Sbeys a écrit:C'est vrai que ce dessin résume bien la situation...
Le mec nous dit que seulement 20% des nouveautés les font vivre, moi ce que j'aimerais savoir, c'est surtout le nombre de bouses dans les 80% restant?!
Certes le succès (ou non) n'est pas un gage de qualité, mais les bonnes BD finissent souvent par trouver leur public...
Moins de production et plus de qualité SVP, le problème sera (presque)réglé!
et le nombre de bouses dans les 20 %, on en parle ? (sans mentionner que produire moins c'est au détriments des auteursqui auront de plus en plus de mal à se faire publier)
C'est un discours qui m'a toujours hérissé le poil que de lier le volume de ventes (ou le tirage, ou même la rentabilité, ce qui ramène un produit culturel avant tout à sa dimension de produit, le culturel devenant accessoire).
de gros tirages ne font pas la qualité. Et encore, la qualité pour les uns ne l'est pas nécessairement pour les autres. Un énième IR$ ou Buck Danny ne correspond pas à mon a définition de la qualité comme j'aimerais en trouver en bande dessinée... les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas.
je jette un oeil rapide sur la liste des gros tirages et je vois Lapins Crétins, les rugbymen, angry birds, chica vampiro, les fondus de la bière...
des titres qui sont clairement dans les 20% de rentable, mais il n'y a pas de quoi pavoiser.
A moins qu'il n'y ait de bonnes bouses et de mauvaises bouses.
il faut aussi se rappeler que, quel que soit le discours officiel de l'éditeur, il est fondamentalement là pour faire du fric et globalement, il en fait toujours, malgré ces "80%". Les éditeurs ne sont pas à plaindre, contrairement aux auteurs.
Le vrai problème se pose pour les petits et moyens éditeurs qui n'ont pas le volume pour absorber les pertes ou le blockbuster pour soutenir le reste. Des tanibis, des ca & la, des atrabile, des cornélius