scubby a écrit:On parle de produit commercial là. Pas de lamateur qui vend en ligne un bouquin rédigé à la maison entre ses heures de boulot
Un produit numérique ne sera par ailleurs visible au grand nomre que la semaine voir le mois de sa sortie. Tout le potentiel disparaît. Le produit en ensuite archivé, sans aucune reconnaissance à long terme pour les auteurs. Le tout numerique est une carte blanche pour l'oubli, ou encore une ode à la surconsommation. Quand on voit le coût de production d'un album une sortie seulement numérique est un non sens et un suicide commercial. Même pour le cinéma, quasi toutes les grandes sorties sont retardées en raison du covid car personne ne pense qu'une sortie tout numérique est rentable.... Avant de penser à cette option, il existe encore bien d'autres pistes à explorer pour maintenir le format papier (notamment l'impression à la demande pour éviter le stockage et la surrimpression)
Brian Addav a écrit:Encore une fois l'impression papier n'est pas coûteuse...
yannzeman a écrit:Brian Addav a écrit:Encore une fois l'impression papier n'est pas coûteuse...
Le papier, l'encre,la fabrication de l'album, le transport et le stockage, tout ça est gratuit ?
je ne pense pas.
Avec le numérique, tous ces couts sont éliminés.
(d'ailleurs, sur le site de la fnac, le prix d'un album est divisé par deux en numérique ; c'est donc que certains couts sont économisés, non ?)
Dans l'entretien donné par Jim Lee, un des dirigeants de DC Comics, il parle aussi de la possibilité de toucher de nouveaux lecteurs en dehors des USA. Un contact plus direct sans l'intermédiaire des comics store, les délais et couts d'expédition, etc...
Il dit bien que les comics papier annulés étaient économiquement non viables (méventes) ; en numérique uniquement, certains de ceux-ci ont pu aller au terme des histoires commencées, ce qui prouve bien l'intérêt économique du numérique.
yannzeman a écrit:Croaa a écrit:Donc pour toi la solution c'est la survie des titres qui se vendent bien et pas les autres.
C'est l'uniformisation de la bd. Ca se vend, c'est bien, ça ne se vend pas, ce n'est pas bien.
Top comme vision.
En quoi les meilleures ventes seraient-elles uniformes ?
Est-ce que Astérix, Blake et Mortimer, Lucky Luke, l'arabe du futur, Mortelle Adele sont du même moule ????
La survie des meilleurs n'est absolument pas synonyme d'uniformisation. C'est un cliché éculé qui n'a aucune réalité.
(par contre, il y a une constante : les mauvaises ventes se ressemblent généralement : mauvais dessin, mauvais scénario !)
A la rigueur, j'accepterai qu'on me rétorque qu'il resterait à démontrer que cela génèrerait plus de ventes pour ceux qui restent (puisque par définition, la surproduction est là).
Mais je serai très curieux de voir les ventes de
car c'est une des rares "grosses" sorties de la période actuelle, et sans la concurrence de l'avalanche de nouveautés, je suis persuadé que le titre va mieux se vendre qu'espéré par l'éditeur.
Croaa a écrit:Tu prends souvent exemple sur le cinéma. Le cinéma d'auteur français n'existerait plus si il n'y avait pas des lois pour obliger les diffuseurs à financer ce cinéma. Et du coup, tu n'aurais plus de "petits films" en salle mais que des blockbuster.
tzynn a écrit:Je suis allé voir Izneo, et soit tu prends l'abonnement sur un choix restreint, hyper manga, et sans grosses nouveautés, soit tu paies à la pièce les nouveautés à 10€ l'album voire plus. C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Pouffy a écrit:tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Voilà... la solution c'est la médiathèque universelle... sauf qu'aujourd'hui le livre (et donc la BD) ne veut pas y aller. Pour la musique c"est déjà fait (à quelques exceptions). Pour le cinéma... c'est en court mais il y a encore du taf.
Pouffy a écrit:tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Voilà... la solution c'est la médiathèque universelle... sauf qu'aujourd'hui le livre (et donc la BD) ne veut pas y aller. Pour la musique c"est déjà fait (à quelques exceptions). Pour le cinéma... c'est en court mais il y a encore du taf.
Croaa a écrit:Pouffy a écrit:tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Voilà... la solution c'est la médiathèque universelle... sauf qu'aujourd'hui le livre (et donc la BD) ne veut pas y aller. Pour la musique c"est déjà fait (à quelques exceptions). Pour le cinéma... c'est en court mais il y a encore du taf.
C'est quoi la médiathèque universelle ? Comment cela fonctionne ?
marone222 a écrit:tzynn a écrit:Je suis allé voir Izneo, et soit tu prends l'abonnement sur un choix restreint, hyper manga, et sans grosses nouveautés, soit tu paies à la pièce les nouveautés à 10€ l'album voire plus. C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Autant pour moi, je pensais que cela donnait accès à tout le catalogue
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