Xavier Guilbert a écrit:cedd79 a écrit:Personnellement, je trouve cela plutôt sain de critiquer les chiffres et souhaiter les approfondir. C'est démocratique. Il n'y a pas qu'une vérité.
Euh, attention à ce genre de phrase.
Il y a une réalité, dont on essaie de rendre compte (relation des faits / collecte de données chiffrées), et que l'on interprète ensuite. Il est bon de questionner chacune des étapes, de bien considérer leurs limites et leurs présupposés. Mais de là à dire "il n'y a pas qu'une vérité", c'est aller un peu vite.
Je suis bien souvent d'accord avec toi Xavier, mais pas pour ce coup-ci !
Pour moi il n'y a pas qu'une vérité, et heureusement. Cela évite la pensée unique et favorise le débat. Ni plus ni moins. Les chiffres sont ce qu'ils sont, leur interprétation une autre. Loin de moi l'idée de remettre en question le sérieux des études des pré-citées. C'est ce qui est fait leur force.
Mais il y a tellement d'études plus ou moins honnêtes (par exemple avec les problèmes liés aux OGM, aux médicaments ou par exemple avec les rejets des moteurs de nos voitures) que heureusement il y a des gens qui critiquent ces chiffres, parfois à tord, parfois à raison.
Pour ce qui est de la précarité, certains la mesure à 800 euros, d'autres à 1000, d'autres encore à 1500. Tout dépend de ses propres références, du pays, du niveau de vie, etc.
Bien que je ne sois pas d'accord avec les postulats de chinetok, je reste convaincu qu'une critique des chiffres et de leur mode de collecte est primordiale pour les renforcer et optimiser toujours leur collecte.
Quoi qu'il en soit, nos élus n'y ont pas été sensibles, il semblerait. Comme quoi, aussi justes que sont ces chiffres, ils loupent (peut-être) leur cible, car c'est bien l'engagement politique qui pourrait changer enfin la donne...