dundee a écrit:henscher a écrit:Il y a bien une crise, au sens où le marché va mal et où il faut traquer les coûts.
NON.
Il n' y a pas de crise. Tous les indicateurs du marché sont à peu près stables.
nexus4 a écrit:Et comme nous l'expliquera sans doute Xavier Guilbert dans son rapport, à l'augmentation de la TVA.
Ce serait marrant si il prouve que la croissance est en fait inférieure au différentiel de TVA. Auquel cas en fait, malgré les clairons, le secteur serait en récession, comme tout le reste. Enfin marrant, façon de parler.
bengir a écrit:nexus4 a écrit:Et comme nous l'expliquera sans doute Xavier Guilbert dans son rapport, à l'augmentation de la TVA.
Ce serait marrant si il prouve que la croissance est en fait inférieure au différentiel de TVA. Auquel cas en fait, malgré les clairons, le secteur serait en récession, comme tout le reste. Enfin marrant, façon de parler.
Les résultats annoncés sont des chiffres HT en général non ?
henscher a écrit:On peut rajouter qu'on a multiplié les nombres d'albums
dundee a écrit:henscher a écrit:On peut rajouter qu'on a multiplié les nombres d'albums
Mais heureusement pour tous les auteurs qui voudraient venir pleurer sur les forums. Parceque sans multiplication, ils ne seraient pas signés.
Et ça commence un peu à me fatiguer, que les auteurs répétent sans même chercher à les vérifier, des arguments de négociations. Evidemment que des marketings qui se prennent pour des éditeurs, vont brandir le spectre de la crise pour rogner sur vos coûts. Parceque sinon c' est leur marge à eux qui baisse, et ça ce n' est pas acceptable...
Mais il n' y a pas de crise. Une crise, c' est violent. Ca voudrait dire que BDGest perdrait 20% des participants se définissant comme auteurs, en 12 ou 18 mois. Et je n' ai pas l' impression que ce soit le cas.
Alors oui, un marché stable pose problème à des éditeurs qui ont été habitué pendant 15 ans à progresser. Si ils ne progressent pas, ils vont réduire la part auteurs, augmenter les traductions et réimpressions. Ce qu' ils font depuis au moins 2 ou 3 ans.
Mais plutôt que de réagir avec des années de retard, ça serait bien que les auteurs se bougent un peu, rencontrent d' autres intervenant du marché (des lecteurs, libraires, imprimeurs, directeurs de collection), crééent un blog pour raconter et confronter leurs expériences professionnelles à défaut de s' unir (parceque l' artiste est par définition plutôt individualiste).
Genre, vous saviez que Delcourt engage un auteur argentin et le rénumère sur des prix de là-bas sur une série thématique...
Ca ne veut pas dire que vous ne vous ferez pas enfler, mais ça sera moins "frontal".
Ou alors vous pouvez continuer à gémir pendant les 10 ans à venir, et on comptera les boules vertes en moins sur BDGest. Mais ça ne changera pas grand-chose.
dundee a écrit:Mais heureusement pour tous les auteurs qui voudraient venir pleurer sur les forums. Parceque sans multiplication, ils ne seraient pas signés.
Et ça commence un peu à me fatiguer, que les auteurs répétent sans même chercher à les vérifier, des arguments de négociations.
dundee a écrit: Evidemment que des marketings qui se prennent pour des éditeurs, vont brandir le spectre de la crise pour rogner sur vos coûts. Parceque sinon c' est leur marge à eux qui baisse, et ça ce n' est pas acceptable...
Mais il n' y a pas de crise. Une crise, c' est violent. Ca voudrait dire que BDGest perdrait 20% des participants se définissant comme auteurs, en 12 ou 18 mois. Et je n' ai pas l' impression que ce soit le cas.
dundee a écrit:
Alors oui, un marché stable pose problème à des éditeurs qui ont été habitué pendant 15 ans à progresser. Si ils ne progressent pas, ils vont réduire la part auteurs, augmenter les traductions et réimpressions. Ce qu' ils font depuis au moins 2 ou 3 ans.
Mais plutôt que de réagir avec des années de retard, ça serait bien que les auteurs se bougent un peu,
dundee a écrit:rencontrent d' autres intervenant du marché (des lecteurs, libraires, imprimeurs, directeurs de collection)
dundee a écrit:, crééent un blog pour raconter et confronter leurs expériences professionnelles à défaut de s' unir (parceque l' artiste est par définition plutôt individualiste).
dundee a écrit:Genre, vous saviez que Delcourt engage un auteur argentin et le rénumère sur des prix de là-bas sur une série thématique...
Ca ne veut pas dire que vous ne vous ferez pas enfler, mais ça sera moins "frontal".
dundee a écrit:Ou alors vous pouvez continuer à gémir pendant les 10 ans à venir, et on comptera les boules vertes en moins sur BDGest. Mais ça ne changera pas grand-chose.
Croaa a écrit:Si au lieu de licencier à tout va (à cause de la crise) les entreprises diminuaient les salaires de 20 ou 30 % de leurs employés, la crise serait tout de même là, non ?
Pour la BD c'est pareil.
florent calvez a écrit:Tu semble méconnaitre la violence de ce qui tombe sur le coin de la gueule de nombre d'auteurs, surtout.
Il existe un syndicat, coco, faut se renseigner.
(Je passe sur le méchant étranger qui fait baisser les prix, hein.)
Malnati a écrit:Et sinon... tu fais quoi dans la vie Dundee ?
bengir a écrit:Suis pas expert comptable mais il me semble bien qu'on déclare le CA en HT
Je reviens sur cette phrase. Perso, ça me semble parfois d' une violence inouïe et je pense que la plupart des lecteurs lambdas ne le suspectent même pas. Par lambdas, j' entends ceux qui s' y intéressent moyennement, ou qui ne veulent pas le savoir.florent calvez a écrit:Tu semble méconnaitre la violence de ce qui tombe sur le coin de la gueule de nombre d'auteurs, surtout.
Xavier Guilbert a écrit:bengir a écrit:Suis pas expert comptable mais il me semble bien qu'on déclare le CA en HT
Sauf que là, ce n'est pas une déclaration de CA, mais une estimation par des instituts (GfK et Ipsos), qui sont basées sur des sorties de caisse. Donc, sur le prix que nous lecteurs payons lorsque nous passons en librairie.
florent calvez a écrit:Tu semble méconnaitre la violence de ce qui tombe sur le coin de la gueule de nombre d'auteurs, surtout.
dundee a écrit:Malnati a écrit:Et sinon... tu fais quoi dans la vie Dundee ?
Il m' arrive de vendre des livres, de discuter avec des auteurs, parfois des amis, des lecteurs, des vendeurs, plus rarement avec des directeurs de collection, des fanzineux, coloristes, organisateurs de manifestations BD ou autres.
Ca fait 10-15 ans que je côtoie plus ou moins des gens qui travaillent à différents postes et à différents niveaux dans ce métier/medium/art/industrie. Pas énormément mais une bonne vingtaine. Et j' ai de plus en plus l' impression qu' ils parlent tous dans leurs coins (ou sur leurs blogs) et que rien n' avance, pour les auteurs.
Et plutôt que d' évoquer une crise, ça me semble plutôt relever d' un déficit de compétences et de communication. Mais ce n' est évidemment que mon simple avis.
dundee a écrit:Croaa a écrit:Si au lieu de licencier à tout va (à cause de la crise) les entreprises diminuaient les salaires de 20 ou 30 % de leurs employés, la crise serait tout de même là, non ?
Pour la BD c'est pareil.
C' est très résumé.
Et si tous les auteurs (qui ne sont ni employés, ni salariés) avaient vu leur revenus baisser de 20 à 30 % en un an, on en aurait perdu beaucoup.
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