kilfou a écrit:Il est bien beau ce changement de valeurs mais c'est pas ça qui paye les factures j'imagine. Mais c'est pas nouveau et ça rejoint l'éternel débat : élitiste vs populaire, qualité > quantité etc...
Je ne suis pas sûr que ce soit en ces termes là que le débat se pose.
Comme cela a été dit un peu plus haut:
Trop de jeunes dessinateurs doués pour moins de demande...
Il y a quelques semaines j'étais au festival de Solliès et j'assistais à la remise des prix. Il se trouve qu'en marge de ce festival chaque année un stage d'une semaine est proposé à des enfants auprès des auteurs de BD qui forment aussi le jury. Lors de la "cérémonie", il a été constaté que non seulement lesdits enfants venaient de plus en plus nombreux (ce qui, à la limite, ne regarde que les affaires du festival) mais aussi que d'année en année leur "niveau" général augmentait. À la dernière minute ils ont prix la décision de dédoubler les prix destinés à deux participants (par classe d'âge) de ce stage, pour pouvoir récompenser à la fois des jeunes partis d'à peu près rien en début de semaine et ayant "bien travaillé", en gros... et ceux qui sont arrivés en étant déjà de la vraie "graine de pro"...
Alors oui bien sûr dans la "surproduction" actuelle il y a beaucoup de mauvaise qualité... mais aussi beaucoup de bonne qualité... voire de très bonne... de plus en plus... Et si on y ajoute l'ouverture du marché aux mangas, aux comics, plus l'intérêt maintenu et renouvelé (phénomène des "intégrales" ces dernières années) pour la production ancienne....