tzynn a écrit:Pour un éditeur, si tu veux comprendre la répartition de ses couts, tu prends par exemple Casterman.
Tu vas sur http://www.nbb.be/pub/03_00_00_00_00/03_01_01_00_00.htm?l=fr
Tu cliques sur Application des comptes annuels et tu cherches Casterman. Tu prends celui à Bruxelles (Code Postal 1000), et ça te donne les comptes de l'éditeur, avec la répartition des frais, le nombre d'employés, le montant total des salaires payés etc...
Brian Addav a écrit:En complément:
si on reprend le tout début du topic, il y a la fameuse présentation présentant comment se répartit les charges en bd.
Il était habituellement admis que sur le prix de vente d'une bd, 2€ allait à l'impression.
C'était en 2012, et depuis, ça a bien baissé. Les chiffres donnés par Tzynn sont bons.
Surtout chez les gros éditeurs:Thierry_2 a écrit:dans un entretien, Jacques Terpant dit queimprimer des livres ne coûte plus très cher, si on est un gros éditeur. L’imprimeur belge Lesaffre (qui fait les miens), les livre aux alentours de 90 centimes l’un. Le calcul est vite fait : n’importe quel livre devient rentable si l’auteur est très peu payé, même avec des chiffres qui représentaient autrefois un flop.
Et ça se comprend facilement car un gros éditeur, qui lance des centaines de bds chaque année, au final, il fait imprimer plusieurs millions de bouquins.
Donc il peut facilement avoir de tel prix. (Il faut considérer ça du point de vue du client, pas de l'album).
Contrairement à un gusse qui veut faire de l'auto-édition ou à une petite boîte qui ne sort qu'une dizaine de bds par an...
Maintenant, depuis plusieurs années, on a vu les choses suivantes:
+ les éditeurs BDs, comme les autres éditeurs de livres, ne stockent plus => pilonnage direct
+ pour certains gros titres, ce qui compte à la sortie, c'est la surface d'exposition, donc tu imprimes beaucoup. Car au final, ça ne coûte pas plus cher. Sur tous les rapports Ratier, du9, et sur les discussions qu'on a pu avoir ici, sur les gros titres (les 50 premiers du classement), on a un rapport 1 livre vendu pour deux d'imprimés.
+ et donc, pour les autres titres, on peut effectivement dire qu'ils impriment peu, voir très peu, et si ça mord, ils réimpriment.
+ une réimpression ne coûte pas plus chère qu'une impression. Donc ils ont tendance; comme dit plus haut, pour la plupart des livres, à imprimer peu histoire de voir ce qui va mordre
ee a écrit:Ok, mais ça demande bien du prévisionnel et savoir combien de BD va sortir l'éditeur. Ca demande donc de négocier avec l'imprimeur, on est donc bien dans le spéculatif. Donc facile d'être un "gros" client quand c'est plus ou moins du "virtuel" et surtout quand on a droit à une belle ardoise quand les autres doivent payer rubis sur l'ongle
tzynn a écrit:Et l'imprimeur a des couts mais aussi des marges sur lesquelles jouer
cronos59 a écrit:tzynn a écrit:Pour un éditeur, si tu veux comprendre la répartition de ses couts, tu prends par exemple Casterman.
Tu vas sur http://www.nbb.be/pub/03_00_00_00_00/03_01_01_00_00.htm?l=fr
Tu cliques sur Application des comptes annuels et tu cherches Casterman. Tu prends celui à Bruxelles (Code Postal 1000), et ça te donne les comptes de l'éditeur, avec la répartition des frais, le nombre d'employés, le montant total des salaires payés etc...
Tiens j'ai été zieuter un coup, si j'ai bien compris le tableau, le personnel de Casterman se partage 2218000€ pour 41 employés. Même si la répartition du magot entre chaque salarié n'est probablement pas égale, pour l'exemple ça ferait en moyenne du 4500€/mois /employé. Je ne sais pas si ce chiffre inclut les charges diverses ou même si j'ai bien tout compris. Je vous mets le tableau:
tzynn a écrit:Attention c'est du brut belge avec charges patronales (1,54* le brut) sur 13,92 mois par an. Donc dont entre 2,6 et 3,5 brut, ce qui fait en net tout impot payé entre 1600 et 2000€/mois
dod a écrit:ah ben voilà... je comprends mieux car il n'y a pas beaucoup d'"affranchis" qui connaissent cette formule et quand tu vois certains employeurs tu tremble....
tzynn a écrit:Je n'ai jamais rien acheté chez Sotheby's... Faut lire ce qui est écrit, pas ce que tu as envie de lire...
Bon l'école chez les jésuites aide un peu
tzynn a écrit:Je n'ai jamais rien acheté chez Sotheby's... Faut lire ce qui est écrit, pas ce que tu as envie de lire...
Bon l'école chez les jésuites aide un peu
tzynn a écrit:Elle était chez Sotheby's en effet, mais je n'ai pas écrit que je l'y avais acheté
Elle ne s'y est pas vendue, je l'ai achetée juste après avec une transaction avec l'auteur
LeJoker a écrit:tzynn a écrit:Elle était chez Sotheby's en effet, mais je n'ai pas écrit que je l'y avais acheté
Elle ne s'y est pas vendue, je l'ai achetée juste après avec une transaction avec l'auteur
Les Jésuites n'enseignent certainement pas à chercher dans les poubelles des arrières !
Mal éduqué en plus.
LeJoker a écrit:Surtout que j'ai fait toute ma scolarité dans un établissement catholique qui a connu une affaire de pédophilie.
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