Pouffy a écrit:Il a le mérite d'aborder un aspect du financement des festivals qui est aujourd'hui très déséquilibré.
toine74 a écrit:Ca a toujours été le cas et jusqu'à présent ça passait... Il ne faut pas aller accuser les organisateurs de festivals d'être des exploiteurs de chair à crayon. Le vrai problème, déjà largement soulevé ici, se situe au début du post d'Erik Arnoux : le niveau de rémunération des auteurs, particlièrement avec le tassement des ventes.
choregraphe a écrit:il y avait deja sur place l'an dernier un editeur capable de te fournir n'importe quel album a 30 € en tirage unique
thyuig a écrit:toine74 a écrit:Ca a toujours été le cas et jusqu'à présent ça passait... Il ne faut pas aller accuser les organisateurs de festivals d'être des exploiteurs de chair à crayon. Le vrai problème, déjà largement soulevé ici, se situe au début du post d'Erik Arnoux : le niveau de rémunération des auteurs, particlièrement avec le tassement des ventes.
Ben oui, mais quelque part, dans le cas des chutes de vente de disque, on a vu le prix des concerts augmenter, alors que pour la bd, ben les festivals ne rémunèrent pas leurs auteurs donc tout va bien ,ils peuvent continuer puisque apparemment ce n'est pas un problème...
Combien d'auteurs à Angoulême ? Et combien d'entrées payantes ? Et pas un centime reversé ne serait-ce qu'au syndicat des auteurs, ce serait un bon début, ça afficherait au moins un semblant de commisération.
...La particularité du festival d’Angoulême est le tarif prohibitif. Comme tu le précises d’ailleurs dans ton billet
- nos éditeurs payent au prorata de la surface occupée
- nos éditeurs payent pour le déplacement, l’hébergement et la restauration des auteurs présents.
- le festival bénéficie des aides publics (on se souvient de l’odieuse récompense remis au ministre de la culture)
- les auteurs donnent de leur temps (je précise que je suis contre la dédicace payante). Alors, pourquoi le visiteur doit-il en plus payer un droit de péage pour accéder à une librairie ? Grosso modo, pour un adulte, le prix du billet est l’équivalent du prix d’un album. En 2008, on annonçait 235 000 visiteurs… si on considère que le prix moyen d’un billet est de 10 €, on obtient un chiffre de 2 350 000 €. Si on divise par 13 € (prix moyen d’une bande dessinée), on obtient 180 000 albums.
Ça fait froid dans le dos.
C’est une question éthique qui me fait hurler chaque année...
Thierry_2 a écrit:et je ne sais pas si les choses ont changé (je n'ai plus mis les pieds à Angoulême depuis 10 ans), mais il fallait en plus acheter les livres sur plmace sur les stands des éditeurs.
thyuig a écrit:Alors ce budget, il sert à quoi ?
Thierry_2 a écrit:thyuig a écrit:Alors ce budget, il sert à quoi ?
Des escorts pour DSK ?
toine74 a écrit:Organiser un festival coûte cher.
toine74 a écrit:Que le métier (éditeurs, distributeurs, libraires) se débrouille pour rémunérer adéquoitement la source de leur activité plutôt que de chercher à tout prix le maximum de profit à court terme. Les lecteurs, de toute façon, suivront si les albums sont bons.
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