dundee a écrit:Après, et ça ne concerne pas les chiffres défendus par Brian, je suis toujours très surpris que certains éditeurs fassent très vite des évaluations d' après le stock pas retourné. Et si on rajoute les perdus dans les retours, ça peut faire de grosses différences entre ce que l' éditeur pense avoir vendu et les sorties de caisse comptabilisées.
peut-être simplement parce que les mecs connaissent leur métier, et avec l'expérience, sachant qu'ils ont accès aux chiffres Ipsos ou GFK professionnellement (pour la plupart), ils savent où ils vont.
Dans la plupart des métiers, une fois l'expérience acquise, sur pas mal de choses, en terme de prévisionnel, tu sais où tu vas.
Et heureusement.
dundee a écrit:Cooltrane a écrit:non, non, cela ne m'avais pas échappé
... mais à moins d'un phénomène local (le prochain Zep en Suisse encore inconnu ailleurs, par ex.), tout au plus ces 15M de francophone hors-France ne feront qu'augmenter de 25% (
grand maxi, quand on sait que le Québec est pas si perméable à autre chose que sa version Nord-Américanisée de la BD) le chiffre pour l'hexagone... Ce qui est déjà conséquent, je te l'accorde
...
Pour l' exemple que j' évoquais, on passait de 2000 pour la France à 3200 en incluant la Belgique et la Suisse.
Si on choisit un Astérix ou un Spirou et Fantasio (VO Marsu Prod), je pense qu' on n' est pas loin du double.
Oui mais.
La collection 50/60, c'est un cas particulier. Ce n'est pas une nouveauté, mais un tirage "spécial" destiné à un certain public.
Tout comme les VO de Marsu Prod.
Et Astérix c'est hors-norme.
Si on prend un album lambda, cad une vraie nouveauté destinée à un simple public de lecteur, et non d'amateurs éclairés-collectionneurs-ayant du pouvoir d'achat, la remarque de Cooltrane est largement valable.
En plus, dans les contrats, à une époque, les ventes en pays extérieurs au pays d'établissement du contrat, n'étaient pas comptabilisées de facto et au même titre que celles du pays d'établissement du contrat.
On a que les chiffres sur la France, on sait à peu près le ratio que pèse les autres pays francophones (la part "française" dans le marché de la bd francophone étant de 80% d'après mes souvenirs), et c'est suffisant pour tirer des tendances, faire des constats.
Après, on peut toujours souscrire au mythe Pasamonikien de ventes hors France tellement "énaurmes" qu'elles rendent caduc toute tentative d'analyse.
Ou au mythe du salaud d'éditeurs qui cachent les vrais chiffres de vente pour éviter de payer des droits aux auteurs...