Xavier Guilbert a écrit:Cette étonnante particularité du marché de la bande dessinée (en recul en volume, en progression en valeur) permettait de se voiler la face en préférant voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Pour 2012, je pense que l'exercice sera plus difficile.
La fin d’année promet d’être tendue…
Xavier Guilbert a écrit:Info du jour: «Marché de la BD plutôt morose», notent Les Echos cette semaine, s’appuyant sur les tendances du marché relevées par GfK pour le premier semestre 2012 : -5% en valeur pour l’ensemble de la bande dessinée (-3% albums / -9% manga), «soit un déclin plus prononcé que celui du marché du livre (- 4,4%).»
A noter que ce recul important s'effectue post-augmentation préventive des prix pour anticiper le changement de TVA sur le livre. Alors que les ventes en valeur avaient progressé ces dernières années suite à une augmentation importante des prix, les ventes en volume stagnaient ou reculaient. Cette étonnante particularité du marché de la bande dessinée (en recul en volume, en progression en valeur) permettait de se voiler la face en préférant voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Pour 2012, je pense que l'exercice sera plus difficile.
La fin d’année promet d’être tendue…
nexus4 a écrit:Ils suivent quelles enseignes sur la vente en ligne ? Je sais qu'on est un indicateur très spécifique à manier avec prudence mais on serait plutot à +6% dans les ventes Amazon
GfK, 4° institut marketing au monde, collecte et enrichit les données de vente en sortie de caisse de 3500 points de vente sur les biens culturels, qui nous remontent leurs informations toutes les semaines. Ils sont représentatifs de la distribution de produits culturels en France hormis les clubs : Grandes surfaces spécialisées culture, Grandes surfaces alimentaires, Librairies de 1er niveau et de proximité, Disquaires, E-commerce sur Internet et autres Grandes surfaces spécialisées (bricolage/jardinage / jouets / informatique, etc.) sont intégrées au panel.
Les données récupérées auprès de ces enseignes sont extrapolées selon des méthodes statistiques pour représenter les ventes sur la totalité du territoire Français (métropole hors Corse et DOM-TOM).
Les ventes issues de notre panel sont aujourd’hui utilisées par la majorité des grands éditeurs de livre et de vidéo, éditeurs phonographiques, et institutionnels du secteur.
Xavier Guilbert a écrit:Pas réussi à trouver un listing plus précis de la constitution de leur panel de points de vente...
RoryG a écrit:C'est peut-être une question d'âge mais j'ai l'impression qu'autour de moi, tous les gros consommateurs de BD ont tendance à réduire très fortement leurs achats.
ExtraLarge a écrit:Petit à petit, l'achalandage s'accélérant de plus en plus, à chaque visite ce n'était que nouveautés sur nouveautés. Pas le temps de se faire une opinion, soit on achète tout de suite, soit c'est disparu le mois suivant....
Alors on n'achète plus que des "valeurs sûres", ç-à-d. la plupart du temps des suites de séries commencées. Et puis, ces suites se tarissent et on ne va plus en librairie car la passion est passée.
Et après on ne vient plus sur les forums que pour dire "de mon temps"
pabelbaba a écrit:Et les BD en question sont devenues introuvables sauf à prix d'or et on se maudit de ne pas avoir acheté à temps!
ExtraLarge a écrit:
Exact en ce qui me concerne. Ca va faire 2 ans que je n'ai quasiment plus rien acheté en nouveauté.
Avec un peu de recul, je pense que la raison principale est la surproduction (c'est dingue non ?) qui entraîne un manque de visibilité des tomes.
Auparavant, je passais environ 1 x par mois à la librairie et je (re)voyais certaines Bd qui m'avaient peut-être échappé la 1ère fois, ou pas forcément attiré, ou sur lesquelles j'ai lu un truc sympa sur Bdgest,etc. Bref, je me laissais tenter et partais ainsi vers des découvertes.
Petit à petit, l'achalandage s'accélérant de plus en plus, à chaque visite ce n'était que nouveautés sur nouveautés. Pas le temps de se faire une opinion, soit on achète tout de suite, soit c'est disparu le mois suivant....
Alors on n'achète plus que des "valeurs sûres", ç-à-d. la plupart du temps des suites de séries commencées. Et puis, ces suites se tarissent et on ne va plus en librairie car la passion est passée.
Et après on ne vient plus sur les forums que pour dire "de mon temps"
RoryG a écrit:C'est peut-être une question d'âge mais j'ai l'impression qu'autour de moi, tous les gros consommateurs de BD ont tendance à réduire très fortement leurs achats.
nexus4 a écrit:Le pilote qui fonce dans le mur en appuyant sur la pédale d’accélérateur te dit généralement que ca va passer.
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