gill a écrit:Non, maintenant, c'est 9.90€ par mois pour TOUT le catalogue !Boulon31 a écrit:Je voudrais quand même savoir quel est le problème, sur Izneo je vois que la location des BD est d'environ 2€ pour 10 jours.
http://www.izneo.com/blog/2014/03/17/la ... -illimite/Grande nouveauté chez izneo !
La lecture est illimitée, vous pouvez lire autant de BD que vous le souhaitez chaque mois. Retrouvez des centaines de BD disponibles (...)
L’incroyable dans tout ça, c’est que l’abonnement reste au même prix, à 9,90 €/mois ! Et qu’il est toujours sans engagement : vous pouvez vous désabonner d’un clic.
Le problème, c'est : combien d'argent va rentrer, et combien d'argent va aller aux auteurs/éditeurs, avec ce forfait ?
sur 100 ouvrages audités téléchargeables sur les plates-formes françaises, 50 sont obtenus illégalement avec en premier lieu les bandes-dessinées (59%)
"Il ne faut pas prendre l'étude au pied de la lettre : un panel d'une centaine de titres, alors que l'offre légale serait de plus de 100.000 livres numériques en France, ne saurait être représentatif de ce que le piratage peut réellement être. Par ailleurs, si un ouvrage sur deux est réellement disponible en version contrefaite, cela n'implique pas non plus que les utilisateurs puisent dans ce vivier", souligne le site.
Une quasi-licence globale ? Fabuleux !Boulon31 a écrit:OK mais maintenant admettons que la solution "abonnement izneo" devienne populaire et attire du monde. 10€ par mois, ça fait (potentiellement) 120€ injecté par an dans le business "BD", pour les BPphages qui fréquentent BDgest ça ne représente pas grand chose mais pour le lecteur lambda c'est déjà pas mal.
Je pense donc qu'une telle solution devrait être d'avantage promue auprès du grand public plutôt que décriée.
nexus4 a écrit:Le livre électronique déjà plombé par le piratage ?sur 100 ouvrages audités téléchargeables sur les plates-formes françaises, 50 sont obtenus illégalement avec en premier lieu les bandes-dessinées (59%)
http://www.zdnet.fr/actualites/le-livre ... 798859.htm"Il ne faut pas prendre l'étude au pied de la lettre : un panel d'une centaine de titres, alors que l'offre légale serait de plus de 100.000 livres numériques en France, ne saurait être représentatif de ce que le piratage peut réellement être. Par ailleurs, si un ouvrage sur deux est réellement disponible en version contrefaite, cela n'implique pas non plus que les utilisateurs puisent dans ce vivier", souligne le site.
Autant pour la notion de statistiques.
gill a écrit:Une quasi-licence globale ? Fabuleux !
Maintenant voyons ce qu'il advient :
- un lecteur souscrit à cet abonnement et paie 10€ pour son premier mois
- caverne d'Ali Baba extraordinaire, les yeux qui brillent, ce premier mois il télécharge 50 BD !
- puis il se calme, et lit finalement 10 albums par mois (pour 10€ d'abonnement)
- la lecture de chacun de ces albums lui aura coûté : 1€. Génial !
gill a écrit:- là, fort logiquement, Iznéo va affecter ces téléchargements aux éditeurs respectifs (c'est le principe de la Licence Globale, il me semble)
- si Iznéo donnent plus d'1€ aux éditeurs dont l'album a été lu, ils y sont de leur poche
(on va supposer qu'Iznéo a fait tous ses calculs statistiques sur ce taux de 10 téléchargements/mois en moyenne)
- supposons donc qu'ils reversent aux éditeurs 80%, soit 0.80€ par album lu (0.20€ pour les frais d'Iznéo).
- pour un album lu, donc, l'éditeur va donner ses 10% à l'auteur, soit 0.08€ (rappel : 1.40€/album papier de 14€)
- question : à ce prix là, combien l'auteur doit-il vendre de livres numériques pour gagner... 1000€/mois brut ? (si j'exagère, il faut me le dire, hein ? )
facile : 1000 / 0.08 = 12.500 exemplaires dans le mois
(soit 112.500 exemplaires pour couvrir les 9 mois de création... à 1000€ brut/mois)
- il faudrait donc qu'il y ait 12.500 abonnés Iznéo par mois qui téléchargent l'album de notre auteur pour obtenir ces chiffres faramineux !
(au lieu de 714 albums papier/mois, soit 17 fois plus) (714 = 1000 / 1.40)
Donc effectivement, si Iznéo peut garantir qu'ils sont capables de vendre 17 fois plus d'albums numériques, en moyenne, que d'albums papier, avec un tel forfait, l'affaire pourrait être... tout aussi rentable !
Sinon, il y a un problème quelque part...
Pouffy a écrit:nexus4 a écrit:Le livre électronique déjà plombé par le piratage ?sur 100 ouvrages audités téléchargeables sur les plates-formes françaises, 50 sont obtenus illégalement avec en premier lieu les bandes-dessinées (59%)
http://www.zdnet.fr/actualites/le-livre ... 798859.htm"Il ne faut pas prendre l'étude au pied de la lettre : un panel d'une centaine de titres, alors que l'offre légale serait de plus de 100.000 livres numériques en France, ne saurait être représentatif de ce que le piratage peut réellement être. Par ailleurs, si un ouvrage sur deux est réellement disponible en version contrefaite, cela n'implique pas non plus que les utilisateurs puisent dans ce vivier", souligne le site.
Autant pour la notion de statistiques.
Oui, l'étude est fortement biaisée. D'ailleurs ces chiffres me surprennent pour la BDs.
L'offre illégale en audio est pléthorique... elle est même supérieure à ce qu'offre les plateformes légales. La qualité est équivalente que ce soit en MP3 ou en FLAC et facilement téléchargeable (taille). La disponibilité est immédiate. La matériel de lecture est adapté et facile à obtenir.
L'offre illégale en vidéo est correcte et est supérieure à l'offre légale. La qualité très est variable mais on trouve de plus en plus de BlueRay-rip ou de HD-rip... et même des BlueRay complets. La contrainte demeure la taille pour ces derniers (jusqu'à 90 Go). La disponibilité est immédiate voire en avance avec les sorties DVD voire les sorties ciné (là il faut bien admettre que les major se tirent une balle dans le pied toutes seules). Le matériel de lecture est adaptée... et là aussi les constructeurs de TV facilitent le travail.
L'offre illégale en livre est un copier coller de l'offre légale... il faut dire qu'un livre numérique faisant 1 à 5 Mo... c'est d'une simplicité rare.
A mon avis l'offre illégale en BDs est la moins complète. La qualité est généralement très basse et la disponibilité tardive. A l'exception des scan trad comics et mangas qui là sont disponible avant les versions officielles... les versions illégales sont souvent des scans artisanaux d'albums de bibliothèque. Globalement on trouve 3 niveaux de qualité. Les scans artisanaux 10-15 Mo par album majoritaire sur les réseaux de qualité très basse (à peine lisibles). Des scans artisanaux en 1920 de bien meilleures qualité (avec images retravaillée) et donnant des albums de 50 à 100 Mo. Et des Rip de versions numériques ou de master d'impression (voire des épreuves)... 300 Mo par album mais extrêmement rares. Et globalement un matériel de lecture inadapté. Bref... l'offre illégale de BD numérique présente actuellement pour moi le moins d'intérêt. Un retournement est toujours possible si un jour l'offre légale se fait pirater massivement ou si le détournement de versions destinées aux critiques se fait là aussi détourner. Autre frein, les formats numérique ne sont pas arrêtés (pdf, jpg, png...) et encapsulement (cbr, cbz...).
Ah ? Et Iznéo reverse directement aux auteurs ? Là, mon calcul catastrophique pourrait s'améliorer d'environ 90%Pouffy a écrit:Le principe de la licence globale c'est le principe de la redevance TV. 130€ par an, 27 millions "d'abonnés", 3.3 milliards d'euros de récolté. A deux différences près... tu ne finances pas de média public... tu reverses aux auteurs.
Pas faux. Mais on en revient à ce que je disais au début : l'intégration d'une BD dans un catalogue numérique est équivalent à une prépublication (peu de rapport si ce n'est de la notoriété, peut-être...)Boulon31 a écrit:Dans un catalogue numérique une bonne BD d'un auteur peu connu est susceptible de créer le buzz (comme une vidéo sur youtube)
(...)je ne suis pas salarié par Delcourt, je travaille pour lui en freelance. Je suis payé en droits d'auteur (pris sur la part de l'éditeur) sur les ventes des albums publiés sous ma responsabilité. Si un album marche, je touche des droits sur les ventes. Si un album ne se vend pas j'en suis au même point que les auteurs, je ne touche pas de droits.
Je ne suis pas seul dans mon cas. Certains éditeurs externes tels David Chauvel ou Lewis Trondheim sont aussi payés suivant ce principe.(...)
(...)Un directeur de collection est payé dans une fourchette comprise entre 1 et 2% du prix d'un album.(...)
cronos59 a écrit:Blanchard, directeur du label Série B chez Delcourt, disait il y a quelques mois s'occuper de 25 séries et toucher entre 1 et 2% du prix d'un album, sur un autre forum. Il disait aussi que d'autres dirlos pouvaient gérer dans les 80 projets, si je me souviens bien.(...)je ne suis pas salarié par Delcourt, je travaille pour lui en freelance. Je suis payé en droits d'auteur (pris sur la part de l'éditeur) sur les ventes des albums publiés sous ma responsabilité. Si un album marche, je touche des droits sur les ventes. Si un album ne se vend pas j'en suis au même point que les auteurs, je ne touche pas de droits.
Je ne suis pas seul dans mon cas. Certains éditeurs externes tels David Chauvel ou Lewis Trondheim sont aussi payés suivant ce principe.(...)
(...)Un directeur de collection est payé dans une fourchette comprise entre 1 et 2% du prix d'un album.(...)
pour un poste d'inspecteur des travaux finis
Brian Addav a écrit: Surtout, tu fais un plan sur la comète sur la rémunération possible de Blanchard, et tu en conclues qu'elle est la même pour tous les éditeurs
cronos59 a écrit:A priori quand des auteurs envoient un storyboard à corriger ou d'autres éléments a divers stades de la réalisation, pour ceux qui le font, et bien ce sont des trucs finis.
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