Oncle Hermes a écrit:Et (pour les non-lecteurs de Casemate), comment expliquent-ils la possibilité de ce renversement de situation ?...
Ballaz a écrit:Pour répondre à Chorégraphe =>
Dans le Code civil de la propriété littéraire et artistique, on trouve ces précisions, souvent reprises dans les contrats d’édition :
Article L132-17
« Le contrat d’édition prend fin […] lorsque l’éditeur procède à la destruction totale des exemplaires.
La résiliation a lieu de plein droit lorsque, sur mise en demeure de l’auteur lui impartissant un délai convenable, l’éditeur n’a pas procédé à la publication de l’œuvre ou, en cas d’épuisement, à sa réédition.
L’édition est considérée comme épuisée si deux demandes de livraisons d’exemplaires adressées à l’éditeur ne sont pas satisfaites dans les trois mois. »
Source: http://www.la-charte.fr/metier/juridique/recuperer.html
Communiqué de presse
Paris, le 25 janvier 2012
Manolosanctis en liquidation judiciaire, cherche un repreneur
Près de trois ans après sa création, la société Manolosanctis a été contrainte de demander l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire auprès du Tribunal de Commerce de Paris. Cette décision difficile a été motivée par l’échec d’une opération de financement d’envergure qui aurait dû être conclue à la fin de l’année 2011, les actionnaires de la société n’étant pas parvenus à s’entendre sur les conditions de l’opération. La société s’est ainsi retrouvée début 2012 dans une situation de trésorerie délicate, ne laissant pas d’autre alternative que de demander l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire.
La société s’apprêtait à dévoiler à la fin du mois sa nouvelle offre d’autoédition papier et numérique dédiée aux Arts Graphiques et destinée à de nombreux canaux de distribution - de la plateforme à la libraire en passant par les terminaux mobiles.
Cette offre aurait permis à tous les auteurs d'accéder à une solution de fabrication et de distribution professionnelle de leurs livres papier et numérique, sans avance ni préfinancement de leur part, tout en conservant leurs droits d’auteur. Cette solution avait été pensée pour être une véritable rupture de par son approche technologique, son positionnement dans l’écosystème du livre, et les conditions financières qu’elle aurait garanties aux auteurs.
La société Manolosanctis est aujourd’hui à la recherche d’un repreneur, permettant la poursuite du projet et le lancement de cette solution très attendue et achevée technologiquement. D’ici là, la société étant tenue légalement de cesser toute activité, elle ne participera pas au prochain Festival d’Angoulême et ne pourra garantir l’accès à la plateforme http://www.manolosanctis.com que pour les trois prochains mois.
darkbreizh a écrit:Ça a déjà sans doute été demandé plusieurs fois, mais je trouve pas la réponse.
Comme les prix ont augmentés début janvier, est-ce qu'un libraire a le droit de répercuter cette augmentation sur des livres qu'il avait avant augmentation ???? A-t-il le droit de faire valoir cette augmentation sur une BD dont le prix est préalablement imprimé dessus ???
Merci
est-ce qu'un libraire a le droit de répercuter cette augmentation sur des livres qu'il avait avant augmentation ????
Q64 a écrit:
Mais je précise que ça n'est pas du vol
Tous les commerçants "valorisent" ainsi leur ancien stock à chaque hausse de tarif du fournisseur
reddef a écrit:est-ce qu'un libraire a le droit de répercuter cette augmentation sur des livres qu'il avait avant augmentation ????
c'est surtout que nous avons l'obligation de mettre le prix de vente décidé par l'éditeur.
Croaa a écrit:Q64 a écrit:
Mais je précise que ça n'est pas du vol
Tous les commerçants "valorisent" ainsi leur ancien stock à chaque hausse de tarif du fournisseur
C'est surtout que la hausse de la TVA, le libraire ne se la met pas dans la poche.
Q64 a écrit:reddef a écrit:est-ce qu'un libraire a le droit de répercuter cette augmentation sur des livres qu'il avait avant augmentation ????
c'est surtout que nous avons l'obligation de mettre le prix de vente décidé par l'éditeur.
ça n'est pas une obligation, mais le choix des libraires
La GSS et les hypers se contentent d'afficher le tableau des codes des éditeursCroaa a écrit:Q64 a écrit:
Mais je précise que ça n'est pas du vol
Tous les commerçants "valorisent" ainsi leur ancien stock à chaque hausse de tarif du fournisseur
C'est surtout que la hausse de la TVA, le libraire ne se la met pas dans la poche.
La hausse de la TVA est reportée au 1 avril
Et je ne crois pas que tous les fournisseurs augmentent leur tarif au 1er janvier
Au Virgin de Bayonne, ce sont des jeunes stagiaires qui s'y collent
Pas sûr qu'à la fin du stage ils aient appris grand chose du métier de libraire
kilfou a écrit:Ah ben si : coller/enlever des étiquettes et vider/remplir des cartons de livre, c'est 80% du boulot de libraire.
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