stephane crety a écrit:moi, je propose un sacrifice humain en l'honneur des dieux.....sacrifions un breton de préférence....
Si c'est par immolation je peux fournir le bucher, j'ai du carton (mais qui a inventé cette M....
![Enerve [:bdgest:2]](./images/smilies/bdgest2.gif)
![Mur [:bdgest]](./images/smilies/bdgest.gif)

stephane crety a écrit:moi, je propose un sacrifice humain en l'honneur des dieux.....sacrifions un breton de préférence....
Flo de ICON a écrit:laurent cagniat a écrit:
alors je me pose la question de "l'intérêt" (pardon d'utiliser ce mot) d'aller en dédicaces...d'une part parce que ce n'est pas la totalité des ventes faites en salons ou festivals qui viendra combler le manque ( à savoir une cinquantaine d'albums par week-end), et d'autre part parce que le public rencontré est dans la plupart du temps un public fidèle (merci à lui) qui nous suit et nous connait depuis longtemps...le coté "rencontre" me fait un peu rigoler...sans compter le temps passé sur la route plus la fatigue cumulée et l'absence de la maison (qui peut nuire à la vie conjugale)...je vous laisse juge.
Ben t'as raison, les dédicaces ne servent plus à rien. Ou alors, il faut en faire vraiment beaucoup et dans des salons du livre plus que dans les festivals BD où le public est déjà acquis. Bon après, quand est-ce qu'on boit un coup Laurent, si tu ne vas pas dédicacer et moi non plus ? Voilà le problème.
La bise,
Loïc.
fleur a écrit:Ils sont parfois la partie émergée de l'iceberg.
luc Brunschwig a écrit:Nan, mais évidemment que la présence de Soleil et Delcourt n'a pas eu un gros impact dès leur création... il a fallu attendre 2002-2003 pour que les gros éditeurs commencent à flipper devant cette omni-présence des nouveautés qui mettait à mal le portefeuille des lecteurs-acheteurs... c'est le moment où politiquement, Dupuis a commencé à se développer davantage vers l'ado-adulte... se disant qu'il y avait des part à prendre si ils ne voulaient pas se laisser couler par leurs pertes sur le fond.
nexus4 a écrit:Bon allez, marre de se prendre la tete. Rendez vous ici les auteurs. Et que ca saute.![]()
les-recettes-culinaires-des-auteurs-t52038.html
luc Brunschwig a écrit:Non, non, je parle bien de la même chose que toi... en fait, par fond, j'entends aussi durée de vie d'un album... les tomes d'une série fonctionnant gentiment continuaient de vendre sur des mois et des mois, voir des années, régulièrement, et la nouveauté relançait le tout, mais il n'y avait pas besoin de nouveauté pour qu'il y ait des ventes... aujourd'hui, quasi la totalité des albums, sans nouveauté, ils ne vendent plus rien du tout... et comme je disais, la vente régulière d'albums rentabilisés depuis longtemps assurait 80% du C.A. de Dupuis (et leur permettait de doubler le budget d'un album avec une enveloppe promotionnelle équivalente à l’émolument des auteurs). C'était encore vrai au début des années 2000, ça ne l'est plus du tout... mais c'était à la fois une sécurité formidable pour une maison d'édition, et une sécurité pour les auteurs qui vendaient régulièrement leurs albums et avaient donc un revenu pérenne et une promotion qui mettait leur travail en avant (Dupuis avait aussi une équipe de représentant qui n'avaient rien d'autre à placer que du Dupuis)... je ne dis pas ça en espérant ou croyant que ça reviendra, j'explique juste pourquoi on en est arrivé là...
luc Brunschwig a écrit:Je crois que tu te trompes de point de vue...
luc Brunschwig a écrit:BrianAddav -pour en revenir à nos dates qui ne correspondent pas tout à fait, c'est surtout dû au fait, que, étant du côté des auteurs et des éditeurs, j'ai vu le cap changer et qu'engager une nouvelle politique demande souvent une à deux, voir trois années, pour devenir visible (il faut bien trouver les nouvelles séries puis les faire)... voila, c'était rien de plus que ça
Brian Addav a écrit:et comment trouver une nouvelle voie
luc Brunschwig a écrit:Et euh... désolé, mais au début des années 90, on était pas du tout dans une logique d'élargissement du nombre des lecteurs, tout au contraire... le lectorat se réduisait comme peau de chagrin... c'est effectivement en ouvrant le marché à une nouvelle vision de la BD, que les nouveaux éditeurs ont relancé le marché... intéressant là aussi les gros qui n'ont fait que suivre le mouvement là encore.
Flo de ICON a écrit:Brian Addav a écrit:et comment trouver une nouvelle voie
Je me demande si vous n'y avez pas déja répondu dans ces derniers posts : En publiant moins, et en publiant des bouquins faits pour durer et pour revenir. Des albums qu'on offre à Noël, des récits qu'on transmet... Bref moins de "consommable", et plus de pérennité. C'est possible aujourd'hui ? Tout va vite et tout est jetable. En tous cas, c'est la solution. Et en plus ça renouvellerait le stock de professionnels de la BD, parce que tous ceux qui vendent ou font du jetable et de l'éphémère ne seraient sans doute pas compétents sur ce domaine... C'est pas un truc d'école de commerce, ça.
A+
Loïc.
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