chris24 a écrit:biborax a écrit:Soit tu le fais exprès, sinon c'est accablant...
Quand on parle d'un pourcentage c'est un rapport entre un ensemble et une partie mesurée, ramené à une échelle facilement compréhensible (quoique pas par tous visiblement). Donc on parle bien entendu de l'ensemble des auteurs, TOUS LES AUTEURS confondus. Et sur cet ensemble 53 % gagnent moins que le smic. De même que 36 % sont en-dessous du seuil de pauvreté.
On ne parle donc pas ici ni des auteurs à succès, ni des auteurs qui débutent, pas plus que des auteurs du Pas de Calais, ni de ceux qui portent des bretelles...
Si par un pourcentage on commençait à sous-entendre implicitement qu'on parlait en fait d'un sous-ensemble et sans le nommer, ça n'aurait plus aucun sens (mis à part pour toi peut-être, lol)
Mais j’ai bien compris, si tu regardes les exemples que j’ai cité plus haut, se sont tous des auteurs à « succès » je ne les ai pas cité par hasard. Il faut peut-être voir aussi le problème d’un trop grand nombre de personnes sur le créneau, d’une surproduction.
Pour les 50 % des auteurs qui galère, ils galèrent parce qu’on leur propose pas assez de travail ou parce que les éditeurs ne paient pas assez. Dans ce cas là pourquoi il ne paient pas assez, vente insuffisante, carrière débutante. On en revient au même point, pas de vente, pas de succès… il est tout aussi difficile de généraliser dans se sens..
Les éditeurs ne peuvent pas éditer tout le monde, les lecteurs ne peuvent pas acheter toute la production.
Et pour ce qui est du consumérisme, je mets au même niveau les auteurs de BD que les chanteurs, musiciens, écrivains. Ils font un métier artistique, certes, mais tributaire de toute une chaine commerciale, qui va de l’éditeur à l’acheteur.