Brian Addav a écrit:Pouffy a écrit:à environ 20k€ (gros éditeur généreux)
je pense que beaucoup d'auteurs vont te mp pour connaître le nom de cet éditeur
Delcourt.
Brian Addav a écrit:Pouffy a écrit:à environ 20k€ (gros éditeur généreux)
je pense que beaucoup d'auteurs vont te mp pour connaître le nom de cet éditeur
Pouffy a écrit:Brian Addav a écrit:Pouffy a écrit:à environ 20k€ (gros éditeur généreux)
je pense que beaucoup d'auteurs vont te mp pour connaître le nom de cet éditeur
Delcourt.
Cableguy a écrit:Oui mais c'est avant agessa ou MDA et tutii quanti, si en plus il y a un scénariste, et un coloriste à payer, même cet éditeur génereux ne laisse pas grand choses tout comptes faits
Pouffy a écrit:C'est amusant... j'ai noté entre 0€ et 20k€ et c'est 20k€ qui surpprend. Qu'aujourd'hui des auteurs sortent des albums à 0€ (avance sur droit + droit d'auteur) ça me choque quand même plus. Sinon oui c'est un package scénariste, graphiste, coloriste. Dernièrement j'ai rencontré un auteur justement de chez Delcourt qui signait entre 10 et 12k€ pour un album en faisant tout (scenar/dessin/couleurs).
Pouffy a écrit:Cableguy a écrit:Oui mais c'est avant agessa ou MDA et tutii quanti, si en plus il y a un scénariste, et un coloriste à payer, même cet éditeur génereux ne laisse pas grand choses tout comptes faits
C'est amusant... j'ai noté entre 0€ et 20k€ et c'est 20k€ qui surpprend.
Cableguy a écrit:Du zéro euro en avance et droits ça se peut pas, cça ? c'est du bénévolat, si ça existe, c'est chez requin éditions, non
Brian Addav a écrit:0€, c'est plus un gars qui a la chance de pouvoir faire son album dans son coin, de le présenter fini, et de tomber sur un gusse qui tente le coup de l'éditer.
Au rythme où vont les choses, ça risque même de devenir une norme si on prend un point de vue pessimiste...
(parce que bon, les bds tirés de blog, c'est quoi sur le fond ?)
Cableguy a écrit:Zéro, j'ai jamais vu, par contre en festival j'ai entendu 32 euros par pages, y compris scénario et couleurs
Donc je pensais que 32 était le plafond ultime atteint, mais non, vous me dites il y a zéro
C'est plus la crise c'est la débacle là, la bérézina
D H T a écrit:Cableguy a écrit:J'avais lu je ne sais plus ou, que le stockage de tous les retours et invendus - très très nombreux cette année - était plus cher pour un éditeur, que le pilonnage direct ou la vente en gros à très bas prix aux soldeurs.
Surtout qu'on peut recycler le papier, comme l'a justement fait remarquer Q64.
Q64 a écrit:Un rapport consensuel, parfois contradictoire entre les analyses des 2 ministères, mais qui n'occulte pas tout à fait la surproduction, la baisse des ventes, et le pilon annuel de 50 millions de nouveautés invendues, et 30 millions de livres obsolètes, qui deviennent de la pate à papier ... pour en imprimer de nouveaux
http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1029.asp
Q64 a écrit:La mienne est celle d'un client qui sait que le livre neuf est trop cher, notamment par la pratique du pilon
Combien coûte la destruction de ces millions de livres, et surtout
c'est ki ki paye ?
Ben c'est nous
Erwan a écrit:Q64 a écrit:La mienne est celle d'un client qui sait que le livre neuf est trop cher, notamment par la pratique du pilon
Combien coûte la destruction de ces millions de livres, et surtout
c'est ki ki paye ?
Ben c'est nous
Je ne suis pas complètement d'accord avec ça. Il est évident que le pilonnage a un coût écologique et économique. Pour le coût écologique, tout le monde paye, on est d'accord.
Par contre, pour le coût économique, les éditeurs ne semblent pas, pour l'instant, disposés à le reporter de façon conséquente sur le prix des bouquins (ce serait se tirer une balle dans le pied). Ils ont plutôt pris l'option de réduire les coûts de production. Et le poste le plus facile à réduire c'est le poste "auteurs". D'une part parce que les autres postes (impression notamment) ont déjà été réduits au maximum. D'autre part, parce que les auteurs, contrairement aux salariés des boîtes d'édition, ne sont pas protégés par le code du travail. Une avance sur droits, contrairement à un salaire, n'a pas de limite basse (pas de SMIC). On peut descendre jusqu'à zéro (certains éditeurs le font). Et quand on arrive à zéro on peut même descendre encore en demandant aux auteurs de verser de l'argent (ça existe, je vous jure, on appelle ça de "l'édition participative").
Pandora10 a écrit:Nous oui ...
Et la planète, je sais que c'est hyper consensuel de dire ça, mais l'empreinte écologique de ces albums fabriqués, transportés, retournés et directement pilonnés est désastreuse...
reddef a écrit:Pour la rentabilité, la librairie est un secteur stable : peu de progression mais peu de perte aussi. Par contre faut pas avoir peur de se payer avec un salaire horaire chinois ...
Pandora10 a écrit:reddef a écrit:Pour la rentabilité, la librairie est un secteur stable : peu de progression mais peu de perte aussi. Par contre faut pas avoir peur de se payer avec un salaire horaire chinois ...
Oui ça dans l'édition, je crois que c'est le lot de tous les maillons de la chaîne...
reddef a écrit:Beaucoup de livres qui partent au pilon ne trouverait même pas leur place en solderies tellement c'est de la bouse.
Erwan a écrit:Par contre, pour le coût économique, les éditeurs ne semblent pas, pour l'instant, disposés à le reporter de façon conséquente sur le prix des bouquins (ce serait se tirer une balle dans le pied).
reddef a écrit: Par contre fut pas avoir peur de se payer avec un salaire horaire chinois ...
Q64 a écrit:C'est DEJA dans les prix
Pouffy a écrit:C'est tout le défit du passage au numérique. Pour faire un parallèle avec la musique, dans le principe ça permet de diminuer le coût d'un album de près de 75%. Ce dont les majors ne veulent surtout pas entendre parler.
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