Martin Juneau a écrit:Moi aussi je me pose la même question: En quoi le crowdfunding rentre dans le rôle de l'éditeur? J'aime mieux que l'argent amassé dans ces fonds sert à ce que les artistes et auteurs travaillent dans quelque chose de nouveau et d'utile que les éditeurs prennent toute la place du gain pour obtenir ce qu'ils veulent.
les éditeurs semblent l'utiliser comme une forme dévoyée de souscription.
je peux comprendre qu'un éditeur, même en bonne santé financière, y ait recours pour des opérations exceptionnelles et financièrement peu viables, dans le genre d'éditions spéciales, mais pas comme outil marketing.
Je pense, naïvement, qu'il est aussi dans la missison de l'éditeur d'accepter de courir le risque de perdre de l'argent sur certains projets "de prestige". Boudjellal a lancé la réédition du Spirit en s'attendant d'y perdre de largent, et idem pour Delcourt et sa réédition de Little Némo, mais les pertes attendues étaient épongées par les autres secteurs et la qualité éditoriale justifiat la perte.
La propblématique est différente pour une straucture comme les Rêveurs ou Cornélius qui ne peuventse permettre de trop perdre. Pour eux, le crowdfunding est justifié.
Mais pour financer 3 canapés et 2 coupettes de mousseux pour faire mousser le dernier Largo Winch, c'est grotesque