ee a écrit:Par exemple, certains festivals sont organisés par des étudiants en commerce, du coup, tout est pris en charge par l'école avec prêt gracieux des salles par la mairie de la ville.
L'école ne prend pas en charge, elle demande aux étudiants de trouver des financements... ce qui est effectivement un bon exercice de mise ne pratique. Le prêt des salles n'est pas gracieux... c'est une subvention publique qui se valorise au budget et qui nécessite de passer en commission.
ee a écrit:D'autres, par une association, donc sur ses fond propres.
Et ils sortent d'où les fonds propres? des cotisations ???
ee a écrit:L'association fournissait les salles, la logistique (pub, bouffe pour les auteurs, etc...)
Donc entre 15 et 100k€.
ee a écrit:Après il y a la possibilité de vendre en effet des produits au public; ça va de l'alimentaire (boisson et bouffe) à des trucs exclusifs. Par exemple, à la grande mode des Ex Libris, certains auteurs ou éditeurs venaient avec des Ex Libris qu'on ne pouvait trouver qu'à ce festival. C'était valable aussi pour des petits tirages d'éditions limités ou d'autres supports. Donc ça faisait venir des amateurs en quête du truc exclusif.
Les objets pub (XL, badge, T-shirt...) ça ne rapporte rien... maximum 5% du budget. Par contre oui la buvette ça rapporte...
ee a écrit:Parfois une sorte de tombola ou un participants pouvait gagner une dédicace un peu plus aboutie, un Ex libris et/ou un album dédicacé.
Pas de quoi financé un festival mais oui ça fonctionne un peu... au même niveau que les objets pub...
ee a écrit:Il y a eu aussi des sortes de "Master Class" où l'auteur expliquait son travail, conseillait de jeunes dessinateurs, etc...
Oui, ce sont les projets scolaires et les ateliers jeunesses... ça ne rapporte rien mais ça fait de l'animation et ça permet d'avoir des subventions publiques.
Essaie d'organiser un festival... tu découvriras plein de choses.