nexus4 a écrit:La charte BD et festivals élaborée par les Autrices et auteurs en Action :
DixSept a écrit:Certains passages sont d'un pathétique !
Que dire de ceux qui donnent bénévolement de leur temps, de leur énergie durant une année et souvent de leur argent pour organiser une manifestation culturelle, alors même que les subventions et le mécénat fondent comme neige au soleil et que la culture, au sens large, est réduite à sa portion congrue !
Aujourd’hui, il faut avoir la foi chevillée au corps pour monter un - petit - festival.
Alors, si les auteurs veulent en remettre une couche, libres à eux ! Mais, ne se tirent-ils une balle dans le deuxième pied ?
Pouffy a écrit:Je n'ai pas de problème à ce qu'ils demandent rémunération, défraiement,confort... la plupart des festivals aujourd’hui le font. Par contre ils faut qu'ils intègrent que cela suppose un professionnalisme en retour... et là, ça peut être aléatoire.
cronos59 a écrit:des "auteurs" lambdas qui n'ameneront probablement pas un larron au salon exigent des traitements princiers. Dans le temps on appelait ça des divas.
Que les auteurs veuillent un salaire, des defraiements pour le transport, l'hebergement admettons, mais la bouffe, le café et un siege chauffant offert en plus, enfin...
Aux US les mecs payent leur transport, leur table et si ils sont pas attractifs aupres du public ils rentrent sans thunes. Je suis pas sur que le mec qui vend 1000 bouses puisse exiger 60 de l'heure, des douceurs, un resto garanti etc
..
chaaartebd a écrit:« Si un cas de force majeure — maladie, décès d’un·e proche, etc. — venait à empêcher l’auteurice de respecter ses engagements, alors :
(….)
Les rémunérations prévues seraient maintenues et redevables à l’auteurice sauf accord spécifique. »
« Les autrices invitées le soient, à minima, à proportion de la représentation dans la profession — c’est-à-dire en 2021, à 30 %. Ce pourcentage évoluera en même temps que celui de la présence féminine dans la profession ; »
Erik Arnoux a écrit:cronos59 a écrit:des "auteurs" lambdas qui n'ameneront probablement pas un larron au salon exigent des traitements princiers. Dans le temps on appelait ça des divas.
Bon, ça commence à sérieusement me soûler, ces avis péremptoires de gens non concernés qui viennent systématiquement faire la morale... Cette jalousie si permanente de nos jours de toujours regarder dans l'assiette de l'autre...Ces types qui ont un avis sur tout, et surtout un avis comme disait Coluche... Tu causes de mon métier, pas du tien. Alors de grâce, un peu de recul, n'affirmes pas n'importe quoi non plus, tu ne sais pas de quoi tu parles, visiblement...
tzynn a écrit:...Style une autrice au téléphone qui ne disait pas bonjour, prenait les bouquins de Conan, faisait un truc toujours en discutant au téléphone, relevait le nez pour demander le prénom et rendait l'album sans dire un mot au lecteur, et qui a fait toute la file ainsi? Même pas essayé mais c'était drôle de regarder les lecteurs un peu dépités...
Random- a écrit:Il me semble que, de toute façon, le modèle actuel des festivals BD n'est pas pérenne.
Ils sont largement financés par des subventions... avec des auteurs qui travaillent gratuitement.
klorophylle 34 a écrit:La charte est quand même terrifiante à lire, il faut absolument tout payer jusqu'au compagnon et aux enfants, ce ne sont plus les organisateurs qui font le festival mais les auteurs (quotas, conditions de travail, repos, confort).
Limite un grand festival avec sponsors pourrait jouer le jeu ,mais le petit festival qui a une enveloppe faible et qui espère voir une cinquantaine de dessinateur(trice)s, il fait comment?.
klorophylle 34 a écrit:Puis ce que ceux qui ont fait la charte n'ont pas compris, c'est qu'avec ce texte ceux qui ont peu de ventes ne seront tout simplement plus invités (le serpent qui se mord la queue).
klorophylle 34 a écrit:-Une charte qu'auun festival ne mettra en place (trop coûteux).
Pouffy a écrit:klorophylle 34 a écrit:La charte est quand même terrifiante à lire, il faut absolument tout payer jusqu'au compagnon et aux enfants, ce ne sont plus les organisateurs qui font le festival mais les auteurs (quotas, conditions de travail, repos, confort).
Limite un grand festival avec sponsors pourrait jouer le jeu ,mais le petit festival qui a une enveloppe faible et qui espère voir une cinquantaine de dessinateur(trice)s, il fait comment?.
Ca fonctionne très bien. Les conjoints et enfants sont souvent invités, heureusement. Au final assez peu d'auteurs viennent en famille mais je trouve normal de le proposer.klorophylle 34 a écrit:Puis ce que ceux qui ont fait la charte n'ont pas compris, c'est qu'avec ce texte ceux qui ont peu de ventes ne seront tout simplement plus invités (le serpent qui se mord la queue).
Non c'est un peu l'inverse.
Les festivals 100% dédicace à mon sens vont disparaître. L'intérêt pour un festival ce de trouver des auteurs qui vont faire de la dédicace, mais surtout qui savent animer un débat, faire un spectacle, une intervention en milieu scolaire, une intervention en bibliothèque, animer un atelier jeunesse... etc...
En festival, inviter Sfar, Guarnido ou Tarquin ça n'a aucun intérêt. Ca va déplacer les chasseurs de dédicaces qui n'en auront rien à faire du festival et qui sont complètement ingérables. Ca va générer des coûts, de l'organisation supplémentaire, ça ne rapportera pas un radis ni aucune subvention supplémentaire.
Pouffy a écrit:klorophylle 34 a écrit:-Une charte qu'auun festival ne mettra en place (trop coûteux).
Les festivals à subvention publiques l’appliquent déjà (en grande partie) depuis plusieurs années.
klorophylle 34 a écrit:donc il fait comment pour être viable, il décline les jeunes talents.
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