gill a écrit:Pas celui de voir des commerçants fermer après en avoir bien profité...
C'est vrai. Saloperies de capitalistes gavés de rtt et de congés payés, planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine...
gill a écrit:Pas celui de voir des commerçants fermer après en avoir bien profité...
cedd79 a écrit:Je ne sais pas sur Paris, mais à Lyon la FNAC, il y a environ un an, a hésite à fermer son rayon livre pour des problèmes de rentabilité. Finalement celui-ci a été gardé car il s'avère être un formidable produit d'appel...
fancomvous a écrit:gill a écrit:Pas celui de voir des commerçants fermer après en avoir bien profité...
C'est vrai. Saloperies de capitalistes gavés de rtt et de congés payés, planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine...
Jeff70 a écrit:Un salarié travaille pour un salaire...."de misère", ben, ça dépend des cas, et pas mal de salariés sont largement rémunérés, du fait notamment du fameux GVT ( glissement vieillesse technicité).
Cooltrane a écrit:un p'tit jeune féru de nouvelles technologie qui lui coutera trois fois moins et "sera plus malléable"
Jeff70 a écrit:Un salarié travaille pour un salaire...."de misère", ben, ça dépend des cas, et pas mal de salariés sont largement rémunérés, du fait notamment du fameux GVT ( glissement vieillesse technicité).
Jeff70 a écrit:Ben oui, mais c'est précisément parce que le vieux est souvent trop payé pour ce qu'il fait, et qu'un jeune fera souvent mieux et pour moins cher, vu qu'il est mieux formé et plus dynamique...
Bon, je caricature un peu, mais pas tellement...
yannzeman a écrit:fancomvous a écrit:gill a écrit:Pas celui de voir des commerçants fermer après en avoir bien profité...
C'est vrai. Saloperies de capitalistes gavés de rtt et de congés payés, planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine...
Je suis d'accord, on ne peut pas dire que les libraires se sont gavés avant de fermer.
Mais par contre, attention à ne pas mélanger les "capitalistes" et les salariés bénéficiant de RTT et de congés payés !
Un capitaliste investie son argent sans bosser ("Personne qui possède des capitaux et les investit dans des entreprises, directement ou par l'intermédiaire de la Bourse - source : Larousse) ; un salarié travaille pour un salaire de misère, souvent.
Le libraire n'est ni l'un ni l'autre, mais un petit entrepreneur, qui risque gros et gagne peu.
Et les seuls planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine, ce sont certains fonctionnaires.
fancomvous a écrit:yannzeman a écrit:fancomvous a écrit:gill a écrit:Pas celui de voir des commerçants fermer après en avoir bien profité...
C'est vrai. Saloperies de capitalistes gavés de rtt et de congés payés, planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine...
Je suis d'accord, on ne peut pas dire que les libraires se sont gavés avant de fermer.
Mais par contre, attention à ne pas mélanger les "capitalistes" et les salariés bénéficiant de RTT et de congés payés !
Un capitaliste investie son argent sans bosser ("Personne qui possède des capitaux et les investit dans des entreprises, directement ou par l'intermédiaire de la Bourse - source : Larousse) ; un salarié travaille pour un salaire de misère, souvent.
Le libraire n'est ni l'un ni l'autre, mais un petit entrepreneur, qui risque gros et gagne peu.
Et les seuls planqués à faire semblant de bosser 30h par semaine, ce sont certains fonctionnaires.
J'aime à croire que vous aviez appréhendé les différents degrés et interprétations de lecture de mon post...
Selon moi il faut une diversité dans l'offre et une facilité d'accés
L'idée de Leclerc de sortir le livre de ses rayons est pour moi une mauvaise idée car lorsque j'y faisais mes courses, avant je passais par le rayon BD, mais plus lorsqu'il a été mis en dehors...
yannzeman a écrit:[
Désolé !
J'avais bien compris qu'il y avait une part d'ironie dans vos propos, mais pas forcément que tout était forcé !
au temps pour moi.
illario a écrit:Le livre doit rester un objet spécifique, presque un produit de luxe (ou apparenté).
illario a écrit:Les vendeurs dans un tel espace sont parfois "dans l'espace", on a l'impression qu'ils ne connaissent pas les objets qu'ils vendent
illario a écrit:il y a des gens "dans le métier" qui eux crèvent la dalle, ont besoin d'un travail, qui comme celui-ci, peut vraiment les aider, leur passion en le domaine donnerai un plus grand plaisir aux visiteurs
illario a écrit:mais si Cultura et les Leclerc pouvaient également penser à embaucher des auteurs dans la dèche, cela aidera ceux-ci dans leurs créations
Pour faire quoi ? Vendre les BDs des autres !!! Tu as croisé beaucoup d'auteurs ?
illario a écrit:Pour faire quoi ? Vendre les BDs des autres !!! Tu as croisé beaucoup d'auteurs ?
Très rarement, mais je connais une jeune auteure de BD dans une librairie spécialisée. Dans les espaces culturels des hypers à mon avis ça risque pas, peut-être des inconnus en train de travailler anonymement (jeunes dessinateurs etc)... Mais un tel coup de pouce ça serai déjà ça pour certains qui veulent quitter le métier juste pour pouvoir vivre au jour le jour, depuis de nombreuses années qu'on dit qu'être auteur ou dessinateur ça ne nourrit pas son homme ( à part les très connus).
tzynn a écrit:illario a écrit:Pour faire quoi ? Vendre les BDs des autres !!! Tu as croisé beaucoup d'auteurs ?
Très rarement, mais je connais une jeune auteure de BD dans une librairie spécialisée. Dans les espaces culturels des hypers à mon avis ça risque pas, peut-être des inconnus en train de travailler anonymement (jeunes dessinateurs etc)... Mais un tel coup de pouce ça serai déjà ça pour certains qui veulent quitter le métier juste pour pouvoir vivre au jour le jour, depuis de nombreuses années qu'on dit qu'être auteur ou dessinateur ça ne nourrit pas son homme ( à part les très connus).
Marion Montaigne est passée par là avant de se lancer en full auteure. Maintenant je ne suis pas sur que ce soit réellement un plus pour les auteurs. Mais comme tout le monde, faut crouter.
Tiens, sinon une bête question un peu provocante mais pas tant que ça. Ca fait quasi 8 ans que ce sujet est ouvert. La situation n'a pas changé d'un pouce, on est toujours exactement dans les mêmes constats qu'à l'époque. De nouveaux auteurs se sont lancés, avec succès ou pas, d'autres sont partis. Le nombre d'éditeur a augmenté, le nombre de publications à l'année est toujours stable.
Dès lors y avait t'il vraiment une crise
Nirm a écrit:La seule question à se poser est de savoir si ton comportement de fan de BD-lecteur assidu-qui revendique soutenir la BD est répandu ou pas.
Par ailleurs, dans ses baromètres réguliers («Hadopi, biens culturels et usages d’Internet : pratiques et perceptions des internautes français»), l’Hadopi identifie cinq populations d’internautes :
Les ‘Numérivores’, un type en progression (22 % des internautes [vs 16% en 2012], soit 29 % des consommateurs de biens culturels dématérialisés) : plus jeunes et plus technophiles que la moyenne, ce sont de gros consommateurs de produits culturels qu’ils peuvent consommer illégalement par la force de l’habitude, tout en se déclarant sensibles aux avantages de l’offre légale.
Les ‘Pragmatiques’ (21 % des internautes [22% en 2012], soit 29 % des consommateurs) : Ils utilisent internet pour des occupations assez basiques. Ils y consomment plus de logiciels que la moyenne et épisodiquement de la musique et des séries. Internautes les moins dépensiers de l’échantillon, ils cherchent avant tout à combler leurs faibles besoins de la manière la plus économe possible et sont prêts à avoir recours à de l’illégal.
Les ‘Passionnés attentifs’ (20 % des internautes [vs 22% en 2012], soit 29 % des consommateurs) : un peu plus jeunes que la moyenne, gros consommateurs de produits culturels créatifs et ludiques, ils consomment plus que la moyenne de manière légale mais n’excluent pas de recourir à l’illégal afin d’avoir accès à des produits conformes à leurs attentes (transgression pas vraiment perceptible en 2012).
Les ‘Culturels légaux’ (8 % des internautes [7% en 2012], soit 11 % des consommateurs) : plus âgés mais néanmoins plus fréquemment connectés, ils sont presque exclusivement consommateurs de livres sur Internet, dans la légalité plus souvent que la moyenne.
Les non consommateurs (29 % des internautes [vs 33% en 2012]) : rarement connectés, ils n’ont pas consommé de produits culturels lors des 12 derniers mois. N’étant pas consommateurs, ils ne se sentent pas concernés par le débat légal / illégal.
On le voit, si la question du prix de l’offre légale revient souvent comme justificatif pour se tourner vers une consommation illégale, bien d’autres raisons sont évoquées : l’habitude par rapport à une sphère Internet où la gratuité a longtemps été la norme, une plus grande facilité d’utilisation des ressources illégales (lecteurs, standards de facto, non recours au streaming*), une meilleure adéquation des produits aux attentes, une offre plus riche, ou encore le simple fait que la possibilité s’offre à eux.
Ce n’est qu’en reconnaissant l’existence de ces autres raisons que l’on pourra mettre en place des solutions pour le développement de l’offre légale qui permettront, à défaut d’éradiquer le piratage (chose utopique), de trouver du moins une alternative plus bénéfique à l’ensemble des intervenants. Ainsi, l’étude EbookZ 3 n’hésitait pas à souligner que «l’indisponibilité de l’offre légale semble constituer, dans une certaine mesure, un encouragement au piratage.»
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