Erik Arnoux a écrit:fleur a écrit:On n'invente plus des belles histoires cohérentes et crédibles qui vous emmènent dans un autre univers, on essaie de vous apprendre le réel (passé, présent ou futur) en le romançant. (…) Aujourd'hui, j'ai du mal à trouver des albums qui m'emportent
Pas du tout d'accord, Fleur, il y en a heureusement toujours beaucoup sur le marché et en préparation, faut juste chercher, devant l'avalanche de nouveautés
fleur a écrit:J'anime un club BD dans ma médiathèque, autant te dire que je suis à l'affut de ce qui sort... Peut-être aussi qu'à mon âge (m'énerve ce smiley avec sa barbe, y a pas l'équivalent féminin) , j'en ai tellement lu qu'il est difficile de me surprendre.
fleur a écrit:Peut-être aussi qu'à mon âge (m'énerve ce smiley avec sa barbe, y a pas l'équivalent féminin)
LeJoker a écrit:...
Même diagnostic que pour le cinéma ou le théâtre en fait. Même s'il y a des exceptions, Culture française= artistes de village qui font des oeuvres de village pour clientèle de village.
toine74 a écrit:LeJoker a écrit:...
Même diagnostic que pour le cinéma ou le théâtre en fait. Même s'il y a des exceptions, Culture française= artistes de village qui font des oeuvres de village pour clientèle de village.
Grosse généralisation basée sur pas grand chose de plus que des préjugés...
Des bouses nombrilistes, sans intérêt et autres, il y en a proportionnellement autant ailleurs qu'en France. De l'inventivité et du surprenant visuellement, il y en a plein du made in France, il faut juste un peu gratter pour le trouver.
Il ne faut pas oublier que l'étape importation/traduction est un filtre puissant pour éliminer pas mal de choses discutables.
toine74 a écrit:Petit rappel (permettant de recadrer dans le sujet initial) : il faut chérir la richesse éditoriale française (prix unique, subvention, réseau de libraires, etc.) ! Cela permet d'avoir accès des livres/BD du monde entier. Allez voir dans les libraires (là où il y en a encore) à l'étranger, vous allez voir la différence d'offre et de diversité.
Pouffy a écrit:Mais je partage ton ressenti, plus tu lis et plus il est difficile d'être surpris. Comme toi, je participe à un club lecture et il m'est également difficile de lire sans un regard critique.
yannzeman a écrit:Je m'ouvre de plus en plus aux séries TV étrangères.
On sait tous que l'Etat français finance, bien plus que n'importe quel pays au monde (à part peut-être la Chine, mais je n'en suis pas sur) la création audiovisuelle.
Pourtant, je tombe rarement sur des pépites en matière de série TV française. La création audiovisuelle française sent vachement le renfermé, je trouve. C'est pépère, pas très prenant.
Y'a des contre-exemples, comme "soupçons", qui passe en ce moment sur France 3 (eh oui !) ou "Nox" en 2018, mais ça se compte sur les doigts d'une main estropiée.
Par contre, et je ne suis pas le seul à le dire, on est rarement déçu par les séries britanniques, qui foisonnent et qui déçoivent rarement ; ou par les séries "nordiques", qui, en proportion de la population et de l'argent public investi, sont nombreuses et excellente.
tzynn a écrit:Tout à fait, on peut comparer Borgen à Joséphine ange gardien, à Julie Lescaut ou à camping paradis sans aller jusqu’aux anges de la téléréalité
cedd79 a écrit:yannzeman a écrit:Je m'ouvre de plus en plus aux séries TV étrangères.
On sait tous que l'Etat français finance, bien plus que n'importe quel pays au monde (à part peut-être la Chine, mais je n'en suis pas sur) la création audiovisuelle.
Pourtant, je tombe rarement sur des pépites en matière de série TV française. La création audiovisuelle française sent vachement le renfermé, je trouve. C'est pépère, pas très prenant.
Y'a des contre-exemples, comme "soupçons", qui passe en ce moment sur France 3 (eh oui !) ou "Nox" en 2018, mais ça se compte sur les doigts d'une main estropiée.
Par contre, et je ne suis pas le seul à le dire, on est rarement déçu par les séries britanniques, qui foisonnent et qui déçoivent rarement ; ou par les séries "nordiques", qui, en proportion de la population et de l'argent public investi, sont nombreuses et excellente.
Je me permets un court hors sujet puisque je connais un peu l'économie de audiovisuel (et par extension celle du cinéma).
En France, l'industrie de l'audiovisuel est, comme toute les autres industries (chimie, automobile, agro-alimentaire, construction, etc.) subventionnée. Sauf que lorsqu'on subvention Bouygues pour constituer un échangeur d'autoroute très dangereux ou Achan pour une extension de surface qui ne respecte pas les normes, ça se voit moins qu'une mauvaise série qui passe en prime time.
Les subventions sont là pour soutenir l'économie d'une industrie pour justement la dynamiser. Et cela fonctionne plutôt bien sur notre territoire.
De plus, hormis le crédit d'impôt (partiellement les Sofica), quelques soutiens territoriaux et, dans une certaine mesure, la contribution à l'audiovisuel public, l'audiovisuel français est majoritairement financé par ses professionnels (via le CNC, la Procirep, les chaînes TV, par exemple) et du privé.
Pour rappel, le CNC est devenu complètement indépendant financièrement depuis 2009. Aujourd'hui, les plans de financement reposent sur plus de 60 à 70% d'argent purement privé, et entre 30% et 40% de public, dont les 2/3 restent de la redistribution financée par les professionnels du secteur - source CNC 2019).
Donc méfiance avec cette fausse idée que l'audiovisuel est financé par nos impôts. Par contre, il est vrai que notre système de financement par ses professionnels et de redistribution aux professionnels est assez rare.
Pour ce qui est de la qualité des séries françaises, il suffit de regarder ce que coproduit Canal+ ou Arte. Dans le top 10 des series européennes les plus vendues, on retrouve "10 pour cent", "Engrenages", "Le bureau des légendes" (sources CNC 2019-2020). "Hippocrate", "Zone blanche", "3xManon" ou "Validé" ont également réalisé de très bon scores et demeurent des productions tout à fait au niveau européen.
Il ne suffit pas de comparer "Borgen" à "Plus belle la vie" pour en tirer la conclusion que ce que nous produisons est en-dessous des standards européens. C'est un raccourci facile, voir malheureux.
Fin du hors sujet. Désolé.
cedd79 a écrit:J'ai bien, dans mon précédent commentaire, liée les Sofica au crédit d'impôt.
Mais attention, tes sources sont complètement erronées. Tu ne sembles pas maîtriser le sujet.
En aucun cas les Sofica ne financent le CNC. Le CNC est financé par des taxes prélevées sur le CA des diffuseurs. Il n'est ni subventionné, ni ne bénéficie d'un quelconque crédit d'impôt. Il donne simplement les agréments aux Sofica.
De plus, les Soficas ne représentent qu'un fragment du financement de l'audiovisuel, entre 0 et 4% des productions les plus importantes (cf. Bilan CNC 2019 et rapport de la voir des comptes quant à la production Audiovisuelle 2018). Les plus faibles productions n'y ont pas accès.
Enfin, les Sofica (notamment adossées) rémunèrent leurs sociétaires également en RNPP, donc là encore il faut faire attention avec les affirmations.
yannzeman a écrit:Oui, oui, je me suis emmêlé, les SOFICA financent les projets, pas le CNC !
Je suis allé trop vite ce matin (je suis au bureau, fini les vacances alors je suis moins concentré...).
Mais c'est tout de même un subventionnement public déguisé, du fait de la niche fiscale. L'audiovisuel français est gavé de financement public, pour un résultat qui devrait être bénéfique mais qui a surtout servi à payer les salaires des "stars" françaises.
Et vous admettrez que le CNC est financé à 100% par de l'argent public, celui des taxes prélevées. Le CNC joue le rôle du collecteur d'impot, auparavant dévolu à la DGFIP.
cedd79 a écrit:Sans aucune animosité, tu fondes tes affirmations sur des croyances, et non sur des connaissances. Tu devrais peut-être potasser un peu la question avant d'affirmer des vérités qui n'existent que des imaginaires collectifs, ou le tien. Dommage.
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