Morti a écrit:Il y a un autre aspect que je trouve pernicieux, ce sont les auteurs qui sont liés à une galerie de vente et qui, à la demande de celle-ci, font des planches qu'ils pourront mettre en vente avec plus d'impact : grand dessin, pas de texte...bref il prévoient déjà la vente des planches.
Ca peut donner de bons résultats mais ça fausse un peu la donne je trouve...
mmmmhhh!!!... por être franc,
SI je devais un jour acheter une planche, c'est ce genre-là!!! pas une abec 15 cases remplies de phylactères et de close-ups de visage
lapaille a écrit:Moi ce qui m'étonne finalement, c'est pourquoi se pose-t-on autant de questions sur la "surproduction" de bd ? Si je compare avec la production d'albums de musique, on est à des niveaux stratosphériquement supérieurs, et pourtant j'ai jamais lu de discussion sur le fait qu'il y aurait trop de cd produits par rapport au nombre d'acheteurs potentiels. Et il est certainement tout aussi difficile de vivre de la vente de disques que de la vente de bd.
Et pourtant si.... En fait la vente d'albums (format physique ou pas) ne rapporte plus grand chose, sauf au grosses machines... Publier un album de musique est devenu aussi difficile qu'une BD ... à moins de faire tout soit-même niveau promo et production... Certains s'en sorte sans perdre du flouze... quasi aucun ne fait fortune.... à moins de bien sucer la bitte aux teloches variétoches
La plupart des artistes musicaux ne vivent plus que de leurs cachets de concerts, et ceux-ci sont constamment revus à la baisse, vu la concurrence pour le peu de scènes disponibles... Ce qui sauve bien des artistes, c'est la prolifération de ces stupides festivals estivaux avec des affiches ratissant ultra-larges où le public y va plus pour l'évènement, les potes et la défnce que pour une sélection valable sur l'affiche proposée
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)