[A PARTAGER SVP] À l'heure de l'effondrement des revenus des auteurs de BD, au moment même où, très symboliquement, un des plus gros éditeurs de France va publier un album sans payer un seul centime de droits d'auteur, il est temps que nous, auteurs, réfléchissions à l'avenir de nos métiers. Cela tombe bien, les premières Rencontres nationales de la bande dessinée organisées par la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image en partenariat avec les Etats Généraux seront consacrées aux problématiques professionnelles en cours.
Auteurs nous avons besoin de vous ! La bonne nouvelle c'est que ceux qui souhaitent assister aux Rencontres du 28 au 30 septembre 2016 à Angoulême peuvent être pris en charge financièrement par la Cité (transport, hébergement et inscription), sous conditions de ressource. Contactez dans ce cas Grégoire Gosselin : ggosselin@citebd.org / 05 45 38 65 40 .
En plus ça permettra de faire connaissance
au moment même où, très symboliquement, un des plus gros éditeurs de France va publier un album sans payer un seul centime de droits d'auteur
Thierry_2 a écrit:au moment même où, très symboliquement, un des plus gros éditeurs de France va publier un album sans payer un seul centime de droits d'auteur
de quoi s'agit-il ?
Xavier Guilbert a écrit:Thierry_2 a écrit:au moment même où, très symboliquement, un des plus gros éditeurs de France va publier un album sans payer un seul centime de droits d'auteur
de quoi s'agit-il ?
De ça.
Et le public finira aussi par s’y retrouver pour la version imprimée publiée par Glénat : l’éditeur a choisi en effet de la vendre à un prix de 9, 99 €, au lieu des 14,50 € généralement réclamés pour des BD de 80 pages. Il a donc choisi de déduire du prix de vente le pourcentage revenant normalement à l’auteur (et même plus, renonçant ainsi à grossir artificiellement sa marge)
Thierry_2 a écrit:Il y a quelque chose que je ne comprends pas sur la repartition des coûts. Je veux bien que Glénat déduise les droits d’auteur du prix de vente et qu’il “renonce à gonfler sa marge” mais de là à en arriver à une reduction de 4.5 EUR, sachant que il est dit plus haut qu’un auteur touche .5 à 1 EUR de droits d’auteur (après remboursement de l’avance), il doit encore rogner sur autre chose.
Xavier Guilbert a écrit:Thierry_2 a écrit:Il y a quelque chose que je ne comprends pas sur la repartition des coûts. Je veux bien que Glénat déduise les droits d’auteur du prix de vente et qu’il “renonce à gonfler sa marge” mais de là à en arriver à une reduction de 4.5 EUR, sachant que il est dit plus haut qu’un auteur touche .5 à 1 EUR de droits d’auteur (après remboursement de l’avance), il doit encore rogner sur autre chose.
L'auteur n'est pas la seule "variable d'ajustement" dans l'histoire. Rien n'est dit, par exemple, sur la qualité du papier ou sur le fait que l'album serait effectivement produit "à l'identique" par rapport à ce que fait Glénat par ailleurs.
Ensuite, il faut aussi enlever de l'équation l'ensemble des coûts fixes (suivi du projet par un éditeur ou directeur de collection, secrétariat, etc.), qui grèvent habituellement le budget d'un projet classique. Si Glénat le fait moins cher, à mon avis, ce n'est pas par grandeur d'âme (même si on nous le présente comme tel), mais simplement parce que cela permet d'arriver au type d'équilibre qui leur convient.
Xavier Guilbert a écrit:De ça.
Boulet a écrit:Des règles de bonne conduite sur la pratique d’avances décentes pourraient décourager la surproduction et revaloriser la profession,
nexus4 a écrit:Boulet est plus chez Delcourt que chez Glénat actuellement.
cronos59 a écrit:nexus4 a écrit:Boulet est plus chez Delcourt que chez Glénat actuellement.
Il n’empêche que le scélérat à d'ores et déja pactisé avec le diable!
Si je veux me payer du Raghnarok ou du tweet à Boulet dans l'heure, je m'en vais engraisser le brave Glénat. Alors la on va me répondre, oui mais Boulet il a pas le choix, il s'est pas rendu compte de ce qu'il faisait à l'époque, il a signé à vie et même jusqu'a 70 ans aprés sa mort, si il veut récupérer son taf il va devoir raquer au bassinet! Ce a quoi je répondrais: Rrrou rrouuu
Anianka a écrit:ce qui me choque le plus, c'est que Glenat s'approprie le truc et va à l'encontre même de la démarche open source de l'auteur, en copyrightant ses modifs sur la BD ...
nexus4 a écrit:Boulet est plus chez Delcourt que chez Glénat actuellement.
Sinon, juste pour dire que, vous l'aurez peut-être vu, Glénat fait de la pub chez nous pour ce titre. Il doit bien en faire ailleurs aussi.
cronos59 a écrit:nexus4 a écrit:Boulet est plus chez Delcourt que chez Glénat actuellement.
Il n’empêche que le scélérat à d'ores et déja pactisé avec le diable!
Si je veux me payer du Raghnarok ou du tweet à Boulet dans l'heure, je m'en vais engraisser le brave Glénat.
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