un dernier (y en a qui travaillent

Enfin: certains ont tiqué sur l'expression "amateurs éclairés", bref des semi-pros qui font du scénar pour le plaisir sans se considérer comme artistes pour autant. Il y en a des tas, certains commencent péniblement, puis deviennent bon, et enfin certains peuvent devenir carrément excellents avec les ventes qui suivent. Je ne vois pas pourquoi une certaine élite les dénigrent, il faut un début à tout, et puis j'ai 3-4 exemples en tête (qui se reconnaitront si ils me lisent) d'amateurs à mi-temps, pédalant au début, puis à force de boulot et de bons conseils deviennent vraiment bons et finissent par en vivre.
Je lis ci-dessus que le premier album est décisif pour capter le potentiel d'un scénariste. Faux! Van Hamme a commencé par des histoires bancales (en "amateur éclairé"), combien d'autres exemples de ce genre? Je ne citerai à nouveau pas de nom, vous en connaissez davantage que moi.
Je concluerai mes modestes interventions d'amateur "éclairé" ayant perdu l'envie par ceci: l'écriture est un exercice de plaisir partagé. Le scénariste prend du plaisir à coucher ses idées, le dessinateur a du plaisir à les mettre en image, l'éditeur a le plaisir de donner la vie à l'album proprement dit, mais celui dont le plaisir influencera tout les autres c'est celui du lecteur.
Mes respects, je me retire.
