kollambre a écrit:Thierry_2 a écrit:kollambre a écrit:Pasamonik dit donc que tout va bien.
Je suis rassuré...
attend, il y a quand même ces salopiots de petits labels qui faussent tout
foutre des association, des cornélius, des atrabile, des magic strips...
Et oui, et ces salopiots doivent représenter à peu près les 3/4 de mes achats de ces dernières années...
Je dois donc être un peu responsable de la crise actuelle qui n'existe pas
Malnati a écrit:En tous cas, s'il n'y a pas de crise financiere en BD (pourquoi pas ?), il y a une crise de créativité. La preuve c'est que les stars sont des scénaristes, et que les dessinateurs sont devenus des exécutants au bas de l'échelle. Le graphisme n'est plus l'expression d'un sens, mais un savoir faire. A ce titre on ne fait pas de l'art, mais un artisanat.
Je citerais cette définition de l'art qui me convient : "l'art est le processus de formulation du sens attaché aux émotions ou à l'intellect, pour le transmettre au monde"
L'artisanat, une production maîtrisée de bout en bout.
J'ajoutetais également cette définition du génie par Kant : "le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne des règles à l'art."
Un artiste pourrait donc se définir comme celui qui a plus de génie à disposition que la moyenne.
Moi je vois dans la BD actuelle beaucoup de savoir faire, et peu de génie.
C'est ça la véritable crise...
Mais quand je vois que tout le monde se précipite voir Django, et qu'on tient Tarantino pour un génie... Je me dis que la crise ne concerne pas que la BD, mais tous les modes d'expression actuels.
Loïc.
Malnati a écrit:il y a une crise de créativité. La preuve c'est que les stars sont des scénaristes, et que les dessinateurs sont devenus des exécutants au bas de l'échelle.
PHILIG a écrit:jessie c'est toi?
Thierry_2 a écrit:kollambre a écrit:Thierry_2 a écrit:kollambre a écrit:Pasamonik dit donc que tout va bien.
Je suis rassuré...
attend, il y a quand même ces salopiots de petits labels qui faussent tout
foutre des association, des cornélius, des atrabile, des magic strips...
Et oui, et ces salopiots doivent représenter à peu près les 3/4 de mes achats de ces dernières années...
Je dois donc être un peu responsable de la crise actuelle qui n'existe pas
salopiot
Adam.B a écrit:Salut.
Je fais partager un article publié sur rue89 qui traite du thème "Trop de BD tue la BD ?".
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012 ... ise-231489
Fabienp a écrit:Nouvelle article sur la crise chez Rue89.
Je mettrais en exergue ce passage du paragraphe "7 - Le roman graphique a la cote", mais qui doit pouvoir s'appliquer à tout le secteur:Thomas Gabison, chez Actes Sud BD, regrette cette dérive :
‘Un projet que je reçois et que je refuse, je le vois publié six mois plus tard ailleurs. Beaucoup de choses ne devraient pas être éditées, elles manquent de travail.[...]
La plupart des éditeurs rechignent à donner leurs vrais chiffres de vente, de peur de semer le doute sur la bonne santé de l’activité. « On ne saura finalement que ce que les éditeurs veulent bien laisser paraître », résume Xavier Guilbert, auteur de « Numérologie ».
De fait, le lecteur type est plutôt jeune, masculin et éduqué. Selon l’analyse, l’intéret grimpe avec le niveau d’étude. Un adepte sur deux est bac + 4 ou plus. L’amateur de BD est généralement un lecteur qui lit déjà de tout. « Moi, je pensais bêtement que je serais lu par des gens qui ne lisaient pas de livre », s’amuse Fabien Vehlmann.
Chez Delcourt, on confirme que « la première forme de compensation se fait sur l’augmentation des prix de vente ». Avec la hausse de la TVA, les résultats du secteur mesurés en chiffre d’affaires TTC, seront mécaniquement bons...
Alors que les ventes baissent et que le lectorat poursuit sa lente érosion, les maisons d’édition se multiplient. Le nombre d’éditeurs a presque doublé en dix ans. Les grands groupes augmentent leur offre pour tenter de maintenir les ventes. Chez Delcourt, on reste sceptique : « L’idée d’augmenter la production pour compenser une menace sur le chiffre d’affaires, j’y crois pas trop. C’est de la cavalerie. Au bout d’un moment, on se casse la figure. »
« Dans la foulée des séries de Van Hamme (“ XIII ”, “ Largo Winch ”), paraissent une foule de copies, puis de copies de copies... . »
« Le format du livre de 40/ 60 pages est amené à disparaître », affirme Hayedine chez Album, convaincu qu’il faudrait que le franco-belge « passe le cap symbolique des 100 pages ».
« Aujourd’hui, les gens ont envie de BD plus épaisses, avec un début et une fin. »
Fabien Velhmann gagne sa vie en partie grâce à sa série « Seuls », qui se vend en moyenne à 70 000 exemplaires par épisode :
« Elle fait partie des séries qui continuent à se vendre malgré un format parfois vu comme démodé. »
Cooltrane a écrit: Vous pensez que le 46 cartonné est "démodé" vous??
Martin Juneau a écrit:Drôle de penser qu'ils n'y a pas eu de renouvellement de mangas depuis des années alors que c'est souvent la même chose et les mêmes traits qu'on trouve. Alors qu'en Amérique du Nord, on se bat pour forcer les gens à délaisser ce style vieillot et à être plus créatifs (Bien des séries Nord-Américaines font mieux que la majorité que les Japonais produisent actuellement.), les Francophones sont toujours scotchés dans les Mangas donnant l'impression qu'on est encore en 2001. Va savoir!
NARCISSE a écrit:Et suis d'accord avec Olaf que le format classique 46 pages est un problème aujourdhui, et démodé, ou en train de le devenir. C est triste mais l édition bd va devoir se confronter a ce sujet. Le format classique fb n'arrive pas a percer en dehors du bénélux et de quelques pays européens. il y a bien une raison? Quand on voit ce que publie un éditeur comme Fantagraphics, on voit très peu de franco belge classique...
Il faut casser le sacro saint 46 pages cartonnés. Et pourquoi cartonné et pas broché ? pour faire plaisir aux collectionneurs et aux obsédés qui veulent des livres uniformes dans leurs biblis?
On peut continuer comme çà, mais la génération actuelle qui bouffe en grande quantité du manga et du comics, je donne pas cher de la peau a long terme du format fb classique...
NARCISSE a écrit:Et suis d'accord avec Olaf que le format classique 46 pages est un problème aujourdhui, et démodé, ou en train de le devenir. C est triste mais l édition bd va devoir se confronter a ce sujet. Le format classique fb n'arrive pas a percer en dehors du bénélux et de quelques pays européens. il y a bien une raison? Quand on voit ce que publie un éditeur comme Fantagraphics, on voit très peu de franco belge classique...
Il faut casser le sacro saint 46 pages cartonnés. Et pourquoi cartonné et pas broché ? pour faire plaisir aux collectionneurs et aux obsédés qui veulent des livres uniformes dans leurs biblis?
On peut continuer comme çà, mais la génération actuelle qui bouffe en grande quantité du manga et du comics, je donne pas cher de la peau a long terme du format fb classique...
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