fredbologne a écrit:dundee a écrit:La pseudo crise, c' est un argument d' éditeur pour enculer méchamment les auteurs, ou virer des salariés ou directrices de ventes qui coûtent trop cher. Y a pas de crise, le marché a juste cesser de progresser (et beaucoup s' y étaient habitués pendant presque 15 ans).
Là dessus je suis assez d'accord. C'est la raison pour laquelle je met le mot "crise" entre guillemets ....
Non non, y'a vraiment crise. Et puis une belle, avec ça. Editeurs, auteurs et libraires sont tous d'accord sur le sujet.
Le marché est complètement déprimé, le nombre d'acheteurs par bouquin dégringole, c'est pas juste une vue de l'esprit ou une vague excuse. Les éditeurs lâchent du lest constamment pour rester à flot, après eux le déluge, et les auteurs sont les premiers à boire la tasse, avec les petites mains chez les éditeurs.
Ensuite, les conditions contractuelles ont toujours été dures et largement au désavantage des auteurs, pour la plupart. La différence, c'est qu'en temps de crise, ça devient problématique.
Ensuite, "crise", c'est juste un synonyme de transformation. Pour déboucher sur quoi?
Là, bien malin qui pourra le dire. D'où la sensation de flottement et de malaise persistante dans le milieu de l'édition, laquelle ne concerne pas que les auteurs en fait - les éditeurs sont aussi perdus que nous.