chinetok a écrit:Le mec B qui fait de la BD ET du graphisme à côté par exemple, il galère aussi malgré ses deux activités et il est tout autant dans une situation de précarité, on est bien d'accord. Sauf que...pourquoi le comptabiliser comme auteur BD puisque ce n'est pas son unique activité? Puisque qu'il ne se consacre pas uniquement à la BD, on ne peut pas dire que c'est la BD qui le fout dans la merde, mais simplement parce qu'il a 2 jobs de merde DONT la BD.
Brian Addav a écrit:chinetok a écrit:Aude Picault, dont la réputation n’est pourtant plus à faire, estime avoir gagné 20 000 euros en 2016. « Je gagnais autour de 26 000 euros quand je sortais deux albums par an. J’ai choisi de produire moins, mais mieux. »
Source: http://www.lemonde.fr/campus/article/20 ... 01467.html
26 000 euros par an, ca fait quand même 2 166 euros par mois et même "seulement" 20 000 du 1 666 euros par mois. Certes ce n'est pas extraordinaire, mais ce n'est pas non plus l'extrême précarité qu'on nous présente.( le Smic étant à 1 480,27 € brut et 1 149,07 € net).
Il y a des tas de gens qui font un autre boulot et qui ne gagnent pas plus. Et ceux là, personne ne se mobilisent pour eux.
Donc après tout dépend des exigences de chacun. Certains s'accommoderont d'un SMIC, heureux de faire le boulot qu'ils aiment, d'autres pas. Ca reste aussi une décision personnelle.
Peut-être aussi que pour une Aude Picault, très célèbre, dont les livres se vendent bien et qui peut faire 20000 par an, il y a une centaine d'auteurs qui en sont très très loin...
silverfab a écrit:chinetok a écrit:c'est fou de ne gagner que "20 000 euros" par an lorsqu'on fonctionne pas trop mal.
On peut en effet le voir sous cet angle. Mais justement tout est relatif. Certains estimeront que c'est déjà bien vu le contexte, et d'autres se diront que c'est misère.
Certes... c'est plus que ce que je gagne moi par exemple
Jeff70 a écrit:Il ne faut pas oublier non plus que, dans le domaine de l'édition de BD, à côté de quelques gros éditeurs qui gagnent de l'argent ( parfois beaucoup), il y a de nombreux petits éditeurs qui survivent péniblement et qui seraient dans l'incapacité de rémunérer davantage leurs auteurs.
chinetok a écrit:comme je te l'ai indiqué sur la base de l'étude des EGBD, les personnes qui y ont répondu font de la bande dessinée leur activité principale (35h par semaine en moyenne) et se considèrent comme "professionnel de la bande dessinée" à une majorité écrasante
Et c'est indiqué où? Moi je lis à la fin du questionnaire " QUESTIONNAIRE AUTEURS Ce questionnaire s’adresse à vous, les auteurs de Bande Dessinée, que vous soyez professionnels, amateurs ou étudiants."
chinetok a écrit:Ca ratisse large!. Donc dans le lot, aussi des amateurs, des gens qui ne font pas spécifiquement de la BD leur métier et encore moins qui sont pros, etc. Donc le premier mec qui dessine sur son coin de table, ca en fait un auteur de BD pour leur étude.
chinetok a écrit:Elle indique seulement que 71% ont une deuxième activité sans préciser laquelle des deux les fait plus vivre mais en conclut pour autant que l’activité BD ne permet pas à la majorité des auteurs d’en vivre ce qui les mets dans la précarité. Rien ne dit que ce n’est pas la seconde activité qui est la plus précaire. Ce qui veut dire que dans leur cas, c’est au contraire la BD qui les sauve de la misère la plus totale.
Pour autant on fait l’association entre être auteur de BD = précarité. Ce lien serait indéniable si les auteurs BD ne faisait que cela, ce qui n'est pas le cas.
chinetok a écrit: La méthodologie n'est pas bonne. La question aurait du être "pour ceux qui SONT auteurs de BD professionnels ..." (ce qui sous entend en effet que c'est leu activité principale, qu'ils en vivent ou essaient d'en vivre, qu'ils sont affiliés à l'Agessa ou consorts, qui ont publié au moins 1 album BD, etc...) et non pas pro en devenir ou des amateurs ou des étudiants.
Désolé, une enquête qui tire des conclusions sur des gens qui "se considèrent que", n'a rien de fiable et de probant.
chinetok a écrit:Certes, même en net, on est bien loin de la précarité au seuil de la pauvreté qu'on essaie de nous présenter pour les auteurs BD
chinetok a écrit:Désolé, une enquête qui tire des conclusions sur des gens qui "se considèrent que", n'a rien de fiable et de probant.
Jeff70 a écrit:Certes, vivre d'un job alimentaire, ou de petits boulots, ou tout simplement se serrer la ceinture, pour assumer une passion ou une vocation artistique, est un choix personnel tout à fait respectable. Mais ce n'est qu'un choix personnel. Personne n'y est obligé.
chinetok a écrit:Ce que je vois surtout c'est qu'au moindre de mes propos, on sait me reprocher "où sont tes sources? Sont elles chiffrées? Les mots ont un sens, faut être précis", etc..
Mais quand je vous mets devant les contradictions de ces mêmes chiffres, ces mêmes sources et le sens des mots utilisés, qu'on me reproche habituellement de ne pas fournir, là comme par magie ca ne compte plus.
Bref...
Le Complot a écrit:C'est pas 800 et des brouettes le seuil de pauvreté ?
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