nexus4 a écrit:Le pilote qui fonce dans le mur en appuyant sur la pédale d’accélérateur te dit généralement que ca va passer.
Ils ne s'expriment jamais, pas mêmes dans les magazines spécialisés en BD?
nexus4 a écrit:Le pilote qui fonce dans le mur en appuyant sur la pédale d’accélérateur te dit généralement que ca va passer.
LeJoker a écrit:nexus4 a écrit:Le pilote qui fonce dans le mur en appuyant sur la pédale d’accélérateur te dit généralement que ca va passer.
Ils ne s'expriment jamais, pas mêmes dans les magazines spécialisés en BD?
eBry a écrit:Une simple interview d'une dizaine d'éditeurs représentatifs du secteur, dans toute sa variété, suffirait. Seules deux questions suffisent :
- Que pensez-vous du problème de surproduction à moyen terme?
- Comment voyez-vous l'évolution du secteur de la BD à long terme?
David C a écrit: Et imposer une nouvelle série à plus de 10 000 exemplaires confine à l'exploit
David C a écrit:Un marché qui se resserre le fait toujours sur ses valeurs sûres : les séries déjà vendeuses avant "la crise" (la dernière en date, hein, parce que la liste est longue... ), se vendent de plus en plus. Tout le reste beaucoup moins.
Xavier Guilbert a écrit:Sauf que non. Les valeurs sûres s'érodent et se vendent moins qu'avant, ce qui pose un vrai problème pour les éditeurs. S'il y avait seulement une érosion des ventes des "petites" séries, les éditeurs réduiraient la voilure. Mais comme les locomotives sont en train de vaciller, c'est l'effet inverse qui se produit: inflation des sorties, en espérant compenser les pertes liées à des best-sellers qui ne vendent plus autant.
David C a écrit:Tout dépend de ce qu'on appelle "plus qu'avant"... Je ne connais pas vos référents.
David C a écrit:Par contre, j'ai accès aux chiffres de ventes réels de la maison sus-nommée et je ré-affirme que les séries les plus vendeuses se vendent de plus en plus, au détriment de tout le reste, en pourcentage de l'ensemble des ventes annuelles.
En volume, c'est une autre affaire...
Brian Addav a écrit:(On rappellera pour ceux qui suivent ce topic depuis le début que la date fatidique où tout commence a été identifiée comme 2002 )
Brian Addav a écrit:Non non, on a des graphes et tout et tout... 2002!
(voir pages 75 ou qq chose comme ça)
Brian Addav a écrit:Là où une série lancée pouvait facilement dépasser les 10000ex il y a encore qq années, atteindre les 5000ex ou les 3000ex est un défi aujourd'hui.
Brian Addav a écrit:Non non, on a des graphes et tout et tout... 2002!
(voir pages 75 ou qq chose comme ça)
David C a écrit:Je ne suis pas certain qu'il y ait une inflation énorme en terme de nombres d'albums publiés depuis 3 ans. Je crois plutôt que le premier réflexe a été d'augmenter les prix, pour compenser l'érosion des ventes.
Et là aussi, on arrive à des plafonds impossibles à dépasser.
Et nous sommes bien d'accords, c'est la part des best sellers qui augmentent dans les ventes, au détriment des albums/séries petits/nouveaux...
Thierry_2 a écrit:Cette rentabilité plus rapide à atteindre est due à quoi ? Baisse de la rémunération des auteurs ? Evolution techniques au niveau de l'impression ? Concentration économique ? Gestion plus efficace (ne fut-ce que la gestion des stocks qui devait être un cauchemar) ?
Thierry_2 a écrit:Evidemment, s'il ne perd pas d'argent sur un premier tome qui se vend peu, il sait aussi que, traditionnellement, les "tome 2" se vendent un peu moins bien et peut décider de stopper la série s'il ne croit pas que les ventes vont décoller par la suite.
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