graphiques.
Xavier Guilbert a écrit:Pour la flambée des prix et son rapport avec l'introduction des nouveau formats, j'avais fait l'exercice. A nouveau, je n'ai plus en tête le lieu où je l'avais partagé, mais en gros, sur la base des chiffres que j'avais (IPSOS 2003-2014), l'importance des formats plus chers était très marginale, c'était plutôt la disparition de formats peu chers qui jouait dans l'histoire (et ce, même en tenant compte de l'inflation).
Olaf Le Bou a écrit:tu veux dire la généralisation du grand format au profit du format traditionnel FB dit "normal" ??
Cooltrane a écrit:Waaaarfffff pour 2007...
et le reste aussi
corbulon a écrit:Sans vouloir relancer le débat, Lisa Mandel est un peu comme le bdgestien moyen, elle n’a jamais vu passé dans sa librairie, Fun Home. Mense Ante Rosam, Les Heures de Verres, Faire semblant c’est mentir, Papa ou encore Mon frère nocturne.
Thierry_2 a écrit:en même temps, c'est une caricature. Faut-il le voir comme une vision réductrice de la femme dans la BD ou comme la représentation parodique des auteures dans le microcosme ?
corbulon a écrit:Ben si c’est la seconde solution, c’est fichtrement mal exécuté. Parce que c’est quand même sensé être un historique du lien entre les autrices et Angoulême. Effectivement jusqu’en 2000, elles sont 4 à avoir reçu une récompense au festival. En 2000, premier coup d’éclat avec 3 gagnantes dont le Grand Prix. En 2007 par contre pas de gagnantes, mais les nommées sont : Moyoco Anno, Peggy Adams, Jessica Abel, Nadja, Florence Dupré La Tour, Lucie Durbiano, et last but not least Alison Bechdel.Donc c’est quoi le rapport avec le girly si honni par ceux qui ont plus ou moins un problème avec les femmes ? Et aussi si ça fait surtout rire ou obtient le soutien de ces derniers , c’est qu’il y a un problème dans la transmission du message, dans le meilleur des cas.
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