Pouffy a écrit:tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Voilà... la solution c'est la médiathèque universelle... sauf qu'aujourd'hui le livre (et donc la BD) ne veut pas y aller. Pour la musique c"est déjà fait (à quelques exceptions). Pour le cinéma... c'est en court mais il y a encore du taf.
Croaa a écrit:Pouffy a écrit:tzynn a écrit:C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Voilà... la solution c'est la médiathèque universelle... sauf qu'aujourd'hui le livre (et donc la BD) ne veut pas y aller. Pour la musique c"est déjà fait (à quelques exceptions). Pour le cinéma... c'est en court mais il y a encore du taf.
C'est quoi la médiathèque universelle ? Comment cela fonctionne ?
marone222 a écrit:tzynn a écrit:Je suis allé voir Izneo, et soit tu prends l'abonnement sur un choix restreint, hyper manga, et sans grosses nouveautés, soit tu paies à la pièce les nouveautés à 10€ l'album voire plus. C'est le modèle qui n'ose pas transformer la manière de fonctionner et qui essaie juste de dupliquer l'offre physique.
Autant pour moi, je pensais que cela donnait accès à tout le catalogue
Croaa a écrit:Je pense qu'en terme de rendu et de simplicité, la dématérialisation est plus simple pour un fichier audio ou vidéo que pour un livre/bd. Bon, encore, le livre cela peut être assez simple je pense.
Mais traiter le mode de fonctionnement de la séquence BD n'est pas forcément simple.
Et je pense que ce qui coince toujours, ce sont les droits d'auteur.
Tant que le lecteur ne sera pas prêt à payer un peu plus, que l'éditeur ne sera pas disposé à rémunérer mieux les auteurs, pas sûr que cela puisse marcher.
Croaa a écrit:Je pense qu'en terme de rendu et de simplicité, la dématérialisation est plus simple pour un fichier audio ou vidéo que pour un livre/bd. Bon, encore, le livre cela peut être assez simple je pense.
Croaa a écrit:Et je pense que ce qui coince toujours, ce sont les droits d'auteur.
Pouffy a écrit:Croaa a écrit:Je pense qu'en terme de rendu et de simplicité, la dématérialisation est plus simple pour un fichier audio ou vidéo que pour un livre/bd. Bon, encore, le livre cela peut être assez simple je pense.
C'est l'inverse. Il n'y a pas plus simple.
Tu récupères le master qui va chez l'imprimeur... pour un peu que l'auteur travail sur ordi, tu as un fichier 100% original non traité et non altéré.
...
yannzeman a écrit:...
C'est la raison pour laquelle je crois plus à une solution technique où le client deviendra propriétaire de son fichier numérique, qu'il aura obtenu soit en payant à la BD, soit en cliquant (principe de la licence universelle).
Ca oblige à se dépêcher de récupérer un fichier quand il est disponible, mais une fois qu'on l'a, on ne craint (presque) plus rien. Sauf à ne pas pouvoir disposer d'assez d'espace de stockage (mais un disque dur externe, ça prend quand même nettement moins de place que des albums de BD papier !).
...
yannzeman a écrit:La solution de la location type iznéo n'est pas satisfaisante si Iznéo fonctionne comme Netlix, à savoir que le catalogue Netflix est évolutif.
yannzeman a écrit:Est-ce qu'une médiathèque universelle pourrait prémunir contre ce risque ?
yannzeman a écrit:C'est la raison pour laquelle je crois plus à une solution technique où le client deviendra propriétaire de son fichier numérique, qu'il aura obtenu soit en payant à la BD, soit en cliquant (principe de la licence universelle).
Ca oblige à se dépêcher de récupérer un fichier quand il est disponible, mais une fois qu'on l'a, on ne craint (presque) plus rien. Sauf à ne pas pouvoir disposer d'assez d'espace de stockage (mais un disque dur externe, ça prend quand même nettement moins de place que des albums de BD papier !).
toine74 a écrit:Oui, mais non. Quand tu vois les réactions des auteurs vis-à-vis du rendu et des couleurs de leurs oeuvres publiées, l'étape imprimeur n'est pas si automatique. C'était très vrai avant (où les coloristes devaient anticiper les dérives colorimétriques et les limites des machines), c'est toujours le cas aujourd'hui même si tout le monde bosse sur ordi. Comme quoi, plus ça change et moins ça change.
tzynn a écrit:
Pourquoi est-ce au lecteur à nécessairement payer un peu plus? Je trouve les bds déjà tellement chères.
Par contre qu'ils répartissent mieux l'argent, ça c'est sur. Que le distributeur lache plus d'argent à l'auteur oui, clairement...
Pouffy a écrit:toine74 a écrit:Oui, mais non. Quand tu vois les réactions des auteurs vis-à-vis du rendu et des couleurs de leurs oeuvres publiées, l'étape imprimeur n'est pas si automatique. C'était très vrai avant (où les coloristes devaient anticiper les dérives colorimétriques et les limites des machines), c'est toujours le cas aujourd'hui même si tout le monde bosse sur ordi. Comme quoi, plus ça change et moins ça change.
Pas d'accord.
Les auteurs gueulent après le rendu imprimé et non le rendu sur le fichier transmis à l'imprimeur. Quand c'était imprimé en France, l'auteur pouvait aller signer le BAT après le calage machine. Aujourd'hui je en suis pas certain que beaucoup se déplace.
marone222 a écrit:Bâtir une offre numérique quasi complète ne me paraît pas insurmontable... Si Média participations, casterman et DelSol s'asseyaient autour d'une table, on pourrait avoir une offre quasi complète, à la Spotify...
Je me répète, mais le problème est la demande, parce que l'"expérience client" (pour reprendre une expression à la mode) est pourrie, tout simplement parce que très peu de gens apprécient de lire une bd sur un écran.
marone222 a écrit:Alors que pour la musique et les films, l'expérience client reste la même, quel que soit le support
toine74 a écrit:Pouffy a écrit:toine74 a écrit:Oui, mais non. Quand tu vois les réactions des auteurs vis-à-vis du rendu et des couleurs de leurs oeuvres publiées, l'étape imprimeur n'est pas si automatique. C'était très vrai avant (où les coloristes devaient anticiper les dérives colorimétriques et les limites des machines), c'est toujours le cas aujourd'hui même si tout le monde bosse sur ordi.
Les auteurs gueulent après le rendu imprimé et non le rendu sur le fichier transmis à l'imprimeur. Quand c'était imprimé en France, l'auteur pouvait aller signer le BAT après le calage machine. Aujourd'hui je en suis pas certain que beaucoup se déplace.
Evidemment sur le rendu imprimé par sur les fichiers. Les auteurs, à par quelques exceptions notoires, ne vont pas souvent chez l'imprimeur. Le passage au numérique n'y changera rien
Pouffy a écrit:marone222 a écrit:Bâtir une offre numérique quasi complète ne me paraît pas insurmontable... Si Média participations, casterman et DelSol s'asseyaient autour d'une table, on pourrait avoir une offre quasi complète, à la Spotify...
Je me répète, mais le problème est la demande, parce que l'"expérience client" (pour reprendre une expression à la mode) est pourrie, tout simplement parce que très peu de gens apprécient de lire une bd sur un écran.
Je confirme... déjà que la BD est un petit marché... pour la BD Num, il n'y a quasiment pas de client.
Ensuite est ce que ça évoluera ? A quelle vitesse...
Quand je vois l'évolution du livre audio en 15 ans.
marone222 a écrit:Alors que pour la musique et les films, l'expérience client reste la même, quel que soit le support
jb681131 a écrit:Vous êtes vraiment à coté de la plaque.
Le bd numérique ou le livre audio ne marchent pas, pas par ce qu'il n'y a pas client. Mais par ce que c'est pas plaisant. Lire une bd sur un écran c'est désagréable et écoute quelqu'un lire un texte c'est barbant
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